Lors de sa visite à Plaisir le 9 mars dernier, la
Première ministre a reconnu le travail de cette maison de santé et a rappelé
les principales mesures du plan Égalité 2027 présenté deux jours auparavant,
dont la mise en place de lieux similaires dans chaque département.
Au lendemain de la journée des droits des femmes,
le 9 mars dernier, la Première ministre Élisabeth Borne a visité la Maison
Calypso, une structure de prise en charge des femmes victimes de violences, installée
sur l’un des sites du centre hospitalier de la ville de Plaisir, dans les
Yvelines.
Parmi les missions de cet établissement,
l’accompagnement de femmes victimes de mutilations sexuelles et la prévention
et de l’éducation affective et sexuelle. La Maison Calypso fait notamment
office de centre de santé sexuelle où les femmes peuvent rencontrer des
professionnels répondant à toutes leurs questions, est-il précisé sur le site
de la structure.
Pour chaque mission, une équipe médicale est
disposée à accueillir et conseiller ces femmes via un accompagnement humain et
médical. Un exemple que la Première ministre souhaiterait voir appliqué dans
chaque département.
La lutte contre les violences
faites aux femmes : un axe majeur du plan Égalité 2027
À l’occasion de sa visite, la première ministre a
rappelé quelques mesures du Plan interministériel pour l’égalité entre les
femmes et les hommes (2023-2027) présenté le 7 mars 2023, dit plan Égalité
2027, à savoir le « Pack nouveau départ » – déjà lancé dans le
Val-d’Oise –, la mise en place d’une maison des femmes dans chaque département,
le plan contre l’endométriose et le remboursement des protections périodiques réutilisables pour les femmes de moins de 25
ans par la Sécurité sociale, et ce dès l'année prochaine.
Élisabeth Borne a cependant précisé, lors
d’une interview publiée sur le site du gouvernement, qu’il « fallait
aller plus loin [à travers ce plan] », lequel s’articule autour de quatre axes : la culture d’égalité,
l’égalité professionnelle, la santé des femmes et la lutte contre les violences
faites aux femmes, la « base » de ce projet, a-t-elle
expliqué.
La Première ministre a
également apporté son soutien à l’inscription du droit à l'avortement dans la
Constitution par le biais d’un projet de loi constitutionnel annoncé par le
président Emmanuel Macron lors de l’hommage à Gisèle Halimi, le 8 mars dernier.
Allison
Vaslin