Objectif de ce texte signé
le 9 janvier dernier par Sophie Thibault, préfète du Val-de-Marne, et Olivier
Capitanio, président du Département : mettre en place des actions en
faveur des citoyens en situation précaire visant à faciliter certaines
procédures et à permettre notamment l’accès aux soins.
Sophie Thibault et Olivier
Capitanio ont signé, lundi 9 janvier, la nouvelle convention d’appui à la lutte
contre la pauvreté et l’accès à l’emploi 2022-2023. Adopté lors de la
Commission permanente du Conseil départemental du 17 octobre 2022, ce document,
qui porte sur la période allant de juillet 2022 à juin 2023, sera prolongé via
un avenant jusqu’à décembre 2023.
Objectif du texte tout juste
signé : garantir l’égalité des chances à tous les Val-de-Marnais – familles,
étudiants, personnes en situation de précarité – via des actions concrètes visant
à faciliter certaines procédures et à permettre notamment l’accès aux soins. La
convention s’inscrit dans le prolongement de la stratégie nationale de
prévention et de lutte contre la pauvreté lancée en septembre 2018 par le président
de la République.
À l’appui de cette
initiative, l’État a apporté son soutien. En effet, au-delà des mesures mises
en place au niveau national, la nouvelle convention départementale permet au
Département du Val-de-Marne de bénéficier d’un soutien de l’État à hauteur de 3 383 436 €
au titre de l’année 2022, sur un budget global de 13 765 770 €
déjà engagé par le Département.
De nouvelles places de
crèches et le développement de logements-relais
Parmi les sept actions-socle
communes aux départements, il est prévu la construction de protocoles pour le
traitement des situations d’enfants en bidonvilles, d’aider à l’insertion par
la mise en œuvre d’une « garantie d’activité départementale », d’aider
à la formation des travailleurs sociaux et de proposer des actions spécifiques
sur le développement de la mobilité des demandeurs d’emploi.
De son côté, le département du
Val-de-Marne s’engage dans des actions d’initiative à destination des familles
en prévoyant des places de crèches et des haltes garderies pour des familles en
voie d’insertion, ou encore le développement de logements-relais pour les
femmes et enfants victimes de violences intra-familiales entre autres, mais
aussi à destination des jeunes avec le développement des Comités locaux pour le
logement autonome des jeunes et d'un réseau de santé pour les étudiants de l'université
Paris Est Créteil.
Pour les enfants et jeunes
faisant l’objet d’une mesure d’urgence et placés dans les foyers départementaux
de l’aide sociale à l’enfance (ASE), la mise en place de parcours de soin pour
les adolescents accueillis en foyers d'urgence de l’ASE et la prévention du
décrochage scolaire lié à une mesure d'urgence seront prévues. Quant aux
allocataires du RSA et les « grands exclus », le Département s’engage
à structurer la démarche de participation citoyenne.