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Conseil économique, social et environnemental - Rapport annuel sur l'état de la France

Conseil économique, social et environnemental  - Rapport annuel sur l'état de la France
Publié le 11/07/2018 à 09:53

L’assemblée de la société civile organisée a voté, le 12 juin 2018, le Rapport annuel sur l’état de la France (RAEF). Unique saisine obligatoire du Conseil économique, social et environnemental (CESE), ce rapport ne connaît pas d’équivalent à l’Assemblée nationale ni au Sénat. Plus qu’un simple état des lieux, cet outil de travail donne une vision qualitative et quantitative de la vie quotidienne des Français. Trait d’union entre le citoyen et les pouvoirs publics, le CESE se caractérise par trois qualités. Constitutionnel, il assume la mission d’éclairer les pouvoirs publics dans leur prise de décisions. Collégial, il offre aux organisations, ailleurs en opposition, un lieu pour se parler et construire ensemble. Transparent, il diffuse ses avis auprès du gouvernement, du Parlement et de ses membres. Le Conseil économique, social et environnemental garantit le niveau d’acceptabilité d’un projet de réforme.

 

Le RAEF analyse la portée et le suivi des orientations stratégiques de notre pays, au premier rang desquelles figurent la cohésion  sociale et l’accompagnement des mutations. Complémentaires du produit intérieur brut, les dix indicateurs observés rassemblent des thèmes touchant tant la préparation de l’avenir que la qualité de vie. Les résultats de 2016 pointaient une forme de pessimisme français et encourageaient au redressement. Constatant des inégalités internes marquées, l’édition de 2017 appelait à un esprit de réconciliation nationale et de justice. En 2018, l’attention se tourne vers l’importance de l’investissement. Pourquoi ce thème ? Parce que la situation économique permet d’espérer un retour durable de la croissance. Investir, c’est donner de l’oxygène à l’économie. La santé de nos entreprises en dépend. De là, découlera l’amélioration de la situation de l’emploi du pays et, par suite, le recul des inégalités. De plus, des sociétés françaises fortes résisteront mieux aux assauts de concurrents étrangers issus de nations à l’attitude en sens unique, protectionnistes chez elles, expansionnistes ailleurs.

 

C2M

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