PARIS
Association « Coordination des associations musulmanes de
Paris »
Mercredi
8 janvier, à l’occasion des deuxièmes assises parisiennes de l’islam, Michel
Cadot, préfet d’Île-de-France et de Paris, a présenté la « Coordination
des associations musulmanes de Paris », structure départementale faite de
l’ensemble des associations musulmanes. La « Coordination des associations
musulmanes de Paris » concrétise les réflexions des assises de 2018. Elle
entend conforter les échanges avec les fidèles et faire le lien du niveau local
au niveau national. Des actions de formation des responsables de lieux de culte
musulman ont fait l’objet de discussions au cours de ces mêmes assises.
L’objectif est de renforcer l’apprentissage du français et des valeurs de la
République aux aumôniers et aux responsables religieux.
L’association
Hozes, déjà active dans ce domaine, s’est fixée pour mission d’enseigner la
langue française à des cadres religieux récemment arrivés en France mais aussi
de leur détailler les institutions de la république. Hozes dispense par
ailleurs une formation auprès des responsables d’association afin de leur
présenter le droit associatif issu de la loi de 1905 et de celle de 1901, et de
leur expliquer les règles comptables et fiscales applicables aux associations
cultuelles et culturelles.
Par
ailleurs, la formation « valeurs de la République et laïcité »,
ouverte aux aumôniers pénitentiaires de toutes les confessions a connu un franc
succès en 2019. Organisée par la préfecture de région et la direction
interrégionale des services pénitentiaires (DISP) cette formation sera déployée
au niveau des aumôneries hospitalières en 2020.
Yvelines
Château
de Versailles : les groupes sculptés reposés sur le toit de la Chapelle
royale
Deux
ans après leur départ à Périgueux pour être restaurés par la société Socra,
les groupes sculptés de la Chapelle royale du Château
de Versailles ont été reposés le 13 janvier dernier sur le toit de la
Chapelle. Une opération délicate pour les équipes du Château, qui devaient
absolument les reposer avant 13h, avant que le vent ne souffle trop fort au
sommet de la Chapelle. « Cela fait bientôt deux ans que les groupes
sont partis en restauration, c’est assez symbolique de les voir remontés. Cela
symbolise aussi la fin de la restauration de la charpente et le début de la
couverture » a expliqué Stéphane Masi chargé du suivi du chantier pour
le groupe Socra. La société Socra a aussi en charge la restauration des
éléments de lucarne et les têtes d’anges ailés. La restauration complète du
toit de la Chapelle Royale est prévue pour la fin de l’année. La société Socra
travaille également sur la restauration des statues de plomb de Notre-Dame de
Paris.
HAUTS-DE-SEINE ET
YVELINES
Des chorales
interdépartementales réunies 900 collégiens à la Seine musicale
Le
23 janvier prochain, la Seine musicale (Boulogne-Billancourt) accueillera la
rencontre Chorale interdépartementale des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Au
total, le temps d’une demi-journée, ce sont 900 élèves alto-séquanais et yvelinois qui participeront à la répétition générale de
la Messe en ut de Beethoven, avec le chœur Accentus et les musiciens d'Insula
orchestra. Laurence Equilbey, Directrice artistique et musicale de l'ensemble
en résidence à La Seine Musicale, ouvrira cette répétition avant d'en confier
la baguette à Duncan Ward, chef invité.
Après
une présentation du lieu d’accueil en vidéo, Patrick
Devedjian et Pierre Bédier, respectivement président du conseil départemental
des Hauts-de-Seine et des Yvelines présenteront les projets Chorale de deux départements.
S’ensuivra un temps partagé de pratique du chant choral avec Paul Smith,
co-fondateur de l'ensemble vocal britannique VOCES8 et artiste invité du Chœur
des collèges des Hauts-de-Seine 2018-2019.
Ce
rendez-vous aboutira par deux concerts de restitution des élèves, dirigés par Laurence Equilbey et accompagnés
de musiciens d’Insula orchestra à l’Auditorium de La Seine Musicale, les 9 et 11 juin 2020 prochains.
« Ce temps de rencontre et de partage
autour de la musique et du chant choral s'inscrit dans la démarche de fusion
engagée par les deux Départements » peut-on lire sur le site du
Conseil départemental des Hauts-de-Seine.
ESSONNE
Un
sac pour lutter contre la maladie d’Alzheimer
À
Viry-Châtillon, au sein de l’établissement de retraite Médicis, deux employées
Amandine Wu, animatrice et coordinatrice, et Marjolaine Duarte-Areia,
psychomotricienne ont créé un sac coloré multi sensoriel, un outil
thérapeutique pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Le sac a
été baptisé Mélosens et a été confectionné dans la boutique Zumeline, à
Juvisy-sur-Orge, par la créatrice Julie Pichet. Il est doté d’une douzaine
d’activités de manipulation qui permettent de stimuler les souvenirs des
patients. « Mélosens réduit l’anxiété, stimule les sens, facilite
les échanges. Cet outil retarde l’avancée inéluctable de la maladie » a
ainsi expliqué Marjolaine Duarte-Areia sur le site Essonne.fr. À
l’heure actuelle, de plus en plus d’établissements médicaux sont convaincus par
ces « sacs à souvenirs » adaptés à chaque résident, et une
dizaine de modèles a déjà été commercialisée.
SEINE-SAINT-DENIS
« Les Misérables » nommé pour l’Oscar du meilleur film étranger
Le premier long-métrage de Ladj Ly, originaire de Montfermeil en
Seine-Saint-Denis, concourra dans la catégorie « meilleur film
étranger » lors de la 92e édition des Oscars, comme l’a annoncé le 13
janvier dernier l'Académie américaine des arts et sciences du cinéma. Le film
avait déjà obtenu le prix du jury à Cannes en mai dernier.
Son réalisateur, membre du
collectif Kourtrajmé, à l’origine d’une école de cinéma gratuite en Seine-Saint-Denis,
a en partie tourné « Les Misérables » dans une cité de Montfermeil.
Le film aborde notamment les violences policières.
Dans sa catégorie, le réalisateur
français se retrouve en compétition avec « La Communion »
(« Corpus Christi ») de Jan Komasa (Pologne), « Honeyland »
de Tamara Kotevska et Ljubomir Stefanov (Macédoine du Nord), « Douleur et
gloire » de Pedro Almodóvar (Espagne) et « Parasite » de Joon-ho
Bong (Corée du Sud).
Fin du suspense le 9 février
prochain, pour la remise des prestigieuses récompenses.
VAL-DE-MARNE
Bornes électriques à
Créteil
Votée
en Conseil municipal, une redevance annuelle de 100 € autorise les usagers de
voitures électriques à recharger leur véhicule aux bornes des stations
anciennement Autolib’ de la Ville, depuis le 1er janvier 2020,
Dix
stations de recharge s’offrent au public sur le territoire de la commune :
-
9 ex-autolib installées sur le domaine public, équipées de prise T3 ;
-
1 au premier sous-sol du parking public municipal de la Porte de Brie.
L’ensemble
représente un total de 56 bornes de recharge lente (3kVA).
L’utilisation
des équipements est réservé aux détenteurs d’une Carte Recharge. Celle-ci
doit se trouver en évidence sur le tableau de bord pour rendre les contrôles
possibles. (Rappel : le stationnement devant les stations de recharge est
strictement interdit pour tout véhicule non-équipé du macaron).
Les
cartes sont délivrées après avoir fourni :
-
certification d’immatriculation du véhicule ;
-
justificatif de domicile ;
-
justificatif d’identité (ou Kbis de la société).
A
l’adresse suivante : domaine.public@ville-creteil.fr
Comptez
10 jours avant d’être invité à la récupérer en mairie, au Service Domaine
Public.
La
redevance annuelle de 100€ se fait à l’ordre du Trésor Public.
Les
emplacements actuels des bornes de recharge de la Ville de Créteil se
situent :
-
77, avenue Pierre Brossolette – Leclerc – Monument aux morts (6 Bornes
3kVA) :
-
38, avenue de la France Libre – CCR (6 Bornes 3kVA) ;
-
4, rue Claude-Nicolas Ledoux – Europarc (6 Bornes 3kVA) ;
-
61, avenue du Général De Gaulle – CC du Palais (6 Bornes 3kVA) ;
-
18, rue Gabriel Fauré – Kennedy (6 Bornes 3kVA) ;
-
56, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny – Mondor (6 Bornes
3kVA) ;
-
32, boulevard Jean-Baptiste Oudry – Port (6 Bornes 3kVA) ;
-
5, rue de Mesly – Église (6 Bornes 3kVA) ;
-
27, avenue Magellan – Pointe du Lac (6 Bornes 3kVA) ;
-
Parking Porte de Brie - Leclerc Brossolette (2 Bornes 3kVA).
Renseignement :
Service
Domaine Public
Hôtel
de ville – place Salvador Allende – 6e étage
01
49 56 36 55 - domaine.public@ville-creteil.fr
VAL-D’OISE
Permis de végétaliser à
Ermont
La
commune d’Ermont souhaite favoriser la biodiversité en ville. Elle propose à
ses habitants de s’investir dans ce projet en végétalisant l’espace public.
Plantes sauvages, horticoles, vivaces ou arbustes toutes les essences
favorisant la biodiversité et les insectes sont les bienvenus au pied des
arbres de la commune et sur les accotements de ses rues.
Poursuivant
une logique de développement durable respectueuse de l’environnement, le permis
de végétaliser demande aux participants quelques efforts. Il devra :
-
assurer l’entretien des espaces tout au long de l’année (taille, désherbage
manuel, ramassage des déchets…) et à respecter la largeur minimale de
cheminement de 1,80 mètre sans obstacle sur les trottoirs. L’utilisation de
produits phytosanitaires et d’engrais chimiques est interdite, conformément à
la législation en vigueur ;
-
planter des végétaux adaptés aux conditions locales. La plantation d’espèces
invasives, urticantes, épineuses ou fortement allergènes est interdite ;
-
avoir une gestion raisonnée de l’eau si l’arrosage est nécessaire.
-
prendre les précautions nécessaires pour assurer la préservation des arbres et
autres végétaux à proximité. Les frais (végétaux, terre) et le matériel sont à
la charge du titulaire du permis.
Pour
les volontaires, la demande de permis s’effectue via un formulaire téléchargeable, à envoyer au service
Développement Durable : permisdevegetaliser@ville-ermont.fr
Après
étude des services Développement Durable et Espaces verts dans un délai d’un mois,
la réponse est retournée. Dans l’affirmative, le détenteur du permis peut
commencer ses plantations sans délai. Son permis est valable un an et
renouvelable trois fois. Il n’est pas nécessaire de souscrire une assurance
supplémentaire, la responsabilité civile suffit. Pour annuler son permis, il
faut adresser un mail à : permisdevegetaliser@ville-ermont.fr.
Renseignements
complémentaires auprès du Service Développement durable au 01 30 72 38 52