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Prix de l’innovation des avocats Relation-Clients 2018 - Legal Pilot, grand vainqueur de cette 5e édition

Prix de l’innovation des avocats Relation-Clients 2018 - Legal Pilot, grand vainqueur de cette 5e édition
Publié le 17/04/2018 à 14:10

Le 22 mars dernier se tenait la cérémonie de remise du Prix de l’innovation des avocats Relation-Clients 2018. Organisé par le Village de la justice, ce prix vise à distinguer « chaque année, des cabinets pour leurs innovations ayant permis de créer de la valeur ajoutée pour leurs clients (nouvelle prestation, modes de facturation, outils de suivi de la relation…) ». Pour cette 5e édition, c’est la même innovation, Legal Pilot, qui a remporté à la fois le Prix du Jury et le Prix du Public ; une première depuis la création de cette distinction.


 


« Remettre le client au centre de la prestation juridique et de répondre plus agilement à ses besoins », tel est l’objectif de Legal Pilot, la « plateforme de modélisation et d’automatisation des documents juridiques » qui a fait coup double le 22 mars dernier. À l’occasion de la cérémonie de remise du Prix de l’innovation des avocats Relation-Clients 2018, l’innovation des cabinets Mags les Avocats et Shift Avocat, respectivement représentée par Marie-Alice Godot Sorine et Gérald Sadde, avocats cofondateurs, s’est vue distinguée à deux reprises, tant par le jury que le public –  une première depuis le lancement du prix. Cette innovation, qui a « convaincu le jury par la modernité de [votre] l’offre et par sa pluridisciplinaité », pour reprendre les mots de Valéry Lontchy, fondatrice du cabinet Legalix Avocats et lauréate du Prix du Jury 2017, s’est singularisée parmi les dix-huit candidats et six finalistes.


« Cette année, le prix prend une nouvelle ampleur, car la technologie entre dans la relation entre l’avocat et son client ; il va falloir penser à une relation tripartite entre l’avocat, le robot, l’intelligence artificielle et son client » a déclaré Raphaël Cottin, du cabinet Pomelaw, membre du jury 2018 et lauréat 2017.


Le cofondateur du Village de la justice, Christophe Albert, a assuré lui aussi qu’il s’agissait d’une très belle édition, « sans usure » avec un « niveau de maturité d’innovation assez haut ».


La présidente du Conseil national des barreaux – et ancienne membre du Jury 2017 – Christiane Féral-Schuhl a également exprimé son enthousiasme : « J’ai envie que les avocats soient conquérants et montrent leur capacité à occuper le terrain de l’innovation. Soyons fiers de ce qui a déjà été fait. »


 


Legal Pilot, un logiciel créé par Des avocats


Legal Pilot – déjà soutenu par l’incubateur du barreau de Lyon – est l’offre numérique de deux cabinets d’avocats spécialisés dans l’accompagnement des startups. Ce logiciel de modélisation et d’automatisation des documents juridiques propose une offre 100 % digitale à destination des start-ups qui peuvent ainsi y « rédiger et imprimer en quelques minutes le document juridique dont elles ont besoin » assure sa cofondatrice Marie-Alice Godot Sorine. Celle-ci explique que le client peut l’utiliser en mode « autopilote – solution 100 % logiciel – ou copilote avec un avocat du cabinet qui l’assiste ». La différence de prix de ces services étant de de 1 à 10 (de 99 à 999 euros), cela permet au cabinet de s’adapter au portefeuille de son client.


« L’outil s’insère au sein des process internes de l’entreprise ou des cabinets d’avocats » détaille aussi Gérald Sadde, cofondateur de Legal Pilot. Cette plateforme permet « de développer des services nouveaux, originaux, qui replacent l’avocat au cœur même de l’entreprise » assure-t-il. Maître Marie-Alice Godot Sorine, dans la vidéo de présentation du projet, précise : « Surtout nous sommes acteurs de la transformation numérique de notre profession pour refuser notre uberisation ». Prouvant que la profession est capable d’offrir aux clients les services digitaux dont ils ont besoin, Maître Sadde garantit que les premiers résultats sont prometteurs « et devraient permettre d’augmenter la rentabilité d’au moins 20?% en 2018 ».


Maître Godot Sorine s’est dite très contente de ces distinctions et y voit la « reconnaissance de deux années de travail ».


 


Constance Périn


 

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