Créé dans le cadre d’une convention de mise à disposition
d’une parcelle de terrain avec le Département, le jardin situé au parc
départemental de la Plage bleue a pour objectif de réunir ces familles et les
femmes victimes de violences conjugales, mais aussi de les sensibiliser à
l’écologie.
Il a été approuvé, le voici
inauguré ! Le 13 mai dernier, des élus du Val-de-Marne accompagnés du
président du département Olivier Capitanio se sont rendus au Parc départemental
de la Plage bleue à Valenton, afin d’y inaugurer le nouveau jardin partagé.
Cette création de l’Association
des familles de victimes de féminicides (AFVF) fait suite à l’approbation d'une convention, le 6 mars dernier en commission permanente, permettant la mise à
disposition d’une parcelle de terrain sur ledit parc par le département dans le
cadre d’un appel à projets, et ce pour une durée de cinq ans.
Sensibiliser, rassembler, jardiner
Classée « espace naturel
sensible », cette parcelle de 300m² transformée en jardin partagé vise
divers objectifs (fixés par l’appel à projet), et notamment un objectif
environnemental. En effet, sa création s’inscrit « dans une démarche
écoresponsable », rapporte le site Internet du département, et doit permettre
de « sensibiliser les jardiniers à l’écologie et à la préservation de
la biodiversité ».
Il vise par ailleurs un
objectif social, le jardin ayant pour vocation de rassembler des publics divers
(de générations, conditions physiques et milieux sociaux différents), mais aussi
« d’associer la reconstruction psychologique des femmes victimes de
violences conjugales au jardinage », est-il expliqué dans un post de
l’association sur les réseaux sociaux.

Noël Agossa,
président de l’AFVF (au centre au premier plan), et Olivier Capitanio, président du département (à gauche avec un pantalon beige), lors de
l’inauguration du jardin partagé
Le jardin a également pour
objectif de contribuer au partage des connaissances et des compétences de
chacun, sans oublier le « principal » : le jardinage. Les
jardiniers en herbe pourront notamment repartir avec les récoltes.
À noter aussi que l’espace
est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Allison
Vaslin