VAL-D’OISE
Le fort de
Cormeilles-en-Parisis décroche le Loto du patrimoine
C’est un peu le gros lot pour le fort de
Cormeilles-en-Parisis. Mardi 30 juin, le ministre de la Culture, Frank Riester,
et Stéphane Berne ont annoncé les noms des 18 sites « emblématiques »
qui profiteront des financements de la 3e édition du Loto du
patrimoine et le fort de Cormeilles-en-Parisis est le seul site d’Île-de-France
à avoir conquis les jurés. Une victoire pour Jean-Pierre Mazier, président
d'honneur et fondateur de l'association des Amis du Fort. Dans Le Parisien, il
jubile : « C'est la reconnaissance
de la valeur du monument et de 23 ans de travail. »
Construit entre 1874 et 1877, ce fort est typique du système
Seré de Rivières, du nom du Général qui a conçu le système de fortifications
protégeant la ville de Paris après la défaite contre la Prusse de 1870. Le
bâtiment a servi de base militaire pendant la première et la seconde guerre
mondiale avant d’être utilisé comme prison à partir de 1956. Depuis 1997, c’est
la région Île-de-France qui en est propriétaire.
Les rénovations devraient concerner toute l’entrée du fort
pour un montant estimé à 1,2 million d’euros. Une bagatelle comparée à la
rénovation complète du bâtiment de 300m² qui se chiffrerait à 40 millions
d’euros selon Jean-Pierre Mazier. Les travaux devraient commencer en 2021 et
pourraient bien marquer le début d’une nouvelle vie et de nouvelles
rénovations. En effet, l’association veut, grâce aux premiers travaux financés
par le Loto du patrimoine, transformer le fort en lieu d’accueil pour des
expositions et des mariages et réinvestir les bénéfices dans de nouveaux
travaux de restauration. Un premier coup de pouce qui pourrait donc faire un
bon bout de chemin.
PARIS
Notre-Dame de Paris :
l’échafaudage démonté cet été
« J’ai tout lieu d’espérer, de croire que le démontage
[de l’échafaudage] sera fini au plus tard fin septembre », a affirmé à
20 Minutes le général Jean-Louis
Georgelin, « Monsieur reconstruction Notre-Dame », au sujet de cette structure qui avait résisté à l’effondrement de
la flèche de la cathédrale, le 15 avril 2019.
Le démontage, qui a commencé le 8 juin, conditionne le
lancement de la restauration de Notre-Dame de Paris et la réouverture de la
cathédrale au grand public en avril 2024, selon les délais fixés.
Jean-Louis Georgelin a également précisé qu’un début du
déblaiement de voûtes avait montré qu’elles semblaient « à peu près
solides et en bon état », et qu’une opération de consolidation
intérieure de ces voûtes allait être menée. Par ailleurs, une
première campagne de nettoyage complet des sols devrait bientôt commencer, avec
pour objectif de « faire baisser le niveau de plomb et de faciliter les
conditions de travail futur ». 20 Minutes précise
également que le montage de l’échafaudage pour la dépose du grand orgue de
8 000 tuyaux devrait également bientôt débuter.
HAUTS-DE-SEINE
Des dispositifs d’aide aux
artisans
La Chambre des métiers et de l’artisanat a conclu un
partenariat avec le barreau des Hauts-de Seine afin de les aider pendant et
après la crise du coronavirus. Les entreprises, artisans commerçants ou encore
les dirigeants de TPE peuvent poser des questions sur tous les sujets
d’actualité, que ce soit le chômage partiel, les conditions de reprise ou de
maintien de l’activité, les mesures d’aides, le droit du travail etc. Des
avocats du barreau des Hauts-de-Seine y répondent aux questions lors d’un
premier échange gratuit. Si nécessaire, le conseil peut être poursuivi, d’un
commun accord, par une consultation complémentaire. Pour bénéficier de ce
dispositif, il suffit d’envoyer sa question par email à deveco@cma-nanterre.fr.
Le barreau des Hauts-de-Seine a également conçu des fiches
pratiques, sur 19 thématiques, qui correspondent aux interrogations les plus
fréquentes des artisans et commerçants : le report des charges fiscales, les
aides proposées, le chômage partiel, les obligations dans l’organisation du
travail lors de la reprise, les contrats, les retards de paiement, les assurances
pour perte d’exploitation, les retards de chantiers, etc. Des lettres types
sont également proposées par le barreau des Hauts-de-Seine, pour aider les
entrepreneurs dans leurs démarches urgentes, s’agissant des difficultés de
loyer et des relations avec les organismes fiscaux et sociaux.
Enfin, le Conseil départemental finance un dispositif de
soutien
aux artisans et aux TPE impactés par la crise sanitaire. Une subvention
départementale ainsi sera octroyée aux entreprises artisanales qui en auront
fait la demande et dont le dossier aura été accepté par le Département et la
Chambre des métiers et de l’artisanat des Hauts-de-Seine.
YVELINES
Le Département fait son cinéma
Entre le 16 août et le 8 septembre 2020, pour la 9e année
consécutive, le Département des Yvelines organisera l’évènement « Les
Yvelines font leur cinéma ». Cette année, ce sont 40 villes qui accueilleront
une séance de cinéma en plein air. La première séance se tiendra le dimanche
16 août au Port-Marly (des masques seront distribués et
des distributeurs automatiques de gel hydro alcoolique seront installés).
Avec cette manifestation, le Conseil Départemental vise à rendre la
culture plus accessible, plus visible et plus attractive pour tous les
Yvelinois.
Chaque séance, gratuite, est ouverte à tous et
débutera vers 21h. Les films proposés sont adaptés à un public
familial et sont tous des succès qui ont été choisis par les
municipalités pour leur popularité. Afin que tous puissent
s’informer des séances les plus proches de chez soi, la page Facebook de l’événement sera régulièrement mise à jour.
SEINE-SAINT-DENIS
Les transports en commun
gratuits pour les seniors et les personnes handicapées
Le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis (93) lance la
carte « Améthyste + ». Ce titre de transport permettra aux personnes âgées ou
handicapées séquanodionysiennes de plus de 60 ans, éligibles au forfait
Améthyste, de voyager gratuitement sur le réseau francilien, à raison de 120
déplacements par an (soit 10 déplacements par mois), et sous conditions de
ressources.
« Alors que le forfait Améthyste proposé par Île-de-France
Mobilités concerne aujourd’hui 53 000 personnes en Seine-Saint-Denis, en 2018,
24% des bénéficiaires ont réalisé moins de 20 trajets par trimestre, et 16% de
20 à 39 trajets seulement », pointe le Département.
Ce dernier propose donc une nouvelle offre qui permet aux
bénéficiaires de s’affranchir du paiement du forfait déjà en place, soit 48
euros par an (le Département prenant déjà en charge jusqu’à 90% du coût réel).
Les bénéficiaires du pass Navigo peuvent réclamer la
souscription à ce forfait auprès des Centres communaux d’action sociale ou de
la Direction de la population âgée et des personnes handicapées à Bobigny, ou
en téléchargeant un formulaire sur le site du Département. Les personnes déjà
titulaires du forfait Améthyste pourront demander la bascule vers « Améthyste +
» au moment du renouvellement.
ESSONNE
Le Département accompagne les
jeunes essonniens
En partenariat avec
l’Éducation nationale, les services politiques de la ville et les universités,
le Département a mis en place le 30 juin, le dispositif Ado Campus qui
permet aux collégiens et étudiants des territoires défavorisés de bénéficier
d’activités éducatives pendant l’été, celui-ci crée ainsi 100 postes
saisonniers pour ces jeunes. Pour encadrer ce dispositif, la Collectivité a
lancé le recrutement de 100 agents contractuels pour juillet et août. « Les jeunes vont faire partie des premières victimes de la
crise économique et sociale qui s’annonce. Le Département a donc décidé de se
mobiliser très rapidement pour les soutenir financièrement en leur proposant
des emplois saisonniers » a expliqué François
Durovray, président du Département de l’Essonne.
D’autres postes sont
également proposés pour renforcer les services départementaux sur des fonctions
administratives ou techniques à l’Hôtel du Département et dans les sites
délocalisés. Les candidats peuvent adresser leur CV et lettre de motivation
à recrutement91@cd-essonne.fr.
VAL-DE-MARNE
Le département rouvre ses
villages vacances pour l’été
Après deux mois enfermés entre quatre murs, tout le monde a
besoin de changer un peu d’air et ce, quels que soient ses moyens financiers.
Soucieux de permettre aux Val-de-Marnais les moins fortunés de partir en
vacances malgré la crise sanitaire, le département, propriétaire de deux
villages vacances, a décidé de rouvrir ces structures à partir du
18 juillet. « La
crise accentue le risque que les familles ayant des revenus modestes
renoncent à partir et que leurs enfants soient contraints de passer l'été
assignés à résidence », s’inquiète le ministère de la
Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.
Les deux établissements, Guébriant à Passy (Haute-Savoie) et
Jean Franco à Longefoy-sur-Aime (Savoie), sur le domaine skiable de
La Plagne, rouvriront leurs portes avec des consignes sanitaires strictes.
Les habituels 10 000 vacanciers devront porter un masque dans des parties
communes, celles-ci seront d’ailleurs plus restreintes qu’à l’habitude puisque
les salles de jeu et de télévision seront fermées. Le bar ne proposera que de
la vente à emporter. Le club enfants (3 mois à 3 ans) sera également clos et
ceux destinés aux jeunes de 3 à 17 ans verront leur capacité d'accueil limitée
à 9 inscrits par club et par semaine. Les locaux seront eux désinfectés
régulièrement. De quoi rassurer les vacanciers en quête d’évasion.