Vendredi 24 mars, à 10 h 30, se
tenait en salle d’audience numéro 1 du palais de justice de Meaux, l’audience solennelle
d’installation de son nouveau président, Bertrand Menay. La procureure de la République,
Dominique Laurens, a donné un sens particulier à l’événement. Pour elle, « la vie d’une juridiction est
ainsi comme une vie de famille qui s’agrandit à nouveau après avoir
vu partir un de ses membres ». Elle a ensuite énuméré les défis actuels à relever
pour le tribunal et affirmé la participation du parquet à cet objectif. La procureure
voit en Bertand Menay un homme au parcours riche, pétri de qualités, et se réjouit
de partager la dyarchie en sa compagnie.
Catherine Descamps, Première
vice-présidente, présidente par intérim, a rendu hommage au président sortant,
Jean-Pierre Ménabé, nommé à la tête de la cour d’appel de Nancy, avant de présenter
« l’expérience
solide et diversifiée » de son successeur. Elle a également vanté l’utilité d’une
structure mouvante et adaptable, profitable à l’intelligence des juridictions.
Le président installé a défini sa
responsabilité. Il a une idée précise de sa mission de chef de cour et se veut « attentif à chacun et attentif à
l’ensemble pour garantir l’indépendance de la décision ». Bertrand Menay attend des juges
: « écoute
et respect du justiciable et des auxiliaires de justice, maintien des compétences,
application de la loi sans dénaturation et diligence ». Il compte agir pour délivrer une
justice de qualité reconnue.
Par ailleurs, le président du
tribunal de grande instance de Meaux s’inquiète de l’ombre qui plane au-dessus
des palais de justice en matière de décision budgétaire. Il ne souhaite pas que
le pouvoir de gestions des juridictions revienne à des administrations externes
et échappe aux magistrats tout à fait aptes et compétents.
Bertrand Menay a conclu ses
propos en parlant de deux éléments de modernité dans le
travail. D’une part, l’outil
informatique exploité habilement accélère les choses, il permet de les diffuser
aussi. Il libère ainsi du temps pour l’acte de juger. D’autre part, le travail
collectif converge vers une harmonie juridique cohérente attendue par tous les justiciables.
C2M
Retrouvez
cette audience solennelle dans le Journal Spécial des Sociétés n° 31 du19 avril
2017
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