ACTUALITÉ

En bref en IDF !

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Publié le 10/04/2020 à 16:00

PARIS

Covid-19 : lancement de la plateforme CCI Entraide Île-de-France

La Chambre de commerce et d’industrie Paris Île-de-France met en place une plateforme d’échanges afin de faciliter solidarité et complémentarité entre entreprises ; initiative spécifique à la situation Covid-19.

« Compte tenu des contraintes relatives aux activités économiques et pour faire face à l’urgence imposée par la situation sanitaire actuelle, plus que jamais, les entreprises ont à partager et à développer l’effet réseau », explique la CCI.

La plateforme relaie également les demandes sanitaires provenant de CHU, CHI, EHPAD et Ordres professionnels.

Les entreprises peuvent notamment faire connaître leur offre ou leur recherche en produits ou en matériels, proposer leurs ressources actuellement inutilisées ou hors d’usage dans le cadre de l’arrêt partiel de leur activité, ainsi que rechercher un fournisseur de matières premières pour pouvoir poursuivre leur activité.

Plus généralement, ce nouvel outil est à saisir pour diffuser toute offre ou recherche relative à une démarche solidaire en lien avec la crise sanitaire du Covid-19.


YVELINES

Un guet-apens attendait les policiers à Sartrouville

Depuis le début du confinement, les incidents se multiplient entre les bandes des quartiers sensibles des Yvelines et les forces de l'ordre. Peu préoccupés par les consignes gouvernementales liées à la pandémie du Covid-19, certains jeunes des villes de Chanteloup-les-Vignes, Mantes-la-Jolie, et Trappes, notamment, ont redoublé d’agressivité envers les policiers chargés de faire respecter ces mesures. Selon un journaliste du quotidien Le Parisien, fin mars à Trappes, un groupe d'une dizaine de jeunes a ainsi jeté des pierres sur les policiers de la brigade anticriminalité qui passait square Albert-Camus, lesquels ont riposté par un tir de grenades incapacitantes. Vers 16h15 place des Merisier, deux frères ont été interpellés après avoir frappé les policiers et craché au visage d'une fonctionnaire qui les verbalisaient pour non-respect des règles de confinement. À Mantes-la-Jolie, rue Fragonard, au cœur du Val-Fourré, la voiture de patrouille a reçu vers 18h30, un objet lancé depuis la fenêtre d’un immeuble.

Le 7 avril dernier, des policiers sont tombés dans un guet-apens dans la cité des Indes de Sartrouville, un piège soigneusement préparé par un groupe de jeunes gens qui voulaient apparemment se venger de l'interpellation d'un de leurs amis. Selon ce même journaliste du Parisien, vers 22h45 rue du 8 mai 1945, une quarantaine de jeunes encagoulés, armés de barres de fer et de cocktails Molotov ont allumé une quinzaine de poubelles et incendié une voiture pour empêcher les forces de l'ordre d'entrer dans la cité des Indes. Les fonctionnaires sont heureusement parvenus à déjouer le piège en restant à distance. Peu de temps après, un équipage de la brigade anticriminalité d'Argenteuil (Val-d'Oise) a été pris à partie, essuyant des tirs de mortier et des jets de projectiles avant de parvenir à s'écarter. À minuit et quart, une vingtaine de jeunes sont montés à l'assaut du groupe des forces de l'ordre en tirant des coups de mortier de feux d'artifice. Ils ont pu être repoussés et dispersés par la police. À minuit et demi, les pompiers ont enfin pu prendre en charge un malade en détresse respiratoire rue André-Malraux. Une heure après, le calme était revenu dans la cité.


ESSONNE

Covid-19 : les entreprises essonniennes lourdement impactées

 

Dans le département de l’Essonne, l'épidémie de Coronavirus impacte fortement l’économie. Subissant des pertes importantes de chiffre d’affaires, certaines entreprises ont été obligées de cesser leur activité mettant une majorité de leurs salariés au chômage partiel. Afin de mesurer plus précisément l’impact de cette crise sanitaire sur les entreprises du département, la CCI Essonne a effectué une enquête en ligne réalisée du 25 au 31 mars 2020. Près de 1 200 entreprises ont répondu au questionnaire de cette enquête.

 

Parmi ceux qui ont répondu aux questions, 60 % déclarent avoir arrêté leur activité, 44 % sont des entreprises de services, 19 % des commerces de détail et 17 % des entreprises de BTP.

En outre, il y aurait en Essonne environ 18 000 commerces de services à la personne (agences immobilières, auto-école, agences de voyages…) et activités d’hôtellerie-restauration fermés, représentant environ 47 000 emplois.

Les principales difficultés que rencontrent les entreprises sont les suivantes :

·         baisse de chiffre d’affaires pour 83 % des répondants. 61 % des entreprises déclarent même une baisse de plus de 50 % ! Les activités d’hôtellerie-restauration et de transport-logistique sont les plusimpactées ;

·         baisse de la fréquentation et des commandes clients pour 61 % ;

·         problèmes de trésorerie pour 49 % d’entre elles.

 

Dans le département, 54 % des entreprises disent avoir déjà fait des demandes d’aides. Ainsi, 60 % se sont rapprochées de leur banque ; 58 % ont fait des demandes de report de cotisations sociales auprès de l’URSSAF ; 56 % ont engagé des démarches de chômage partiel auprès de la Direccte ; 24 % ont sollicité un report sans pénalité des échéances fiscales (acompte d'impôt sur les sociétés, taxe sur les salaires) auprès des services des impôts (DDFIP). De plus, 58 % des répondants indiquent avoir mis en place le télétravail au sein de leur entreprise. 30 % ont fait des plans de continuité d’activité afin de garantir la poursuite de l’activité et la survie de l’entreprise.

En conclusion, à cause de cette crise, dans le département, 32 % des entreprises craignent une cessation d’activité dans les six mois. Parmi celles-ci, on trouve pour 37 % des activités d’hôtellerie/restauration et 33 % des commerces de détail. Cet évènement inattendu vient s’ajouter à des difficultés déjà rencontrées par bon nombre de sociétés suite aux divers mouvements sociaux (Gilets jaunes, grèves, etc.) entre 2019 et 2020 (selon 47 % des répondants).


HAUTS-DE-SEINE 

Le CREPS de Chatenay-Malabry accueille des sans-abris atteints du Covid-19

Le temps de l’épidémie, le Centre de ressources d’expertises et de performance sportive (CREPS) de Chatenay-Malabry va offrir un hébergement à une cinquantaine de SDF atteints par le coronavirus.

On connait les difficultés que rencontrent les sans-abris pour se protéger alors que la population est sommée de se confiner. Encore plus fragilisés depuis le début de l’épidémie, ils sont nombreux à avoir attrapé la maladie. Pour ceux dont l’état de santé ne nécessite pas d’hospitalisation, le CREPS d’Île-de-France a rouvert ses portes le 6 avril, nous apprend France Bleu Paris.

Situé à Chatenay-Malabry, le bâtiment accueille normalement de jeunes sportifs de haut niveau, qui se préparent notamment pour les Jeux olympiques de Paris 2024.

Selon Le Parisien, 50 personnes sans domicile fixe peuvent ainsi être logées, nourries, avoir accès à une partie du parc, bénéficier de douches et d’une surveillance médicale organisée par l’Agence régionale de santé (ARS). C’est également un médecin de l’ARS qui doit décider des personnes qui sont accueillies. Si l’état d’un malade se dégrade, le SAMU l’emmènera aux urgences. 

« Le Creps est l’unique établissement avec une capacité d’hébergement dont dispose la région », souligne Patrick Karam, vice-président démissionnaire du conseil régional, en charge de la jeunesse, des sports et de la vie associative. « Il fallait tout faire pour que les plus fragiles des Franciliens ne se retrouvent pas sans rien. Nous mettons le paquet avec grand plaisir pour préserver la dignité de ces personnes. », cité par Le Parisien.

Ce dispositif devrait durer le temps du confinement.


SEINE-SAINT-DENIS

Le SLPJ 93 lance un Salon du livre jeunesse virtuel

Le Salon du livre et de la presse jeunesse (SLPJ) de Montreuil, qui se tient chaque année en décembre, a lancé le 8 avril un Salon du livre de jeunesse virtuel, prévu pour durer le temps du confinement et intitulé « 10e Art, les chemins buissonniers de la littérature jeunesse ».

Au programme : des rencontres, des expositions, des interviews d’auteurs, des web-séries littéraires, des ateliers créatifs ou encore des conseils de lecture.

L’autrice et illustratrice de BD Chloé Wary propose même un atelier-challenge géant « football & BD » autour de son album, Saison des roses

« Nous nous appuyons sur notre propre matière première tirée de Salons précédents, mais également sur celles des auteurs, illustrateurs, éditeurs qui, dans un même mouvement, ont accepté de contribuer à faire vivre le site avec des animations, des ateliers, la mise à disposition en ligne de leurs ouvrages », explique Sylvie Vassallo, directrice du SLPJ 93, au magazine du département.

Cette dernière précise en outre que l’offre de ressources sera renouvelée chaque semaine. « Dans ces moments particuliers et grâce à la qualité de ses auteurs et autrices, la littérature jeunesse peut aider à exprimer ses émotions et ouvrir sur des horizons nouveaux ».


VAL-DE-MARNE
Distributions de masques et de produits frais par le département

Plusieurs tonnes de matériels et de denrées alimentaires ont été distribuées par le Conseil départemental du Val-de-Marne. 7 000 masques supplémentaires ont été fournis à 20 Centres municipaux de santé (CMS) de 16 des communes du département. 13 épiceries solidaires et 4 associations caritatives ont également été dotées en masques. L'arrêt d'une bonne partie de l'activité économique entraine en effet des pertes de revenus importantes pour nombre de familles. Cette conjoncture occasionne une forte demande d'aide alimentaire. Il est donc impératif de protéger les bénévoles ou les salariés des associations et des épiceries solidaires, dont l'action s'avère plus que jamais indispensable.

Le département a fait parvenir 800 kg de fruits et légumes, en grande partie offerts par  la Coopérative Bio Île-de-France, au Comité de Villejuif du Secours Populaire Français et à l'association "J'aide la Chance" à Champigny-sur-Marne. Ces deux associations locales poursuivent la distribution de produits frais aux personnes démunies.

Ce don complète les quelques tonnes de denrées déjà confiées, depuis deux semaines, par le Département aux banques alimentaires, aux Restaurants du Cœur de Vitry-sur-Seine, à l’épicerie sociale de Fresnes, au CHU Henri-Mondor ainsi qu’à plusieurs associations locales.


VAL-D’OISE

Hébergement des soignants 

Le Département du Val d’Oise met à la disposition du personnel soignant de l’Hôpital Simone-Veil, du groupement hospitalier Eaubonne-Montmorency et de la clinique Claude-Bernard, à Ermont, 59 chambres et un service de restauration (matin et soir) au CDFAS d'Eaubonne. Marie-Christine Cavecchi, présidente du département du Val-d’Oise est à l'origine de ce geste de solidarité avec l’ensemble du personnel soignant mobilisé en première ligne à l’hôpital Simone-Veil et à la clinique Claude-Bernard pour soigner les malades du Covid-19. Les équipements d’hébergement et de restauration du CDFAS mis à disposition pendant toute la période de confinement apportent un soutien logistique essentiel aux soignants qui habitent loin ou qui ne veulent pas revenir dans leur famille par crainte de contamination. Le bâtiment les accueille jour et nuit sur leur temps de repos. Le département du Val-d’Oise prend à sa charge les coûts d’hébergement, de restauration et le gardiennage. Le personnel soignant peut bénéficier des locaux 24h/24 après réservation. Pour la sécurité sanitaire de tous, toutes les chambres (normalement pour 2 à 3 personnes) sont individuelles. Des distances de sécurité sont imposées entre chacun dans la salle de restauration et des plateaux repas sont servis selon l’heure de leur arrivée. Le Département a fourni des masques chirurgicaux aux équipes du CDFAS en contact avec le personnel soignant. Chaque chambre est soigneusement nettoyée (draps, mobilier, portes…) quotidiennement.



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