La société de
consommation mute au gré des technologies qu’elle digère. Applications sur téléphones mobiles,
logiciels intelligents, plateformes web nous facilitent la vie et modifient
chaque jour, un peu plus, notre environnement. Apatrides, intemporels, les
outils qui apparaissent génèrent des idées, des demandes, des besoins. Ces
avancées continues sont certes formidables mais présentent également un inconvénient
: elles ne nous laissent aucun répit. Pour éviter de devenir un paria, d’être dépassé,
le citoyen en phase avec son époque doit acquérir les produits récents et
apprendre à utiliser les derniers outils que le monde moderne lui propose. Point
de repos, il faut faire l’effort de suivre le mouvement ou bien alors assumer,
seul dans son coin, de regarder les autres s’éloigner, évoluer. Les changements
de moyens mis à notre disposition engendrent
deux conséquences
principales : ils décuplent nos capacités et reconfigurent nos relations. Le
monde professionnel n’y échappe pas. « Économie numérique &
territoires, les nouvelles stratégies pour l’avocat », les membres du
Conseil national des barreaux ont fait preuve de responsabilité et de clairvoyance,
il y a deux ans, en définissant la ligne directrice de la 7e Convention nationale
des avocats (CNA). Jacques Horrenberger, bâtonnier du barreau de Bordeaux, et
Raphaël Monroux, bâtonnier du barreau de Libourne, comptent accueillir un grand
nombre de leurs confrères pour débattre sur ces thèmes qui bousculent les
habitudes d’exercice de leur métier. Et les questions ne manquent pas. Internet
permet d’être partout 24 heures sur 24. Les cabinets ont-ils intérêt à se dématérialiser
pour étendre leur portefeuille de clients ? Comment communiquer dans un univers
de réseaux sociaux où toute information semble gratuite ? Quelle stratégie
adopter dans un marché concurrentiel où surgissent des opportunités ? Du 18 au
21 octobre, la CNA donne l’occasion aux avocats d’échanger sur une foule de
sujets et de repenser leur modèle de travail.
C2M