ESSONNE
Le département veut rénover
durablement ses bâtiments
Le Département de l’Essonne a
signé, le 13 janvier dernier, un marché global de performance de
30 millions d’euros pour la rénovation d’une partie de ses bâtiments.
L’objectif : réduire sa consommation d’énergie, diminuer ses émissions de
gaz à effet de serre et augmenter sa part d’énergies renouvelables. Un grand
pas vers la croissance verte. « 40 000 m² de notre
patrimoine bâti sont concernés par cette signature » a indiqué François
Durovray, président du Département. Le marché concernera l’hôtel du Département
et l’immeuble France Essonne à Évry, la Maison départementale des
solidarités/Centre de protection maternelle et infantile de Draveil, ainsi que
les collèges Parc de Villeroy à Mennecy, Le Village à Évry, et Les Sablons à
Viry-Châtillon. Le début des travaux est prévu au deuxième semestre 2020 pour
une durée d’environ trois ans.
YVELINES
L’usine Renault de Flins tente
de revaloriser le secteur de l’industrie
Le 15 janvier dernier, à
l’initiative de la direction académique de Versailles, des enseignants,
directeurs d’établissement et entrepreneurs se sont rencontrés à l’usine
Renault de Flins afin d’échanger sur leurs besoins. En effet, certains
employeurs dans l’industrie éprouvent de grandes difficultés à recruter. Une
situation qui peut les pousser à fermer, faute d’employés. En effet, les
parents des jeunes générations conservent une image de l’industrie qui se
rapproche de l’usine des années 60-70 et n’incitent pas leurs enfants à y
travailler. Or, « Avec le numérique et les nouvelles technologies,
l’industrie est aujourd’hui un secteur de pointe dans lequel les formations
permettent d’avoir une véritable carrière » a confié Gérard Derouin,
sous-préfet de Mantes-la-Jolie, au magazine en ligne yvelines-infos.fr.
Ce type de rencontre pourrait donc les faire changer d’avis.
YVELINES ET HAUTS-DE-SEINE
Vers la fusion des deux
départements
La
fusion des départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines avance. En effet, lors
de leur cérémonie de vœux commune qui s’est tenue à La Seine Musicale, à
Boulogne, les présidents des conseils départementaux, Patrick Devedjian et Pierre
Bédier, ont annoncé l’ouverture d’une «
séquence de concertation et de participation citoyenne » pour le mois de
février. . « À la différence des fusions de régions, mariées de force et dans la
précipitation par François Hollande, notre fusion est une fusion choisie et
réfléchie, a rappelé Patrick Devedjian. Nous regardons, chez l’un et chez
l’autre, les meilleures expériences, les meilleures façons d’aborder un
problème et figurez-vous que ça marche : nous réalisons des économies très
importantes ».
Au deuxième semestre 2020,
le gouvernement devrait également annoncer son projet concernant
l’organisation du territoire - baptisé « 3D » (pour Décentralisation,
Différenciation et Déconcentration), annonce très attendue par les élus de
l’Ouest francilien est celui de la métropole du Grand Paris : « Aujourd’hui,
tout le monde ou à peu près, est acquis à l’idée que la future métropole du
Grand Paris doit être une métropole régionale, a souligné Pierre
Bédier. Mais
elle n’est qu’un outil qui peut jouer un rôle positif sur trois sujets que sont
les transports, le logement et la solidarité entre territoires urbains,
territoires périphériques et territoires ruraux. »
Pour rappel, cette fusion des
deux départements franciliens pourrait permette de réaliser une économie de 200
millions d’euros dans les 5 années suivantes, et d’avoir une capacité
d’investissement plus grande estimée à 800 millions d’euros par an.
SEINE-SAINT-DENIS
Le
département lance une grande consultation pour esquisser son avenir
Nouvelles
gares du Grand Paris Express, Campus Condorcet à Aubervilliers, JO 2024… La
Seine-Saint-Denis s’apprête à connaître une mue considérable ces dix prochaines
années.
Pour
accompagner ces diverses transformations, le Département a lancé une grande
consultation à destination des experts vivant ou travaillant sur son
territoire. Sur les 21 projets remis, trois ont été retenus pour
leur « pluridisciplinarité et leur complémentarité »,
indique le Département.
Un projet autour d’un
« laboratoire des futurs »,
par une équipe issue de l’agence d’architecture Catherine Tricot. Cette équipe,
composée notamment d’une photographe et d’un réalisateur, souhaite
notamment se rendre sur le terrain, auprès des habitants, afin de questionner
ces derniers sur les défis qui attendent le Département – défis sociaux,
environnementaux, défis du numérique - ainsi que sur leurs projets pour la Seine-Saint-Denis.
Pour
accompagner ces diverses transformations, le Département a lancé une grande
consultation à destination des experts vivant ou travaillant sur son
territoire. Sur les 21 projets remis, trois ont été retenus pour
leur « pluridisciplinarité et leur complémentarité »,
indique le Département.
Un projet autour d’un
« laboratoire des futurs »,
par une équipe issue de l’agence d’architecture Catherine Tricot. Cette équipe,
composée notamment d’une photographe et d’un réalisateur, souhaite
notamment se rendre sur le terrain, auprès des habitants, afin de questionner
ces derniers sur les défis qui attendent le Département – défis sociaux,
environnementaux, défis du numérique - ainsi que sur leurs projets pour la Seine-Saint-Denis.
Un projet autour de la
jeunesse, né d’un
partenariat entre l’école Kourtrajmé et le cabinet d’architectes
Anyoji-Beltrando. Les deux premières promotions de l’école
Kourtrajmé seront derrière la caméra pour recueillir la « vision du futur » des jeunes de
Seine-Saint-Denis et la « raconter en cinéma ».
Un projet « Ecologie
riveraine », de l’unité
de recherche « Architecture, Urbanisme, Société : savoirs,
enseignement, recherche » du CNRS. Objectif, selon ce dernier : « travailler sur le paysage existant pour
qu’il puisse accueillir à terme davantage d’activités en lien avec la nature,
notamment pour réduire l’empreinte carbone », rapporte le Département.
Ces équipes
disposent de 5 mois pour affiner leurs idées, qui feront l’objet d’une grande
exposition en juin prochain.
VAL-DE-MARNE
Parc de Bicêtre
Samedi
18 janvier, le parc de Bicêtre a été inauguré. Élément du « Ruban-Vert », cet
espace vert de 11 500 m2 est livré après 10 mois de travaux en plein
centre de la commune. Imaginé par Olivier Philippe, architecte-paysagiste,
grand prix de l’urbanisme 2018, ce jardin se distingue par la diversité des
espèces plantées : 524 arbustes ; 15 000 plantes vivaces. Des zones
de jeu et de récréation ont également été installées à l’intention des plus
jeunes. On y trouve par ailleurs :
-
un espace dédié à la restauration, avec trois food trucks, deux stands
alimentaires et un bar à tisanes ;
-
des ateliers pédagogiques consacrés à la plantation de vivaces aromatiques
(thym, sauge, romarin, origan, ciboulette, menthe…) et au rempotage de semis,
ouvert à tous ;
-
un carrousel en bois ainsi que des « chaises tournantes » pour les enfants.
VAL-D’OISE
Les ruches de Cormeilles
Pascal
Landecker, apiculteur bénévole, s’occupe des cinq ruches de la ville, 4 fortes
et la 5e plus fragile. En fonction des saisons, les habitats hébergent entre
75 000 et 300 000 insectes. Généralement, une seule ruche compte de
15 000 à 60 000 abeilles. La population maximale s’observe du
printemps à la fin de l’été. 2 000 mâles connaitront cette période de l’année
puis disparaitront. Il faut considérer qu’une abeille vit en moyenne, soit 25 à
30 jours au moment de butiner, soit 170 jours en hiver, hormis pour la reine
qui, seule, subsiste environ 5 ans.
La
vivacité d’un essaim dépend à la fois de la fécondité de sa reine qui, selon
son âge, peut pondre jusqu’à 2 000 œufs par jour et de l’abondance de
nourriture disponible dans un rayon de quelques kilomètres. Lorsque les
conditions sont favorables, une colonie s’étoffe en quelques semaines.
La première cause de mortalité des
abeilles est imputable aux produits phytosanitaires assez restreints en ville,
la seconde provient des parasites (varroa) et des prédateurs (frelon
asiatique). La lutte contre le varroa se mène avec des traitements qui jugulent
sa prolifération. Contre le frelon asiatique, il convient de poser des pièges.
Les habitants de Cormeilles sont d’ailleurs invités à participer à cette
action, en été et en automne avec des dispositifs sélectifs adaptés.
L’abondance
de la récolte de miel est fortement liée au climat. La prochaine s’effectuera
au mois de juillet 2020.