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Instances dirigeantes : la féminisation avance à grands pas

Instances dirigeantes : la féminisation avance à grands pas
Publié le 06/01/2018 à 09:00

 

42 %. C’est le taux de féminisation des conseils du SBF 120 (conseil d’administration, comité exécutif) en 2017 selon un rapport publié par l’Institut français des administrateurs (IFA) et Ethics & Boards. Un bon point pour la France qui se maintient ainsi en tête des pays européens en matière de féminisation des instances dirigeantes.

 

Cette tendance à une nette féminisation, on la doit à la loi Copé-Zimmerman qui a véritablement fait bouger les lignes en fixant en 2011 un objectif de 40 % de femmes en 2017 dans les conseils d’administration sous peine de sanctions (annulation des nominations et non versement des jetons de présence).

 

Le rapport 2017 de l’IFA et Ethics & Boards met également en lumière, au-delà de la féminisation des conseils, un rajeunissement certain et une tendance à l’internationalisation. De même, les administratrices seraient à 72 % indépendantes contre 47 % pour les hommes. La loi Copé-Zimmerman a donc atteint en grande partie ses objectifs : entre 2013 et 2017, ce sont 88,3 % des conseils qui sont en conformité avec les seuils législatifs. Au total, 22,7 % de femmes sont présentes dans les 100 premiers postes de ces 120 grandes entreprises, contre 22 % l’an passé. La société foncière Gecina, le groupe de cosmétiques L’Oréal et le groupe immobilier Icade arrivent en tête de ce classement des entreprises les plus vertueuses en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. En revanche, parmi les cinq plus mauvais élèves, on retrouve le groupe parapétrolier TechnipFMC, l’entreprise d’électroniques STMicroelectronics, le constructeur aéronautique Airbus, le groupe de télécommunication SFR et la société de matériaux de construction LafargeHolcim.

 

Clémence Thévenot


 

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