Fidèle à ses habitudes, le barreau des
Hauts-de-Seine a organisé sa 47e rentrée et la 32e pour la Conférence,
au centre évènementiel de Courbevoie. Le bâtonnier Vincent Maurel a commencé la
soirée en invitant les confrères à saluer la mémoire de Sally Mortimore, Céline
Bernard et Pascal Mayeur disparus cette année. Ensuite, il a appelé les
lauréats du concours d’éloquence francophone, à venir recevoir leur prix sur
scène, Sonia Ramain et Jacques Mukonka Sefu, puis les Secrétaires de la
Conférence 2020, Amory Le Bourdon et Jean-Baptiste de Varax, et enfin ceux de
2019, Florian Baron et Olivier Dewas.
Le bâtonnier a évoqué le trentième anniversaire
de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) de ce 20 novembre
avant de céder la parole à Isabelle Clanet Dit Lamanit, présidente du groupe
des avocats des mineurs du barreau des Hauts-de-Seine, structure qui fêtait
également ses trente ans d’existence. Elle compte 80 avocats formés pour accompagner
les enfants, « des clients pas tout à
fait comme les autres ». Le groupe
a organisé des joutes oratoires par
équipe, au Lycée René Auffray de Clichy, à cette même date du 20 novembre. Les
droits de l’enfant correspondent à une vérité crue : pays ne ratifiant pas la
CIDE, comme la Somalie ou les États-Unis ; souffrance imputable au manque de
moyens alloués aux centres de visite médiatisés ou aux services sociaux ;
accueil sans suivi, etc. Vincent Maurel a repris la parole pour exposer avec
force les engagements du barreau et l’actualité mouvementée du métier.
Retraite, secret professionnel, réforme de la justice… les sujets, en effet, se
multiplient.
L’événement s’est achevé avec le procès fictif
de Jean Lasalle, député des Pyrénées-Atlantiques (4e circonscription). Présidé
par Vincent Maurel accompagné du bâtonnier Pierre-Ann Laugery et Catherine
Scheffler, le tribunal ubuesque animé par l’esprit prolifique des Secrétaires
de la Conférence, a offert un pur moment de jubilation à un public ravi.
C2M