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(78) Une deuxième nanosatellite yvelinois a été mis en orbite pour l'étude du climat

(78) Une deuxième nanosatellite yvelinois a été mis en orbite pour l'étude du climat
@Stocklib - titoOnz
Publié le 27/04/2023 à 18:17

Lancé et mis en orbite par SpaceX le 15 avril dernier, le nanosatellite Inspire-Sat 7, élaboré dans le département des Yvelines, aura pour mission d’étudier les changements climatiques, préoccupation majeure des ces dernières décennies.

Lancement réussi pour le deuxième nanosatellite conçu par le Laboratoire atmosphères, observations spatiales (Latmos), de l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines (78) ! Après UVSQ-SAT, lancé le 24 janvier 2021, c’était au tour de Inspire-Sat 7 d’être mis en orbite par SpaceX le 15 avril dernier et de rejoindre la constellation de satellites déjà présents.

À 8h47, la fusée Falcon 9 a décollé de la base militaire californienne de Vandenberg avec, à son bord, le nanosatellite de 2 kilos, dont la mise en orbite héliosynchrone une heure plus tard a été un succès, ainsi que de nouveaux équipements technologiques issus des travaux de recherche menés par Latmos, le centre français de recherche aérospatial et leurs partenaires académiques et industriels.

Désormais en orbite à une altitude de 550 kilomètres, détaille le site Internet 78actu, Inspire-Sat 7 a pour mission, au cours des prochaines années, d’observer la Terre, le soleil et les changements climatiques en mesurant le bilan radiatif de la planète bleue et en caractérisant l’ionosphère (couche supérieure de l’atmosphère terrestres ionisée par les rayons UV solaires, ndlr). Des observations qui viendront compléter celles du premier nanosatellite qui, à ce jour, a produit plus de 10 millions de données.

Par ailleurs, cette mission a pour dessein de former des étudiants aux métiers de l’ingénierie spatiale, un objectif primordial pour le « deuxième département d’aéronautique de France avec 1 000 chercheurs, 39 000 étudiants et 11 000 emplois dans le domaine », a rappelé le vice-président à l’enseignement supérieur, la recherche, l’industrie et les technologies, Nicolas Dainville.

 

Allison Vaslin

 

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