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Rentrée solennelle de l’EFB - Promotion Jean-Michel Darrois

Rentrée solennelle de l’EFB - Promotion Jean-Michel Darrois
Publié le 22/01/2018 à 14:31

Ils étaient 1 600 élèves-avocats réunis salle Pleyel le 11 janvier dernier, pour célébrer la rentrée solennelle de l’École de formation du barreau (EFB). Une rentrée placée sous le signe de la nouveauté. Nouveauté, tout d’abord, puisque les rênes de l’école ont été mises entre de nouvelles mains : celles de Pierre Berlioz, professeur de droit et ancien conseiller du garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, qui remplace Jean Néret à  la tête de l’établissement. Sous le charme du lieu, l’homonyme du célèbre compositeur s’est d’ailleurs laissé aller à quelques envolées lyriques. « Quel plus bel endroit que la salle Pleyel pour l’ouverture de cette symphonie fantastique de votre future carrière ! Pour l’anecdote, Marie Moke a d’abord été fiancée à Hector Berlioz, puis elle l’a quitté pour épouser Camille Pleyel. Vous aussi vous me quitterez dans 18 mois, mais c’est le sens de la vie, et ce sera pour le meilleur, j’en suis sûr, dans votre carrière d’avocat », a philosophé le directeur. Durant cette après-midi solennelle, l’EFB a également pu compter sur la présence du nouveau bâtonnier de Paris. Marie-Aimée Peyron, troisième femme à représenter l’ordre des avocats dans la capitale, en a profité pour réaffirmer qu’elle faisait de la formation l’une de ses priorités, et a émaillé son discours de conseils à destination des futurs avocats. « Prenez soin de vous, car le métier d’avocat n’est pas un long fleuve tranquille ! », a-t-elle notamment préconisé, face à une promotion tout ouïe. Et qui dit nouvelle promotion, dit aussi nouveau parrain : pour guider les 1 600 étudiants à travers leur parcours initiatique, le bâtonnier de Paris a jeté son dévolu sur Jean-Michel Darrois, celui-là même que Le Point qualifiait en 2007 d’« avocat le plus puissant de France » – premier surpris de se trouver là. « C’est assez curieux qu’on m’ait proposé d’être le parrain de cette promotion, car jusqu’il y a peu, j’étais absolument hostile à l’école du barreau, a-t-il reconnu. Je pensais qu’il fallait la supprimer. Puis les choses ont progressivement évolué, et je me dis qu’au fond, j’aimerais être un des étudiants de votre école ». Une école dont le programme a, lui aussi, fait peau neuve. L’EFB, qui forme chaque année près de la moitié des futurs avocats de France, était vivement décriée pour son enseignement. Mais les critiques ont été entendues, et le programme a fait l’objet d’une refonte. L’EFB 2.0 se veut désormais résolument professionnalisante : une « école d’application pratique », au service des avocats de demain.

 

Bérengère Margaritelli

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