Ce dispositif lancé le 3 mars
2023 s’adresse aux femmes battues dans le but de faciliter leur séparation d’un
conjoint violent et d’effectuer pour elles les démarches nécessaires. Le département
du Val-d’Oise est le premier à l’expérimenter, avant une extension nationale
d’ici janvier 2026.
Initialement prévu pour le
tout début de l’année 2023, le « Pack nouveau départ » a finalement
été lancé le vendredi 3 mars dernier dans le Val-d’Oise par Isabelle Rome,
ministre chargée de l’Égalité femmes-hommes, qui l’a annoncé sur Twitter.
Le département du Val-d’Oise est
le premier territoire à expérimenter ce dispositif, qui sera progressivement
déployé par la suite dans quatre autres territoires, avant d’être élargi au
reste de la France en janvier 2026.
Pour mener à bien ce projet,
le département sera accompagné de manière « renforcée par la Délégation
interministérielle à la Transformation publique » pendant trois mois,
précise le site du ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les
hommes, et ce afin de définir « les conditions de réussite »
en tenant compte des spécificités propres au territoire.
Des référents pour effectuer
toutes les démarches
En complément de dispositifs
déjà existants, ce Pack nouveau départ vise à assurer l’accompagnement global
nécessaire à la séparation puis à la reconstruction personnelle des femmes
victimes de violences conjugales, comme le précise un communiqué.
Dans le but d’améliorer le
traitement de la parole des victimes ainsi que leur protection, ce pack a également
pour but de leur faciliter l’accès aux informations et aux aides souvent
méconnues. Les victimes peuvent ainsi se présenter auprès d’une association, un
médecin, la police ou encore le/la maire de la ville qui signaleront pour elles
leur situation et contacteront un référent ; dans le cas du Val-d’Oise,
c’est la CAF qui occupe ce rôle.
« Je ne veux plus
qu’elles aient à frapper à toutes les portes avant de faire face à une montagne
qui les ferait renoncer », s’est exprimée Isabelle Rome sur France
2. C’est pourquoi ce sont les référents qui feront les démarches
nécessaires, en déclenchant auprès des autres partenaires « toutes les
aides dont la victime peut avoir besoin ». Cela peut passer notamment
par le versement d’une allocation de type RSA, un accompagnement psychologique et
un hébergement.