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En bref en IDF !

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Publié le 29/05/2020 à 16:40

PARIS

Covid-19 : un labo itinérant pour un dépistage gratuit


Avec le déconfinement, de nouveaux risques d’inégalités peuvent apparaître dans la lutte contre la transmission du coronavirus : problèmes d’accès aux soins et à la prévention, d’accès à l’information, de rareté des ressources médicales de premier recours…

Afin de pallier ces difficultés, l’Agence régionale de santé, l’Assurance-Maladie et la Ville de Paris lancent des sites mobiles de dépistage de la maladie.

Ces tentes éphémères se situent en priorité dans des zones où la mortalité a été élevée et où les difficultés sociales sont plus importantes.

Ainsi, le labo itinérant s’est installé vendredi 29 mai sur la place des Fêtes du 19e arrondissement, square Monseigneur-Maillet.

« À partir de questions simples que toutes les personnes se posent (“ ai-je les signes du Covid ? ” “ que faire si je pense avoir été en contact avec une personne porteuse ? ”…), un médecin pourra répondre aux interrogations des habitants. Surtout, si le moindre doute existe, il pourra prescrire un test, qui sera réalisé sur place gratuitement et de façon immédiate », précise la Ville de Paris.

Le test est gratuit y compris pour les non assurés sociaux.

 


YVELINES

Astérix et Obélix viennent au secours des soignants


Le 24 mars dernier, Albert Uderzo s’est éteint à l’âge de 92 ans. Le célèbre dessinateur d’Astérix et Obélix avait élu domicile à Tartre-Gaudran, la commune la moins peuplée des Yvelines avec 34 habitants. Le mardi 26 mai, son épouse (Ada) et sa fille (Sylvie) ont décidé d’organiser une vente aux enchères caritative en soutien au personnel soignant qui lutte contre le coronavirus. Celle-ci s’est tenue à la maison de ventes Artcurial. À cette occasion, cinq planches de l’œuvre d’Uderzo, des encres de Chine, ont été
mises en vente : trois d’
Astérix (elles proviennent des albums La Galère d’Obélix
, Astérix et Latraviata et La Rose et le glaive)mais aussi une de Tanguy et Laverdure et une d'Oumpah-Pah. Les planches d'Astérix étaient estimées chacune entre 80 000 et 120 000 euros ; celle de Tanguy et Laverdure entre 60 000 et 100 000 euros et la planche d’Oumpah-Pah 
entre 40 000 et
60 000 euros.


Les fonds récoltés ont été reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, via son
fonds d’aide d’urgence Covid-19 pour l'achat de matériel médical et paramédical, la livraison de repas chauds, la fourniture de tablettes aux patients dans les hôpitaux ou les EHPAD, etc.



ESSONNE

Réduction du coût des transports scolaires pour les familles


En 2020-2021, le Département de l’Essonne accentue ses efforts pour réduire le coût du transport scolaire pour les collégiens. Selon le site consacré au département, essonne.fr, la baisse des participations pour la carte Scol’R et pour la carte scolaire des lignes régulières va contribuer à la préservation du pouvoir d’achat des familles de plus de 13 600 élèves. « Pour un collégien non boursier, une famille déboursera désormais 32 ou 48 euros de moins par rapport à l’année dernière. Cet effort supplémentaire s’inscrit dans
une série de mesures prises par les élus départementaux pour soutenir les Essonniens en cette période de crise et d’incertitudes
 », 
explique François Durovray, président du Département de l’Essonne. Au total, le département subventionne le transport scolaire à hauteur de plus de 5 millions d’euros pour 2020-2021. La participation des familles pour les collégiens boursiers est identique à l’an passé, soit 25 euros. De plus, le Département applique un tarif préférentiel à la carte Scol’R pour les collégiens résidant à plus de 3 km de leur établissement.


Enfin, le Département subventionne les collégiens boursiers et non boursiers détenteurs d’une carte scolaire bus lignes régulières dans la limite de 4 sections.


 


 


HAUTS-DE-SEINE 


Georges Siffredi élu nouveau président du département


Après le décès de Patrick Devedjian survenu le 29 mars, du Covid-19, le Conseil départemental a procédé à l’élection de son nouveau président lundi 25 mai. Seul candidat, Georges Siffredi a donc été élu sans surprise président du département des Hauts-de-Seine.


Il était jusque-là vice-président du Conseil départemental et il a assuré l’intérim à la présidence pendant 1 mois et demi, un intérim qu’il qualifie d’« actif » auprès de France 3 Paris Île-de-France


« Je ne vais pas dire que cela a été simple mais les circonstances ont fait que je n’ai pas pu me contenter de la gestion courante. Il a notamment fallu débloquer un fond de solidarité de 80 millions d’euros à destination des citoyens les plus fragiles, des artisans, des commerçants et des communes en difficulté. Nous avons aussi mis en place un plan vélo. On a agi non-stop pendant un mois et demi. »


Âgé de 63 ans, il était depuis 25 ans maire de Chatenay-Malabry, où il venait d’être réélu — un mandat qu’il doit abandonner pour devenir président du Conseil départemental. Ami de longue date de Patrick Devedjian, il fut son bras droit à la mairie d’Antony comme à l’Assemblée nationale.

 


SEINE-SAINT-DENIS 

Le dernier rapport de l’Institut Montaigne irrite le 93


L’Institut Montaigne avait missionné en 2019 l’administratrice de grands groupes Agnès Audier afin d’auditionner plusieurs dizaines d’acteurs des secteurs politique, économique et associatif de Seine-Saint-Denis. Objectif : “conduire un travail relatif à l’insertion et à l’accès à l’emploi” dans un territoire qu’il qualifie de “paradoxal” : “vitrine d’événements planétaires (...), ce département est également celui d’une grande pauvreté, des émeutes de 2005 ou de l’explosion du communautarisme.

Le 27 mai dernier, le think tank a ainsi publié son rapport. Intitulé “Seine-Saint-Denis : les batailles de l’emploi et de l’insertion”, ce dernier affirme notamment qu’”avec une meilleure coopération entre les différents acteurs, les politiques déployées pourraient être beaucoup plus efficaces”.

Une conclusion qui n’a pas du tout été du goût du président du département. “La tarte à la crème de la gouvernance servie par ce rapport de l’institut Montaigne ne peut pas servir d’énième prétexte à l’État pour se dédouaner”, n’a pas manqué de réagir Stéphane Troussel. “La Seine-Saint-Denis souffre d’abord et avant tout des inégalités et ce sont bien des inégalités de moyens considérables”, a-t-il souligné.


 

VAL-DE-MARNE


Le street-artiste C215 reverse 30 000 euros aux soignants de la Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France


« L’Amour au temps du coronavirus », c’est le nom du graff réalisé sur un mur d’Ivry-sur-Seine avant le confinement, par Christian Guémy, alias C215. Il avait déclaré à France Info vouloir « marquer
un souvenir, comme un tatouage. Parce que je pense que nous allons tous nous souvenir de ce moment. C’est une œuvre de mémoire pour dire de se rassembler, de s’aimer
 ».


Publiée le mardi 17 mars 2020 sur les réseaux sociaux du street-artiste, l’œuvre devient rapidement virale.


Afin de soutenir le personnel hospitalier, C215 met alors en vente une série de tirages au profit de la
Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.


Plus de 350 prints ont été vendus, permettant chacun de reverser 95 euros à la Fondation des Hopitaux de
Paris-Hôpitaux de France. Au total, une somme de plus 30 000 euros a été récoltée.


« Je vais continuer à vendre ces prints pour la Fondation aussi longtemps qu’il le faudra », promet C215.


Si vous souhaitez recevoir une reprographie au format 30 x 40 cm, il suffit simplement d’envoyer un mail à
l’adresse
c215@c215.com.


 


 


VAL-D’OISE

Opération de solidarité contre la précarité

 

À Sarcelles, une opération de distributions de produits alimentaires et d’hygiène, de jouets, de masques et de gants, est organisée chaque semaine.


À l’initiative de ce projet, trois amis d’enfance. Jérôme Roussillon, défenseur pro du club allemand de football VfL Wolfsburg, Idriss Saounera, attaquant amateur à Chantilly et Walid Garouche, ambulancier.


Des bénévoles apportent leur aide tout en respectant la distanciation sociale et les règles d’hygiène sanitaire.


Objectif : lutter contre la précarité renforcée pendant le confinement.


Depuis le 11 mai 2020, premier jour du déconfinement, des centaines de personnes bénéficient ainsi de denrées achetées grâce à des dons, une cagnotte lancée sur Internet mais aussi un don de Jérôme Roussillon.


Le trio espère étendre l’action à toute l’Île-de-France. Une association caritative est en cours de création.


 


 


 


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