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(94) Le barreau du Val-de-Marne, nouveau signataire de la Charte internationale des droits du jeune avocat

(94) Le barreau du Val-de-Marne, nouveau signataire de la Charte internationale des droits du jeune avocat
Publié le 06/08/2024 à 16:54

Signée le 24 juillet par la bâtonnière Yolaine Bancarel, ce texte vise à défendre et protéger les droits de ceux qui entrent dans la profession d’avocat et « se heurtent souvent à la précarité financière et à la solitude ».

Emboîtant le pas de son homologue de Nice, le barreau du Val-de-Marne vient de signer, le 24 juillet dernier, la Charte internationale des droits du jeune avocat (CIDJA). C’est le second barreau francilien après Versailles et le 13e barreau français à y souscrire, sa bâtonnière Yolaine Bancarel ayant paraphé le texte en présence de la présidente de l’UJA du Val-de-Marne Eva Bergamaschi et du représentant de la FNUJA Niels Bernardin.

Rédigée en 2022 par la Fédération nationale des unions de jeunes avocats (FNUJA) à l’occasion de son congrès annuel, la Charte rappelle que si le rôle des avocats est de défendre des intérêts juridiques de leurs clients, leurs devoirs « ne peuvent se concevoir que s’[ils] bénéficient eux-mêmes de droits et de libertés. C’est pourquoi il revient à tout État d’assurer leur protection », peut-on lire en préambule.

22 articles pour réaffirmer les droits des jeunes avocats

En signant la CIDJA, le barreau s’est engagé « à promouvoir, défendre et mettre en œuvre les principes contenus dans la présente charte » au travers de ses 22 articles, afin de protéger les jeunes avocats « qui se heurtent le plus souvent à la précarité financière et à la solitude en plein exercice » dans leurs premières années d’exercice au niveau européen et international, pointe le barreau val-de-marnais sur son site internet.

L’article premier indique que chaque signataire doit encourager les échanges entre les jeunes avocats eux-mêmes, ainsi qu’avec leurs instances représentatives « dans le but de venir en aide à tout Jeune Avocat qui serait inquiété à l’occasion de l’exercice de sa profession ».

Le texte encourage également les signataires à s’engager dans la protection de tout jeune avocat qui serait « inquiété à l’occasion de sa profession », mais aussi à veiller à ce qu’il ne subisse aucune discrimination, perçoive une « juste rémunération », bénéficie de moyens matériels lui permettant d’exercer sa profession et puisse participer à des formations, entre autres recommandations.

Entrée en vigueur au barreau du Val-de-Marne le lendemain de sa signature, la charte a vocation à être signée par le plus de barreaux et associations possibles, aussi bien en France qu’à l’étranger. La FNUJA rappelle sur ses réseaux que les adhésions doivent se poursuivre « en vue de la saisine du Conseil de l’Europe », ce afin de faire adopter le texte par tout le continent européen.

Allison Vaslin

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