Cette
session, organisée mi-novembre par l’École de formation des barreaux et l’École
nationale de la magistrature, avait pour ambition de former les professionnels
du droit aux jetons non fongibles avec une approche transversale et pratique.
Le
16 novembre, l'École de formation des barreaux (EFB) a accueilli à
Issy-les-Moulineaux une journée co-organisée avec l'École nationale de la
magistrature (ENM), consacrée aux « enjeux juridiques des NFT » et à
destination des professionnels du droit. Objectifs : « appréhender l’impact
» de ces actifs numériques dans les différents domaines du droit et «
saisir leur portée en tant que potentiels outils juridiques des relations
contractuelles ».
Des
tables rondes et des ateliers pratiques
L’événement,
introduit par Julie Couturier, bâtonnière du barreau de Paris et présidente du
conseil d’administration de l’EFB, et Nathalie Roret, directrice de l’ENM, a
fait la part belle aux tables rondes favorisant l’interaction autour de
plusieurs sujets phares : appréhension des jetons non fongibles par le droit
financier et le droit fiscal, enjeux en droit de la consommation et en droit du
travail, perspectives européennes… Maîtres de conférences, avocats et
directeurs juridiques sont intervenus pour débattre sur ces thématiques
d’actualité. Rémi Ozcan, président de la Fédération Française des
Professionnels de la Blockchain, a également participé aux échanges.
Une
partie de l’après-midi a quant à elle été dédiée à des ateliers et workshops de
mise en pratique, animés par des dirigeants de start-up utilisant la blockchain
et les NFT pour développer leurs produits et services, autour de la création de
portefeuille blockchain et de l’achat de jetons non fongibles, de l’audit
technique de ces derniers ou encore de la découverte de leurs hologrammes.
La
journée s’est terminée par une vente aux enchères caritative d’œuvres NFT au
profit de l’association Avocats sans Frontières, ONG qui promeut les droits
humains et l'accès à la justice. Une vingtaine d’œuvres, offertes par leurs
artistes, ont été vendues, permettant de récolter plus de 7 500 euros.