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Entretien avec Bénédicte Bury, vice-présidente et directrice des congrès de l’ACE

Entretien avec Bénédicte Bury, vice-présidente et directrice des congrès de l’ACE
Publié le 18/09/2018 à 15:29


Bénédicte Bury est avocate au barreau de Paris depuis 1992. Après 11 années de son enfance à Québec puis Ottawa, elle a achevé sa scolarité à Bruxelles et est devenue parisienne pour ses études de droit. Elle s’est immédiatement engagée dans l’enseignement, puis avec passion dans l’action syndicale il y a plus de 15 ans à l’ACE, dont elle est vice-présidente et directrice des congrès, mais aussi au CNB et au CCBE. Elle présente aujourd’hui sa candidature au Conseil de l’Ordre du barreau de Paris avec Denis Raynal.


 


Bénédicte Bury, si vous étiez…


 Un défaut : Mon goût pour la vitesse, mais j’ai toujours mon permis de conduire !

 


Une qualité : La générosité. Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.


 


Une devise : « Live as if you were to die tomorrow. Learn as if you were to live forever » (Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours) » Gandhi.


           


Une citation : « Il y a trois temps, le présent du passé, le présent du présent et le présent de l’avenir » Saint Augustin.


 


Une couleur : Le blanc, parce que c’est la somme de toutes les couleurs, la synthèse, la page blanche pour écrire ensemble le devenir.


 


Une ville : Paris, ville d’eau et de ponts, comme toujours dans ma vie.


 


Un livre : Celui que je découvre et aujourd’hui « Nostalgie. Quand donc est-on chez soi ? Ulysse, Enée, Arendt » de Barbara Cassin qui suggère que c’est peut-être là où on est accueilli avec sa ou ses langues.


 


Un tableau : « L’oiseau de ciel » de René Magritte : voir l’invisible.


 


Une chanson : I’m feeling good par Nina Simone : « It’s a new dawn, it’s a new day, it’s a new life ».


 


Une émotion : Pas une émotion, toutes les émotions : la vie !


 


Un matériau : Le bois, écoute-le, ressens-le et ressource-toi.


 


Un souvenir : Les émotions fortes et partagées lors de la première participation de l’ACE-JA à la régate de la Juris’Cup sur l’Ecbatane II d’Alain Monnier.


 


Un sport : Le char à voile, entre terre, mer et vent, les sensations du catamaran, le plaisir des virements et empannages, se confronter et composer avec les éléments pour avancer au plus vite et au mieux en toute liberté et humilité.


 


Un animal : Un oiseau à l’élégance et à l’allure profilée, capable de s’envoler avec agilité et rapidité et de fidèlement revenir avec la lumière du printemps. L’hirondelle, l’enthousiasme et l’élan du mouvement.


 


Un juron : Un énervement pourrait s’exprimer par la sottise ou la niaiserie et leurs déclinaisons (niaiseux comme on dit au Québec).


 


Un plat : Les noix de Saint-Jacques dorées puis flambées au whisky Islay iodé, accompagnées de salicornes que j’ai cueillies et persillées. Rapide, tendre, très parfumé, ce plat est aussi très convivial puisqu’il fait l’unanimité (exception faite de la réserve émise et à ce jour réitérée par l’un de mes filleuls relativement à la salicorne).


 


Un contemporain du sexe opposé : Emmanuel Faber, dirigeant d’entreprise humaniste, atypique et courageux, engagé pour la justice sociale, découvert sur les réseaux sociaux par son discours devant les diplômés d’HEC en décembre 2016 après avoir notamment écrit en 2011 « Chemin de traverse, vivre votre économie autrement ». À l’avant-garde, celui qui est devenu PDG de Danone fait effectivement bouger les lignes. Il a présenté au printemps un nouveau mode de gouvernance du groupe avec le projet « une personne, une voix, une action », permettant aux salariés de s’exprimer sur la stratégie de leur entreprise.


 


Un autre métier : Avocat, what else ? et au sein de cette profession les métiers à imaginer…


 


Un personnage historique : Christophe Colomb, pour sa vision au-delà de l’horizon et son courage d’emprunter des chemins inexplorés.


 


Un rêve : L’imaginer ensemble.


 


Une loi : Une loi essentielle, pas si ancienne, et dont la vigilance et l’intervention de l’avocat permettent l’effectivité : l’abolition de l’esclavage et ce qu’elle inspire pour lutter contre ses formes modernes.


 


Une réforme: Le Global Compact, le Pacte mondial des Nations Unies : une réforme à plusieurs titres en ce qu’elle participe d’une redéfinition des relations avec les acteurs non étatiques, fondée sur l’adhésion, et poursuivant la réalisation d’objectifs communs.


 


Propos recueillis par Myriam de Montis


 


1 commentaire
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Viviane de Beaufort
- il y a 6 ans
top ! on va partager un max

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