Lancée le 24 octobre 2022, la
5e édition du Curious Lab’, associée au département des Hauts-de-Seine, a
proposé à des étudiants 21 défis à relever. Développement durable,
participation citoyenne ou encore jeunesse font partie des problématiques dont
s’est emparée la première vague de finalistes. Compte rendu.
Pour la 5e édition
du Curious Lab' (laboratoire départemental d’innovation territoriale), onze
communes du département des Hauts-de-Seine ont lancé 21 défis d'innovation
territoriale aux étudiants d’écoles partenaires afin d’imaginer des solutions
concrètes afin de rendre leur territoire plus innovant et attractif. Pour la
première fois, le Département a également mis au défi les étudiants sur la
problématique de la participation de la jeunesse à la vie publique.
Ainsi, le 13 janvier dernier,
les étudiants ont présenté leurs travaux devant les élus locaux, mettant fin à
plusieurs semaines de labeur entre enquête de terrain, benchmark et
rédaction d’une synthèse récapitulant les orientations majeures de leur projet.
Parmi les propositions :
la construction d’une ludothèque à Châtenay-Malabry et d’un espace citoyen à
Suresnes. Toutefois, les projets doivent encore être validés par les communes
concernées avant d’être lancés. Ces dernières pourront notamment bénéficier
d’un soutien financier du Département à hauteur de 100 000 euros pour
mener à terme les démarches engagées.
Des opportunités pour les
communes et les étudiants
Au-delà d’apporter des
solutions innovantes au territoire, ce
travail permet aux étudiants de mettre leur créativité à profit, de découvrir
les différentes administrations et métiers de la fonction publique, et de
guider ou conforter leurs orientations.
« En tant qu’élue
d’une petite commune des Yvelines, j’avais déjà un pas dans une collectivité », témoigne auprès du Département Jade, étudiante en alternance chez un
fournisseur d’énergies renouvelables. « À défaut, le Curious Lab’ a surtout
conforté chez moi une vocation : œuvrer à la protection de
l’environnement. »
Marianne, étudiante en master
2, ajoute de son côté: « Ce concours
m’a apporté une première confrontation avec le métier de chargé de projet en
cabinet de conseil. Un objectif annexe consistait à muscler la
politique jeunesse de la ville, essentiellement axée sur la petite enfance.
Grâce à des études de cas, prenant modèle sur les pays scandinaves, nous avons
pu construire un projet viable, en parfaite autonomie », a rapporté le site du Département.
Un projet gagnant-gagnant
pour les étudiants et les communes !
Allison
Vaslin