Après des mois de discussions, le projet de « loi travail » est entré dans sa phase parlementaire à l’Assemblée Nationale, et ce jusqu’au
17 mai 2016, date prévue du vote par les députés. Les débats s’annoncent rudes
après le dépôt de 5 000 amendements, mais au-delà des enjeux politiques au cœur
de ce projet, la « loi travail » témoigne de la volonté du Gouvernement de redresser la
situation économique du pays. Par ailleurs, chaque semaine ses membres animent
des manifestations pédagogiques nécessaires pour expliquer leurs choix
politiques et économiques depuis quatre ans. En l’occurrence, jeudi 21 avril
2016, le centre Pierre Mendès-France au sein du Ministère de l’économie et du
numérique organisait un séminaire sur les groupements d’employeurs. À la
recherche de solutions pour enrayer notre taux national de chômage à plus de 10
%, même si ce dernier a légèrement fléchi au mois demars, ce type d’entité
apparaît comme un espoir digne d’étude. Les spécialistes du sujet, issus du
monde universitaire tels que Bernard Gazier, professeur émérite de sciences
économiques à l’Université Paris 1 et Jean-Yves Kerbourc’h, professeur à la faculté
de droit de Nantes, ou du Ministère de l’économie comme Martine Pinville, Secrétaire
d’Etat chargée du commerce, et Laurent Duclos, chef adjoint du département des
synthèses à la délégation générale de l’emploi, se sont donc relayés à la
tribune pour convaincre l’auditoire de toutes les qualités qu’ils attribuent à
ces groupements associatifs. Cet outil ancien mais peu usité, mériterait selon
eux, de se répandre davantage parce qu’ils le perçoivent comme un moyen
efficace à exploiter dans la politique de l’emploi.
Myriam de Montis
Retrouvez
notre dossier consacré aux groupements d’employeurs dans le Journal Spécial des
Sociétés n° 35 du 4 mai 2016
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