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TGI de Meaux - Audience solennelle d’installation

TGI de Meaux - Audience solennelle d’installation
Publié le 19/04/2017 à 17:50

 

Vendredi 24 mars, à 10 h 30, se tenait en salle d’audience numéro 1 du palais de justice de Meaux, l’audience solennelle d’installation de son nouveau président, Bertrand Menay. La procureure de la République, Dominique Laurens, a donné un sens particulier à l’événement. Pour elle, « la vie d’une juridiction est ainsi comme une vie de famille qui s’agrandit à nouveau après avoir vu partir un de ses membres ». Elle a ensuite énuméré les défis actuels à relever pour le tribunal et affirmé la participation du parquet à cet objectif. La procureure voit en Bertand Menay un homme au parcours riche, pétri de qualités, et se réjouit de partager la dyarchie en sa compagnie.

 

Catherine Descamps, Première vice-présidente, présidente par intérim, a rendu hommage au président sortant, Jean-Pierre Ménabé, nommé à la tête de la cour d’appel de Nancy, avant de présenter « l’expérience solide et diversifiée » de son successeur. Elle a également vanté l’utilité d’une structure mouvante et adaptable, profitable à l’intelligence des juridictions.

 

Le président installé a défini sa responsabilité. Il a une idée précise de sa mission de chef de cour et se veut « attentif à chacun et attentif à l’ensemble pour garantir l’indépendance de la décision ». Bertrand Menay attend des juges : « écoute et respect du justiciable et des auxiliaires de justice, maintien des compétences, application de la loi sans dénaturation et diligence ». Il compte agir pour délivrer une justice de qualité reconnue.

 

Par ailleurs, le président du tribunal de grande instance de Meaux s’inquiète de l’ombre qui plane au-dessus des palais de justice en matière de décision budgétaire. Il ne souhaite pas que le pouvoir de gestions des juridictions revienne à des administrations externes et échappe aux magistrats tout à fait aptes et compétents.

 

Bertrand Menay a conclu ses propos en parlant de deux éléments de modernité dans le

travail. D’une part, l’outil informatique exploité habilement accélère les choses, il permet de les diffuser aussi. Il libère ainsi du temps pour l’acte de juger. D’autre part, le travail collectif converge vers une harmonie juridique cohérente attendue par tous les justiciables.

 

C2M

 

Retrouvez cette audience solennelle dans le Journal Spécial des Sociétés n° 31 du19 avril 2017

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