David Peyron, doyen
des Premiers présidents de chambre de la cour d’appel de Paris, a ouvert l’audience
d’installation de Jean-Michel Hayat. Il s’est d’abord adressé à Chantal Arens,
qui a siégé à la tête de la cour d’appel de Paris avant d’occuper les fonctions
de Première présidente de la Cour de cassation. Il a exprimé la reconnaissance
de la Cour et rappelé la multitude et le poids des projets menés à bien sous
son autorité : signature avec la direction des services judiciaires de deux
contrats d’objectifs pour les chambres sociales et économiques ; renforcement
des chambres de la concurrence ayant entraîné l’amélioration des délais des décisions
; organisation de nombreux colloques favorables au rayonnement de la juridiction
; formalisation avec la Chancellerie de la chambre commerciale internationale
de la cour d’appel de Paris, entité indispensable dans le contexte de
mondialisation ; création d’une chambre correctionnelle destinée à la lutte contre
le terrorisme ; adaptation au contentieux généré par l’activité du parquet
national financier ; définition d’un projet de juridiction collectif et
dynamique du ressort ; restructuration dans les locaux après le départ du
tribunal de grande instance ; développement du recours aux modes alternatifs de
règlements des différends ; accroissement des échanges avec la cour
administrative d’appel de Paris, etc.
David Peyron s’est
ensuite tourné vers Jean-Michel Hayat, qui partage la conviction de « l’importance de
la place et du rôle de l’institution judiciaire dans [la] démocratie ». Jeune magistrat
au tribunal de grande instance de Troyes début 1981, celui-ci a œuvré par la
suite à Nanterre, Versailles, puis comme conseiller de la ministre déléguée à l’enseignement
scolaire, et de nouveau à Versailles, puis à Nice, avant de revenir à la tête du
tribunal de grande instance de Nanterre, en juillet 2010 et, en septembre 2014,
à celle du tribunal de grande instance de Paris. Compétences, force de
persuasion, Jean-Michel Hayat est un chef de juridiction accompli, et c’est
donc tout naturellement que le Conseil supérieur de la magistrature a choisi de
le nommer à la tête de la cour d’appel de Paris, la plus grande juridiction d’appel
de France au caractère hors norme.
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