Adressée aux avocats le 9 mai
dernier par l’Observatoire national de la profession d’avocat du Conseil
national des barreaux, la deuxième édition de cette enquête aura pour but de
mettre en lumière les freins aux embauches dans les cabinets.
Pour mieux connaître les
besoins de la profession, l’Observatoire national de la profession d’avocat du Conseil
national des barreaux (CNB) a lancé pour la seconde année consécutive son
baromètre sur le recrutement et l’emploi des avocats.
La conduite de cette nouvelle
enquête a été confiée à l’institut Viavoice, prestataire spécialisé en étude de
marché à Paris, qui a adressé le questionnaire à l’ensemble de la profession
par e-mail le 9 mai dernier. Les avocats ont jusqu’au 31 mai 2023 pour y
répondre.
Le questionnaire interroge les
avocats sur des thématiques impactant directement leur exercice professionnel,
à savoir les secteurs qui recrutent, les domaines d’activité en tension, etc.
Toutefois, une attention particulière est portée sur les difficultés de
recrutement au vu du contexte actuel, précise le site Internet du Conseil
national des barreaux.
L’étude permettra par la
suite d’identifier les perspectives de recrutement, les domaines d’exercice en
forte demande et à l’inverse ceux qui sont encombrés, les compétences
recherchées ainsi que les principaux critères de recherche d’une collaboration.
Le manque d’expérience en
cause dans les résultats de l’enquête 2022
La première enquête de
l’Observatoire d’octobre 2022 avait révélé que la cause principale de
difficulté de recrutement tenait au manque d’expérience et de compétence des
candidats, pour 31 % des avocats associés ou individuels interrogés.
Elle a par ailleurs dévoilé
que des secteurs identifiés comme porteurs dans les années à venir selon les
avocats (droit de l’arbitrage, du numérique, de l’environnement…) peinaient à
recruter. « Peu de cabinets envisagent de se positionner »,
préférant des secteurs plus traditionnels tels que le droit du travail ou le
droit des sociétés, détaillait l’étude.