ACTUALITÉ ÎLE-DE-FRANCE

En bref en IDF (92, 75, 91, 78)

En bref en IDF (92, 75, 91, 78)
Publié le 14/08/2022 à 14:54

HAUTS-DE-SEINE

Trois nouveaux « domaines nationaux » dans le 92

 

Cet été, cinq nouveaux domaines nationaux ont été reconnus par décret du 17 juin 2022, dont trois dans les Hauts-de-Seine : les domaines de Meudon, du château de Malmaison et de Saint-Cloud. Le château de Villers-Cotterêts dans l’Aisne et le château de Compiègne dans l’Oise viennent compléter la liste.

 

Au total, le nombre de domaines nationaux en France s’élève désormais à 16. Une première liste avait été publiée en 2017 en vertu de la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine : le domaine du Louvre et des Tuileries et le palais de l’Élysée à Paris, le domaine de Chambord, le château d’Angers, le domaine de Pau et le palais du Rhin à Strasbourg. Un ensemble de cinq autres domaines nationaux avait été ajouté par décret du 10 septembre 2021 : les domaines du Palais-Royal et du palais de la Cité à Paris, du château de Vincennes (Val-de-Marne), du château de Coucy (Aisne) et du château de Pierrefonds (Oise).

 

Ces ensembles immobiliers bénéficient d’un niveau de protection « exceptionnel » du fait de leur histoire et de leur lien avec le patrimoine français. Ils sont en effet inaliénables, imprescriptibles et inconstructibles - à quelques exceptions près. Leur conservation et leur restauration doivent s’effectuer dans le respect de leur caractère historique, artistique, paysager et écologique. L’utilisation de leur image à des fins commerciales est soumise à autorisation de leurs gestionnaires, et l’État peut, en cas de cession, exercer un droit de préemption sur les emprises ne lui appartenant pas. Enfin, s’ils ne le sont pas déjà, les immeubles appartenant à l’État sont classés au titre des monuments historiques. Les autres immeubles bénéficient, quant à eux, d’une inscription.

 


PARIS

Les premiers labels « Ville durable et innovante » décernés à 7 collectivités locales  

 

En juillet dernier, le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema) et l’institut français de R&D dédié à la transition énergétique et écologique des villes Efficacity ont décerné les premiers labels « Ville durable et innovante » lors d’une cérémonie organisée à la Maison des travaux publics, à Paris. 7 collectivités françaises, dont 6 agglomérations et une commune, ont été distinguées : la Communauté Urbaine de Dunkerque, Lorient agglomération, le Territoire de la Côte Ouest de La Réunion, Sète agglomération, Cannes Pays de Lérins, Paris Vallée la Marne, et Brétigny-sur-Orge.

 

Ces labels récompensent les collectivités engagées dans la phase pilote de test du label et qui ont permis de peaufiner le référentiel de labellisation. « Ville durable et innovante » a vocation à accompagner les collectivités dans l’élaboration, la mise en œuvre et la valorisation de leurs stratégies et feuilles de route de développement durable, en articulation avec le programme « Territoire engagé transition écologique » de l’Agence de la transition écologique (ADEME). Il permet aux collectivités d’évaluer de façon globale les résultats de leurs politiques de développement durable en cohérence avec les 17 objectifs de développement durable de l’ONU. « La valeur ajoutée de cet outil d’aide à la décision et de pilotage est d’aborder de manière coordonnée les enjeux écologiques, sociaux, économiques, de résilience et de gouvernance, en s’appuyant sur les leviers de l’innovation et du numérique » indiquent le Cerema et Efficacity.


La remise des labels a été accompagnée d’une matinée d’échanges. Une première table ronde a réuni des élus des collectivités pionnières récompensées ainsi que des représentants de l’État et France Ville Durable, autour d’un retour d’expérience de la phase pilote du label et de sa valeur ajoutée pour les collectivités et les services de l’Etat. La seconde table ronde a permis d’ouvrir le débat sur la dimension internationale du label.


Aujourd’hui, et après la phase pilote, le Cerema et Efficacity lancent désormais un appel à candidatures destiné aux nouvelles collectivités souhaitant obtenir le label. Les collectivités éligibles sont des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) déjà labellisés Climat Air Energie ou qui souhaitent s’engager dans cette labellisation.

 


ESSONNE

L’entreprise essonnienne Wattpark récompensée pour sa solution de recharge innovante pour véhicule électrique

 

En partenariat avec l’accélérateur de start-up Village by CA, Sofinco, la filiale de Crédit agricole, a dédié cette année la 7e édition de « Start & Pulse », son concours d’innovation ouvert aux startup, à la transition énergétique. Le focus était opéré sur deux thématiques : la rénovation énergétique (comment rendre accessibles à tous les travaux de rénovation énergétique de l’habitat) et l’économie circulaire dans le retail (comment favoriser l’accès aux produits durables et offrir une seconde vie aux objets).

A l’occasion de la « pitch party » organisée cet été à Paris, et parmi cinq start-up finalistes, c’est finalement Wattpark qui a retenu l’attention du jury et a remporté le concours. Basée à Saclas, en Essonne, la jeune pousse a pour ambition de jouer un rôle majeur dans la décarbonisation des routes et des transports en Europe, rendant la mobilité électrique accessible à tous les territoires. Elle propose la première infrastructure de charge pour véhicules électriques réservable à distance et accessible, avec ou sans réseau mobile (technologie brevetée), via une application smartphone permettant de piloter et monétiser l’activité de sa borne. La solution s’adresse aussi bien aux collectivités et entreprises qu’aux particuliers.

A la clef de cette victoire : une collaboration avec Sofinco, qui permettra de « proposer de nouvelles solutions » à ses clients « en les accompagnant dans leurs nouveaux modes de consommation », a indiqué sa directrice générale déléguée, Laila Mamou.

 


YVELINES

Beynes accueille le championnat de France junior de vol en planeur 

 

Les candidats au titre de champion de France junior de vol en planeur s’affrontent du 14 au 20 août au centre aéronautique de Beynes - Thiverval. Une quarantaine de compétiteurs âgés de 18 à 25 ans participent à ce concours annuel organisé par la Fédération française de vol en planeur. Le centre a été choisi parmi une cinquantaine de clubs en mesure d'accueillir cet événement, sur les 162 que compte le pays. 


Le championnat consiste en une course de vitesse autour de points balisés par GPS, démarrant entre 11 et 12 heures lorsque les conditions météorologiques sont satisfaisantes, et se terminant entre 18 et 19 heures. La météo a un impact énorme sur la compétition : il y aura au maximum six jours de course, mais certaines journées pourront être annulées en fonction du temps. La longueur du parcours, comprise entre 150 et 500 kilomètres, est également définie par le facteur météorologique. Les pilotes ont aussi droit à un briefing météo chaque jour avant de concourir. Ils pourront voler jusque dans l’Orne ou le Loiret. Équipés d’enregistreurs de vol pour transmettre leur position en temps réel, les planeurs seront suivis avec précision depuis le sol. 


Pour pouvoir participer à cette épreuve, les candidats prétendant au titre national doivent avoir au minimum deux à trois ans de pratique régulière. Il est autorisé de voler en autonomie dès l’âge de 14 ans (il est même possible de commencer une formation à 13 ans), mais l’obtention de la licence ne peut avoir lieu qu’à partir de 16 ans. Les compétiteurs appartiennent à différents clubs de France. Certains viennent également d’Allemagne, de Belgique ou de Suisse, mais ne feront pas partie du classement et ne pourront donc pas remporter le titre. 

 

0 commentaire
Poster
gps

Nos derniers articles