Signée le 24 juillet par la
bâtonnière Yolaine Bancarel, ce texte vise à défendre et protéger les droits de
ceux qui entrent dans la profession d’avocat et « se heurtent souvent à
la précarité financière et à la solitude ».
Emboîtant le pas de son
homologue de Nice, le barreau du Val-de-Marne vient de signer, le 24 juillet
dernier, la Charte internationale des droits du jeune avocat
(CIDJA). C’est le second barreau francilien après Versailles et le 13e
barreau français à y souscrire, sa bâtonnière Yolaine Bancarel ayant paraphé le
texte en présence de la présidente de l’UJA du Val-de-Marne Eva Bergamaschi et
du représentant de la FNUJA Niels Bernardin.
Rédigée en 2022 par la
Fédération nationale des unions de jeunes avocats (FNUJA) à l’occasion de son
congrès annuel, la Charte rappelle que si le rôle des avocats est de défendre
des intérêts juridiques de leurs clients, leurs devoirs « ne peuvent se
concevoir que s’[ils] bénéficient eux-mêmes de droits et de libertés. C’est
pourquoi il revient à tout État d’assurer leur protection », peut-on
lire en préambule.
22 articles pour réaffirmer
les droits des jeunes avocats
En signant la CIDJA, le
barreau s’est engagé « à promouvoir, défendre et mettre en œuvre les
principes contenus dans la présente charte » au travers de ses 22
articles, afin de protéger les jeunes avocats « qui se heurtent le plus
souvent à la précarité financière et à la solitude en plein exercice »
dans leurs premières années d’exercice au niveau européen et international, pointe
le barreau val-de-marnais sur son site internet.
L’article premier indique que
chaque signataire doit encourager les échanges entre les jeunes avocats
eux-mêmes, ainsi qu’avec leurs instances représentatives « dans le but
de venir en aide à tout Jeune Avocat qui serait inquiété à l’occasion de
l’exercice de sa profession ».
Le texte encourage également
les signataires à s’engager dans la protection de tout jeune avocat qui serait
« inquiété à l’occasion de sa profession », mais aussi à veiller
à ce qu’il ne subisse aucune discrimination, perçoive une « juste
rémunération », bénéficie de moyens matériels lui permettant d’exercer
sa profession et puisse participer à des formations, entre autres
recommandations.
Entrée en vigueur au barreau
du Val-de-Marne le lendemain de sa signature, la charte a vocation à être
signée par le plus de barreaux et associations possibles, aussi bien en France
qu’à l’étranger. La FNUJA rappelle sur ses réseaux que les adhésions doivent se
poursuivre « en vue de la saisine du Conseil de l’Europe », ce
afin de faire adopter le texte par tout le continent européen.
Allison
Vaslin