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Entretien avec Hubert Tondeur et Christian Scholer - co-rapporteurs du 71e Congrès de l’Ordre des experts-comptables

Entretien avec Hubert Tondeur et Christian Scholer - co-rapporteurs du 71e Congrès de l’Ordre des experts-comptables
Publié le 22/09/2016 à 16:40

Le 71e Congrès de l’Ordre des experts-comptables se tiendra à Bruxelles du 28 au 30 septembre prochain. Cette année, ce dernier portera sur l’expert-comptable et l’expert fiscal, deux matières interconnectées, l’une ne pouvant se comprendre sans l’autre. Rencontre avec ses deux co-rapporteurs, Hubert Tondeur et Christian Scholer.


« Expert-comptable, expert-fiscal » sera le fil rouge du prochain congrès. Pourquoi ce thème ? L’expert-comptable deviendrait-il de plus en plus expert et de moins en moins comptable ?


Après des thèmes sur l’organisation des cabinets, le 71e Congrès de l’Ordre portera sur des sujets techniques que sont la comptabilité et la fiscalité, deux matières interdépendantes, au cœur du métier d’expert-comptable. Il est important de mettre en avant les atouts dont disposent les experts-comptables en raison de leur vision transverse des sujets comptables et fiscaux. Ils mettent leurs compétences dans ces deux domaines complémentaires au service des entreprises et des particuliers. Le congrès veut adresser ce message fort à la profession : les fondamentaux de la fiscalité, totalement interconnectés avec la comptabilité, sont un élément de valeur ajoutée et de différenciation permettant de développer l’activité de conseil de la profession.


Face à l’ubérisation, la profession doit se tourner vers le marché du conseil (estimé à 5,5?milliards pour les experts-comptables). Quel regard portez-vous sur la partie fiscale de ce marché ?


La transition numérique, qui est un véritable défi pour la profession, impose dès aujourd’hui aux experts-comptables de faire évoluer et de développer leurs offre de services, pour donner une place de plus en plus importante au conseil notamment dans le domaine comptablo-fiscal. Pour Philippe Arraou, président du CSOEC, « les cabinets ont tout intérêt à faire évoluer leur offre en intégrant ces outils ». C’est pourquoi après quatre années de congrès axés sur l’organisation de la profession, les ressources humaines, ses outils, etc., 2016?sera consacrée au cœur du métier de l’expert-comptable que sont la comptabilité et la fiscalité. Il y a demande forte de la part des confrères pour revenir à des fondamentaux techniques avec des approches pragmatiques et opérationnelles sur ces pratiques professionnelles.



Pourquoi était-ce important de choisir Bruxelles ? La profession a-t-elle des propositions d’évolution comptables et fiscales auprès des instances européennes ?


Bruxelles prend des décisions fiscales qui impactent quotidiennement nos clients. Ce congrès symbolise à la fois l’influence que la profession veut avoir sur ces décisions fiscales et comptables et cette ouverture de la profession sur l’international. De nombreux instituts étrangers seront invités et un certain nombre de conférences seront traduites en plusieurs langues en simultané. (…)

 

Propos recueillis par Clémence Thévenot

 

Retrouvez la suite de cette interview dans le Journal Spécial des Sociétés n° 71 du 21 septembre 2016


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