DROIT

Lancement d'un baromètre sur le recrutement et l'emploi des avocats

Lancement d'un baromètre sur le recrutement et l'emploi des avocats
Publié le 20/05/2023 à 15:47

Adressée aux avocats le 9 mai dernier par l’Observatoire national de la profession d’avocat du Conseil national des barreaux, la deuxième édition de cette enquête aura pour but de mettre en lumière les freins aux embauches dans les cabinets.

Pour mieux connaître les besoins de la profession, l’Observatoire national de la profession d’avocat du Conseil national des barreaux (CNB) a lancé pour la seconde année consécutive son baromètre sur le recrutement et l’emploi des avocats.

La conduite de cette nouvelle enquête a été confiée à l’institut Viavoice, prestataire spécialisé en étude de marché à Paris, qui a adressé le questionnaire à l’ensemble de la profession par e-mail le 9 mai dernier. Les avocats ont jusqu’au 31 mai 2023 pour y répondre.

Le questionnaire interroge les avocats sur des thématiques impactant directement leur exercice professionnel, à savoir les secteurs qui recrutent, les domaines d’activité en tension, etc. Toutefois, une attention particulière est portée sur les difficultés de recrutement au vu du contexte actuel, précise le site Internet du Conseil national des barreaux.

L’étude permettra par la suite d’identifier les perspectives de recrutement, les domaines d’exercice en forte demande et à l’inverse ceux qui sont encombrés, les compétences recherchées ainsi que les principaux critères de recherche d’une collaboration.

Le manque d’expérience en cause dans les résultats de l’enquête 2022

La première enquête de l’Observatoire d’octobre 2022 avait révélé que la cause principale de difficulté de recrutement tenait au manque d’expérience et de compétence des candidats, pour 31 % des avocats associés ou individuels interrogés.

Elle a par ailleurs dévoilé que des secteurs identifiés comme porteurs dans les années à venir selon les avocats (droit de l’arbitrage, du numérique, de l’environnement…) peinaient à recruter. « Peu de cabinets envisagent de se positionner », préférant des secteurs plus traditionnels tels que le droit du travail ou le droit des sociétés, détaillait l’étude.

 

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