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(93) Stade de France : 25 ans et tous ses bancs

(93) Stade de France : 25 ans et tous ses bancs
Publié le 07/02/2023 à 17:58

Matchs de foot, concerts, courses de chars, athlétisme… En un quart de siècle, le Stade de France a accueilli nombre de monstres sacrés et de performances spectaculaires, de larmes et de cris de joie. À l’occasion de cet anniversaire, retour sur son histoire ainsi que sur les événements phares qui ont marqué le plus grand stade français et l’une des plus vastes scènes d’Europe.

25 ans, déjà. Le 28 janvier, le plus grand stade français a célébré un quart de siècle d’histoire. Et si l’on revenait en arrière ? En 1992, la Fédération internationale de football (FIFA) choisit la France pour organiser la Coupe du monde de football de 1998, mais à une condition : construire un stade de 80 000 places assises et couvertes, le Parc des Princes ayant été jugé trop petit pour accueillir un tel événement.

Fort d’un permis de construire délivré le 30 avril 1995, le projet de chantier des agences d’architectes M.Z.R.C. – choisi par le Premier ministre de l’époque, Edouard Balladur, en 1994 – débute. Voilà plus de 70 ans que l’État français n’a pas construit de stade olympique...

S’ensuivent trois années de travaux pour faire du Stade de France le plus grand stade de l’Hexagone, avec plus de 80 000 places assises dont 25 000 places mobiles ; une première mondiale en 1997. Son architecture complexe en forme elliptique, inspirée du Worldport de la compagnie aérienne américaine Pan Am à l'aéroport international de New York-John F. Kennedy, est l’une des caractéristiques de ce stade d’envergure.

Le 28 janvier 1998, le stade est finalement inauguré par le président de la République en fonction, Jacques Chirac, lors de la rencontre France-Espagne. Une inauguration en grande pompe marquée par un premier but du joueur de foot Zinedine Zidane qui permettra la victoire de son équipe (1-0) dans la compétition. Un beau début pour ce stade dionysien dont les bancs ne désemplissent pas.

Un stade pluridisciplinaire

Larmes, cris, joie, déception : en 25 ans, le Stade de France a vu passer toutes les émotions, au fil des quelque 550 événements qui s’y sont déroulés. Et si le premier but de Zidane a été le marqueur historique de l’inauguration du Stade, la victoire du pays hôte de la Coupe du monde en juillet 1998 en a été la continuité.

Par la suite, le stade a accueilli de nombreuses finales sportives, à l’instar de celle de la Coupe de France, de la Coupe de la Ligue de football ou bien de la Ligue des Champions (2000 et 2006), sans oublier l’Euro 2016.

Seulement du foot au Stade de France ? Que nenni ! En 2003, son enceinte a hébergé les Championnats du monde d’athlétisme : à cette occasion, plus de 1 600 athlètes issus de 198 nations ont participé aux 46 épreuves du programme. Le stade a aussi vu des compétitions automobiles être organisées sur un circuit provisoire. Nouveauté : depuis quelques années, la structure s’équipe pour devenir un lieu emblématique de l’e-sport.

Quant à la prochaine grande échéance, c’est bien sûr l’accueil des épreuves d’athlétisme et de rugby à sept pour les JO d’été de 2024. En attendant, l’arène accueillera, le samedi 28 octobre 2023, sa deuxième finale de Coupe du monde de rugby, après celle de 2007 qui avait vu triompher l’Afrique du Sud face à l’Angleterre.

La musique très présente

Côté concerts, le Stade de France aura vu et revu des grandes figures se produire sur ses pelouses pour un public toujours ardent. Et le premier groupe à s’y être produit n’est pas des moindres, puisqu’il s’agit des Rolling Stones, quelques mois après son inauguration. Le groupe est revenu à cinq reprises, et s’est notamment produit une dernière fois au Stade de France pour y faire ses adieux. D’autres artistes internationaux sont venus faire trembler les tribunes, dont Céline Dion, les Red Hot Chili Pepper, U2, Prince, Muse, Metallica, Lady Gaga ou encore Beyoncé, qui viendra se reproduire, en solo cette fois, en mai 2023. En revanche, le roi de la pop n’aura pas foulé cette scène mythique.

Côté artistes français, Johnny Hallyday a mis le feu à Saint-Denis à neuf reprises, Mylène Farmer – première chanteuse française à se produire au Stade de France – est quant à elle venue faire danser les tribunes avec quatre concerts, dont les places se sont écoulées en un temps record. Mais le Stade a également ouvert son arène à la série de concerts de hip hop Urban Peace, au DJ David Guetta, au groupe Indochine – revenu en 2022 –, ainsi qu’à des rappeurs tels que Booba ou Soprano.

Dans les prochains mois, d’autres grandes figures et événements sportifs auront lieu dans son enceinte et continueront d’écrire son histoire en chiffres et en émotions.

 

Allison Vaslin

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