Lancé et mis en orbite par
SpaceX le 15 avril dernier, le nanosatellite Inspire-Sat 7, élaboré dans le
département des Yvelines, aura pour mission d’étudier les changements
climatiques, préoccupation majeure des ces dernières décennies.
Lancement réussi pour le
deuxième nanosatellite conçu par le Laboratoire
atmosphères, observations spatiales (Latmos), de l’université de
Saint-Quentin-en-Yvelines (78) ! Après UVSQ-SAT, lancé le
24 janvier 2021, c’était au tour de Inspire-Sat 7 d’être mis en orbite par
SpaceX le 15 avril dernier et de rejoindre la constellation de satellites déjà
présents.
À 8h47, la fusée Falcon 9 a
décollé de la base militaire californienne de Vandenberg avec, à son bord, le
nanosatellite de 2 kilos, dont la mise en orbite héliosynchrone une heure plus
tard a été un succès, ainsi que de nouveaux équipements technologiques issus
des travaux de recherche menés par Latmos, le centre français de recherche
aérospatial et leurs partenaires académiques et industriels.
Désormais en orbite à une
altitude de 550 kilomètres, détaille le site Internet 78actu,
Inspire-Sat 7 a pour mission, au cours des prochaines années, d’observer la
Terre, le soleil et les changements climatiques en mesurant le bilan radiatif
de la planète bleue et en caractérisant l’ionosphère (couche supérieure de
l’atmosphère terrestres ionisée par les rayons UV solaires, ndlr). Des
observations qui viendront compléter celles du premier nanosatellite qui, à ce
jour, a produit plus de 10 millions de données.
Par ailleurs, cette mission a
pour dessein de former des étudiants aux métiers de l’ingénierie spatiale, un
objectif primordial pour le « deuxième département d’aéronautique de
France avec 1 000 chercheurs, 39 000 étudiants et 11 000 emplois
dans le domaine », a rappelé le vice-président à l’enseignement
supérieur, la recherche, l’industrie et les technologies, Nicolas Dainville.
Allison
Vaslin