PARIS
Une nocturne-événement au Louvre pour la fin de l’exposition
« Les Choses. Une histoire de la nature morte »
Dans le cadre des derniers
jours de l’exposition « Les Choses.
Une histoire de la nature morte »,
qui prendra fin le 23 janvier, le musée du Louvre prévoit une nocturne
exceptionnelle, le 13 janvier, de 18h30 à 21h45. « La
Nuit des Choses » proposera ainsi
d’explorer de manière festive et poétique notre rapport aux objets.
Le public pourra bien sûr
retrouver « by night » l’exposition, conçue par la commissaire
Laurence Bertrand Dorléac, et opérer une plongée dans l’histoire du concret,
des haches préhistoriques au ready-made de Duchamp en passant par les natures
mortes de Chardin et Manet. L’occasion de constater que « les articles
ont été les premiers à prendre les choses ausérieux », comme le
souligne le Louvre.
En parallèle, l’artiste électro
Jacques, entouré d’objets hétéroclites, présentera une version inédite de son
spectacle « Phonochose », lors de laquelle il enregistrera et
mixera en live des sons du quotidien. Il sera également possible de rencontrer
Neil MacGregor, l’ancien directeur du British Museum, qui, entouré d’une
sélection d’objets choisis parmi ceux perdus ou abandonnés par les visiteurs,
relèvera le challenge de dresser en 50 minutes un portrait du musée à partir
des traces que ses visiteurs y laissent. De son côté, accompagné par le piano
et la voix de Bachar Mar Kalifé, le magicien Etienne Saglio se livrera à une
performance intitulée « Objet fantôme », au milieu des sculptures de la Cour
Marly. Quant au producteur et compositeur Thylacine, le phénomène de l’électro
française donnera rendez-vous au public sous la Pyramide du Louvre pour un
concert spécial.
Un événement pour tous,
accessible au prix d’un billet d’exposition et gratuit sur réservation pour les
moins de 26 ans. Cette première « Nuit » pluridisciplinaire a vocation à devenir
l’un des temps forts de la programmation du Louvre, qui compte déployer à la
fin de chaque grande exposition temporaire, une nocturne dédiée, dans
l’ensemble des espaces du musée.
VAL-DE-MARNE
Des
ateliers de sécurité informatique à Créteil
La
structure Proj’aide du Val-de-Marne organise des modules de formation gratuits
pour accompagner les animateurs d’association. Parmi les enseignements
proposés, la connaissance des bons réflexes en matière de cybersécurité et de
respect des données personnelles est programmée plusieurs fois par an.
Des
ateliers qui font écho à l’actualité, alors que plusieurs mairies du
département ont connu des paralysies temporaires et des demandes de rançon
cette année. D’autant que les assauts ne se limitent pas aux ordinateurs ou aux
serveurs. En effet, tout équipement, isolé ou relié à Internet, est une cible
potentielle. Cela inclut les imprimantes, les téléphones mobiles, les
smartphones ou encore les tablettes. Tout le monde est concerné : les
particuliers, les administrations, les entreprises, et évidemment, les
associations n’y échappent pas, car elles aussi utilisent quotidiennement
l’informatique dans leurs activités et stockent des données. Proj’aide les
invite donc à acquérir les bonnes pratiques pour se prémunir contre les
risques. Les principes de base pour se protéger sont simples à mettre en œuvre
et méritent d’être répétés :
•
renouveler régulièrement ses mots de passe qui doivent être personnels,
différents d’une application à l’autre, longs, et composés de chiffres, de
lettres, de majuscules et de caractères spéciaux ;
•
toujours mettre à jour les systèmes d’exploitation, les logiciels, les
applications. Leurs éditeurs corrigent en permanence les failles de sécurité au
fur et à mesure qu’elles apparaissent ;
•
ne pas ouvrir l’accès aux données des appareils. De nombreux programmes
demandent de déverrouiller les contacts, les messages ou encore la
géolocalisation, alors qu’ils n’en ont pas besoin pour fonctionner ;
•
interdire la liaison de son appareil avec un appareil (téléphone via câble USB,
clé USB ou disque dur externe) sans qu’il ait été préalablement contrôler par
un anti-virus ;
•
se montrer très circonspect avec les mails qui semblent venir d’un organisme
avec lequel on est en contact (banque, service des impôts, etc.), et qui
demandent une action de notre part. Il s’agit généralement de « mettre à jour
ou de confirmer nos informations suite à un incident technique », notamment les
coordonnées bancaires (numéro de compte, codes personnels, etc.). Lorsque de
tels courriers nous parviennent, il faut vérifiez l’expéditeur et son adresse,
ne suivez pas les liens, et n’ouvrez pas les pièces jointes ;
•
proscrire les achats en ligne sur les pages Internet si l’icône d’un cadenas et
la mention « https:// » ne sont pas présents dans la barre d’adresse.
Les
ateliers numériques du département sont dispensés à Créteil. Pour suivre les
prochaines sessions, inscription obligatoire auprès de Proj’aide au
01 49 56 85 37 ou projaide@valdemarne.fr
VAL-D’OISE
Exposition
et promenade dans Montmorency en hommage à Albert Lauzero
Une
sélection d’œuvres réalisées par Albert Lauzero sont à découvrir ou
redécouvrir, du vendredi 27 janvier au lundi 6 février, à l’espace Lucie Aubrac
à Montmorency, à l’accasion d’une exposition consacrée au peintre : « Lauzero,
un Hymne à la Lumière ». En complément de l’exposition, une promenade dans
les pas du peintre au travers de 18 tableaux peints à Montmorency est proposée
par l'association Nature & Culture en Vallée de Montmorency, qui a élaboré
pour l’occasion un livret informatif.
Les
principales sources d’inspiration de l’artiste sont les paysages, les bords de
seine, et les villages d’Île-de-France. Le Val-d’Oise constituait l’un des
territoires de prédilection d’Albert Lauzero, avec le Gers où il était né en
1909. En 2005, la ville de Montmorency lui offre une exposition Rétrospective
"De 1933 à nos jours". Le
peintre meurt l’année suivante dans
cette même ville.
Dès
1947, ses œuvres entrent dans les collections publiques de l’Etat et sont
présentées dans de nombreux musées. Lauréat de plusieurs prix dont le Grand
Prix des Beaux-arts du Conseil général de la Seine et Grand Prix de l’Ile de
France en 1960, il était également sociétaire des grands salons parisiens
auxquels il participait régulièrement.
YVELINES
Une
exposition étudiante sur le dessin de presse à Saint-Quentin-en-Yvelines
La
5e édition du projet IlluMine a débuté le 16 décembre 2022, et se
poursuit jusqu’au 31 janvier 2023 à la bibliothèque universitaire de
Saint-Quentin-en-Yvelines, sur le territoire de Guyancourt. Ce rendez-vous
annnuel est porté par des étudiants du master 2 Management et communication des
organisations de l’Université de Saint-Quentin-en-Yvelines, en partenariat avec
le trophée Presse citron de la Bibliothèque nationale de France.
L’événement
propose une éducation aux médias et de la sensibilisation à la liberté d’expression,
à travers divers colloques, tables rondes et ateliers. Plusieurs intervenants étaient
présents la journée du lancement pour accompagner les étudiants, notamment le
dessinateur Christian Creseveur qui a animé un atelier à destination des étudiants
en master 1 et 2.
Le
point principal de ce projet est l’exposition de dessins de presse, qui a cette
année pour thème « Ça presse pour la planète ». Face aux conséquences
du dérèglement climatique, l’anxiété, la colère, l’espoir, le doute, l’indifférence,
l’optimisme ou encore le déni sont des attitudes que les artistes de presse
illustrent quotidiennement. Plus de 70 dessins sont ainsi exposés jusqu’à fin
janvier, divisés en cinq catégories : le climato-sceptique, le
climato-anxieux, le climato-furieux, le climato-blasé et le climato-optimiste.