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Les professions du droit et du chiffre présentes au Salon international de l’Agriculture

Les professions du droit et du chiffre présentes au Salon international de l’Agriculture
Publié le 01/04/2019 à 17:18

Le 3 mars dernier se terminait la 56e édition du Salon international de l’Agriculture, à Paris. Réunissant pas moins de 1 000 exposants venus de 27 pays, ils étaient 630 000 visiteurs à se déplacer pour rencontrer les 1 400 éleveurs présents à cette occasion. A leurs côtés, les professions du droit et du chiffre disposaient elles aussi de stands, tant pour appuyer leur rôle dans le secteur alimentaire que pour informer les consommateurs venus en nombre.

Plus grande manifestation agricole européenne, le Salon international de l’Agriculture, à Paris, réunit chaque année de nombreux exposants. Visant à porter « haut les ambitions des filières d’un monde agricole en plein renouveau », le Salon accueille également parmi ses exposants des professionnels du droit et du chiffre, conscients de la mutation et de la complexité du secteur.

Cabinet Jeantet, seul cabinet d’avocats représenté sur le Salon

Pour la 7e année consécutive, le cabinet Jeantet, premier et seul cabinet d’avocat du Salon, était une nouvelle fois présent pour décrypter les enjeux juridiques de la filière agroalimentaire. Comme le rappelle le cabinet d’avocats, « avec un chiffre d’affaires de 180?milliards d’euros, le secteur agricole est un pilier de l’économie en France et au niveau mondial ». Aussi, œuvrant depuis de nombreuses années sur les questions agricoles et agroalimentaires, il lui paraissait important de disposer d’un stand pour y organiser des tables rondes abordant des questions juridiques majeures et complexes pour ce secteur : « La richesse des thématiques traitées, qui vont du droit pénal de la consommation et des questions de traçabilité aux relations fournisseurs-distributeurs, témoigne de l’intensité des évolutions juridiques et des enjeux » précise le cabinet. Julia Bombardier, initiatrice du projet et Counsel au cabinet Jeantet en droit de la concurrence explique sa motivation : « l’objectif des équipes présentes durant toute la durée du Salon est de partager leurs expertises et renforcer le rôle de l’avocat en tant qu’acteur dans le secteur agricole ».

Plusieurs interventions se sont ainsi déroulées tout au long de l’événement, consacrées à des thématiques diverses : « De l’information à la protection du consommateur : quels outils et quelle responsabilité pénale pour les entreprises du secteur agroalimentaire ? » ; « L’innovation alimentaire : quels outils et quels enjeux pour les entreprises du secteur agroalimentaire » ; « Mer et agriculture : 20?000?enjeux juridiques sur les mers, en partenariat avec le Centre d’Études stratégiques de la Marine (CESM) ; « Les relations entre fournisseurs et distributeurs : décryptage de la loi sur l’équilibre des relations commerciales (EGALIM) et des projets de réformes » ou encore « L’application des règles de concurrence au secteur agricole ».

 

Le Conseil supérieur du notariat conseille les professionnels agricoles

Seul cabinet d’avocat, l’équipe Jeantet n’était pas pour autant la seule représentante de la profession du droit. En effet, les notaires s’y sont également installés, représentés par le Conseil supérieur du notariat (CSN), et offraient à cette occasion des consultations juridiques. Les informations juridiques et conseils portaient notamment sur la création d’une entreprise agricole, le bail rural, la déclaration d’insaisissabilité, la transmission de son exploitation agricole et le pacte Dutreil, le régime matrimonial de l’entrepreneur, et plus largement sur la famille, l’immobilier, les donations et successions et la fiscalité. Les notaires promettent déjà leur présence pour 2020.

Outre les consultations gratuites lors de cette 56e édition, le Conseil supérieur du notariat, le syndicat Jeunes Agriculteurs, le Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables et le Crédit agricole ont signé une charte d’expérimentation sur la transmission de l’exploitation agricole. « Les notaires, cœur du territoire, sont fiers d’accompagner les jeunes agriculteurs avec d’autres acteurs de la ruralité » a assuré le CSN sur Twitter.

Enfin, à cette occasion, a été remis le prix du concours des lycées agricoles organisé par le CSN, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, dont la thématique était la suivante : « Agriculture et eau ou comment préserver les ressources ». Le prix de l’INERE (Institut notarial de l’espace rural et de l’environnement) est venu récompenser les élèves de la Première Bac Pro CGEA du Campus des Sicaudières, à Bressuire (Deux-Sèvres – Nouvelle-Aquitaine).

Conscient de l’importance de la formation dans ce domaine, le CSN et le Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables (CSOEC) sont aussi partenaires de l’Université de Rennes, et y dispensent un enseignement dans le cadre du Master mention Droit des affaires, parcours Aspects juridiques et comptables de l’entreprise agricole de la Faculté de droit et de science politique de Rennes.

Les experts-comptables accompagnent les exploitants agricoles

« Nous avons pour ambition de toujours développer et actualiser nos compétences dans le domaine agricole » soulignait en effet le président du CSOEC, Charles-René Tandé, sur Twitter. Car les experts-comptables étaient eux aussi présents au Salon de l’Agriculture 2019, réaffirmant ainsi leur rôle de conseils auprès des exploitants agricoles qui aujourd’hui, doivent s’adapter aux usages et outils numériques de la mondialisation. Mobilisés pour la performance des agriculteurs, les experts-comptables appuient ainsi « leur engagement auprès des agros-entrepreneurs ». Tout comme les notaires, ils y assuraient des consultations gratuites et personnalisées.

Visant toujours à appuyer la formation, le CSOEC a également décerné à l’occasion du Salon les prix BTS agricole, remis des mains du président de la commission Agricole du CSOEC, Alain Fontanesi. « Cette action vise à faire connaître le rôle de l’expert-comptable dans l’accompagnement d’une exploitation agricole », précise le Conseil.

Enfin, autre soutien au secteur agricole : Charles-René Tandé, réélu récemment à la tête du Conseil, rappelait l’existence de la bourse aux mémoires agricoles du Conseil Supérieur de l’Ordre, « créée afin de développer dans la profession de nouvelles missions sur le marché agricole et de faciliter les échanges entre les stagiaires et mémorialistes intéressés par ce sujet et les experts-comptables rompus à ce secteur ». Le montant de la bourse s’élève à 500?euros par lauréat, servant exclusivement à l’achat de documentation, à la participation à des salons/conférences/formations en lien avec la thématique retenue par la commission.

 Constance Périn

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