Le futur centre de la
Fondation Anne de Gaulle baptisé « AgorHa » intègrera 100 places
d’hébergement et un living lab. L’ouverture de ce village inédit en France est
prévue pour septembre 2024.
Les premiers coups de pioche
ont été donnés ! À Montigny-le-Bretonneux, un village inclusif dédié au
handicap cognitif ouvrira en plein cœur de la ville en septembre 2024. Baptisé
« AghorHa », le futur centre de la Fondation Anne de Gaulle, financé
à hauteur de 21 millions d’euros par les Yvelines sur les 25 millions qu’il
coûtera, s’étendra sur 7 000 m².
Ce lieu unique en France offrira
« un accompagnement en internat aux personnes déficientes
intellectuelles jusqu’à leur fin de vie ainsi que l’accès au développement des
nouvelles technologies dans le respect de leur intégrité humaine avec le
développement d’un living lab » est-il expliqué sur le site de la Fondation. Il réunira également les
deux foyers actuels de Milon-la-Forêt et Versailles.
39
places supplémentaires d’hébergement
Inédit,
ce village offrira 100 places d’hébergements pour des adules en situation de
déficience intellectuelle, soit 39 places de plus qu’actuellement. Ces places
seront organisées en unités décloisonnées, dont l’une « dédiée à l’accueil
des personnes handicapées vieillissantes ».
Par
ailleurs, l’établissement accueillera un living lab médico-social de 1 000 m² consacré aux
nouvelles technologies et solutions innovantes, « volet phare du projet
AghorHa » précise la Fondation. Il sera notamment l’un des premiers consacré à la déficience intellectuelle.
L’objectif
sera de tester des nouvelles technologiques
ainsi que des pratiques innovantes dans le
domaine de la vulnérabilité et de la dépendance. La Fondation souhaite également
aider les acteurs (particuliers, commerçants,
associations, entreprises…) à trouver des solutions pour aider à l’accueil de
personnes handicapées, rapporte le site Yvelines infos.
En parallèle, la fondation
yvelinoise développe des solutions d’habitat inclusif afin d’élargir l’offre
d’accueil sur le territoire vers les personnes handicapées encore autonomes.
Allison
Vaslin