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Salon international de l’agriculture 2018

Salon international de l’agriculture 2018
Publié le 24/03/2018 à 09:00

Les citadins ressentent une gêne, un pincement au cœur, lorsqu’ils entendent que ceux qui les nourrissent peinent à atteindre un niveau de vie décent. Bien que regroupés dans des agglomérations, les Français partagent le souvenir de leurs origines rurales. Ils aiment et ils respectent le travail des producteurs des campagnes. Et constater qu’un agriculteur besogne sans répit et se rémunère peu les touche. Pour les consommateurs, le Salon international de l’agriculture est un moment de communion au cours duquel ils montrent leur attachement au monde paysan.

Pour les professionnels, cette 55e édition a fourni l’occasion de faire le point sur quelques sujets de ce vaste domaine économique comme, par exemple, sur les états généraux de l’alimentation. Rappelons que le gouvernement y avait annoncé sa volonté de rééquilibrer les relations commerciales du secteur agricole. Il attendait aussi des producteurs qu’ils se prennent en main et saisissent les opportunités d’un commerce global concurrentiel. Le projet de loi a progressé, mais n’est pas achevé.

Aujourd’hui, la qualité prime sur la quantité. Cela entraîne à la fois une meilleure rémunération pour l’exploitant et génère par ailleurs un vivier bienvenu d’emplois. En effet, bio, local et appellation d’origine appellent une augmentation des besoins en main-d’œuvre.

Demain, les champs seront-ils toujours enracinés dans un terroir au milieu d’un paysage de carte postale ? Difficile à dire, en tout cas, l’agriculture urbaine s’organise et se développe. Ses promoteurs y voient un moyen de joindre l’utile à l’agréable. Il permet à la fois de végétaliser la ville, donc de la rendre plus plaisante, mais également de lutter efficacement contre la pollution tout en délivrant une nourriture de proximité saine.

Autre thème : la technologie – et, ici comme partout, le big data. Le dilemme est le suivant : capteurs et calculateurs optimisent les capacités d’une ferme. La collecte mutualisée des informations autorise une gestion plus performante fondée sur des statistiques. Mais qui détient le pouvoir sur cette base de données ?

C2M

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