ACTUALITÉ ÎLE-DE-FRANCE

(95) Le Val-d’Oise, premier territoire pilote du « Pack nouveau départ » destiné aux femmes victimes de violences conjugales

(95) Le Val-d’Oise, premier territoire pilote du « Pack nouveau départ » destiné aux femmes victimes de violences conjugales
Publié le 07/03/2023 à 15:51

Ce dispositif lancé le 3 mars 2023 s’adresse aux femmes battues dans le but de faciliter leur séparation d’un conjoint violent et d’effectuer pour elles les démarches nécessaires. Le département du Val-d’Oise est le premier à l’expérimenter, avant une extension nationale d’ici janvier 2026.

Initialement prévu pour le tout début de l’année 2023, le « Pack nouveau départ » a finalement été lancé le vendredi 3 mars dernier dans le Val-d’Oise par Isabelle Rome, ministre chargée de l’Égalité femmes-hommes, qui l’a annoncé sur Twitter.

Le département du Val-d’Oise est le premier territoire à expérimenter ce dispositif, qui sera progressivement déployé par la suite dans quatre autres territoires, avant d’être élargi au reste de la France en janvier 2026.

Pour mener à bien ce projet, le département sera accompagné de manière « renforcée par la Délégation interministérielle à la Transformation publique » pendant trois mois, précise le site du ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, et ce afin de définir « les conditions de réussite » en tenant compte des spécificités propres au territoire.

Des référents pour effectuer toutes les démarches

En complément de dispositifs déjà existants, ce Pack nouveau départ vise à assurer l’accompagnement global nécessaire à la séparation puis à la reconstruction personnelle des femmes victimes de violences conjugales, comme le précise un communiqué.

Dans le but d’améliorer le traitement de la parole des victimes ainsi que leur protection, ce pack a également pour but de leur faciliter l’accès aux informations et aux aides souvent méconnues. Les victimes peuvent ainsi se présenter auprès d’une association, un médecin, la police ou encore le/la maire de la ville qui signaleront pour elles leur situation et contacteront un référent ; dans le cas du Val-d’Oise, c’est la CAF qui occupe ce rôle.

« Je ne veux plus qu’elles aient à frapper à toutes les portes avant de faire face à une montagne qui les ferait renoncer », s’est exprimée Isabelle Rome sur France 2. C’est pourquoi ce sont les référents qui feront les démarches nécessaires, en déclenchant auprès des autres partenaires « toutes les aides dont la victime peut avoir besoin ». Cela peut passer notamment par le versement d’une allocation de type RSA, un accompagnement psychologique et un hébergement.

 

 

0 commentaire
Poster

Nos derniers articles