ACTUALITÉ ÎLE-DE-FRANCE

En bref en Île-de-France !

En bref en Île-de-France !
Publié le 14/08/2020 à 16:00

SEINE-SAINT-DENIS


Le Sausset fait son cinéma


Que les cinéphiles dionysiens en quête d’un peu de fraîcheur se réjouissent, le cinéma en plein air est bientôt de retour au Sausset ! Le parc accueillera, à partir du 18 août, cinq projections gratuites de films. Les spectateurs sont invités à apporter chaises ou simples serviettes pour s’installer confortablement dans l’herbe. Toutefois, Covid oblige, le port du masque sera requis pendant la projection.


Pour les gourmands, une buvette « fait maison » (salé et sucré), sera sur place à compter de 20h.


Par ailleurs, le Département a annoncé qu’il offrait 25 places de cinéma par séance. Inscrivez-vous à l’une des séances pour tenter de gagner votre place !


Au programme, dès 21h30 :


  • 18 août : L’Ascension (comédie)

  • 19 août : Oscar et le monde des chats (film d’animation)

  • 20 août : Little Miss Sunshine (comédie dramatique)

  • 21 août : Epic : la bataille du royaume secret

  • 22 août : Les Saisons (documentaire)

     

     


YVELINES


Une boutique inversée de la Croix-Rouge à Parly 2 et Vélizy 2


Cette année encore, les centres commerciaux Westfield Parly 2 et Vélizy 2 (Yvelines) accueilleront, à partir du 2 septembre et jusqu’au 31 octobre, la boutique inversée de la Croix-Rouge, annonce actu.fr.


Le concept ? Inviter les visiteurs à faire don d’habits qu’ils ne portent plus, et à en acheter d’autres « pour leur donner une seconde vie ». « Un tee-shirt équivaut à des couvertures de survie, un pull à un repas, un pantalon à une maraude, etc. », explique le site.


Ce sont des bénévoles de la Croix-Rouge et des volontaires du groupe Unibail-Rodamco-Westfield qui tiendront le magasin pour l’occasion.


« Le vêtement a une valeur financière [mais] également émotionnelle et sociale puisque chaque vêtement a une histoire et en vivra une nouvelle avec le futur acheteur. La boutique inversée incarne un lieu d’histoires, de vie sociale, d’échanges et surtout d’engagement », assure Jacques Grimont, administrateur national de la Croix-Rouge française.


Lors de l’édition 2019 de cette grande opération, le centre Westfields Vélizy 2 avait collecté 6,5 tonnes de textile en 10 jours, précise actu.fr.


 


 


HAUTS-DE-SEINE


À Fontenay-aux-Roses, un arrêté interdisant les cirques avec animaux est contesté


La commune n’a pas accueilli de cirque avec animaux depuis 2006 ou 2007, selon Le Parisien, mais le maire UDI Laurent Vastel a décidé d’aller plus loin en prenant le 13 juillet un arrêté interdisant toute installation de cirque avec animaux sur son territoire, ceux-ci ne pouvant, pour l’élu, réunir des conditions de détention adaptées « à leurs exigences biologiques, à leurs aptitudes et à leurs mœurs ».


Un arrêté qui est aujourd’hui contesté, nous apprend le site actu.fr. Mercredi 5 août, l’association de défense des cirques de famille a saisi le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, mettant en cause le pouvoir du maire de prendre une telle mesure et dénonçant un « acte de censure » et une « atteinte à la liberté d’expression » des artistes de cirque. « Un maire n’a pas le droit d’interdire purement et simplement une activité économique sur son territoire. On appelle cela la liberté du commerce et de l’industrie et la jurisprudence est constante depuis près de 70 ans », proteste le collectif, évoquant une décision de justice rendue par le tribunal administratif de Toulon en décembre 2017, et une par celui de Nancy en mai 2018, que l’association avait également attaquées. Dans ces deux affaires, indique actu.fr, l’association avait obtenu gain de cause et fait annuler les arrêtés.


 


 


ESSONNE


À Chamarande, Ben invite (à) la liberté


Notamment connu pour ses phrases « choc » en blanc sur noir, déclinées sous une écriture si caractéristique, l’artiste Ben, de son vrai nom Benjamin Vautier, s’expose cet été au domaine de Chamarande (Essonne), dans le cadre de l’exposition « Être libre ».


La rétrospective, qui rassemble près de 400 œuvres, pour la plupart issues de sa collection personnelle, mais aussi de collections particulières, « révèle les multiples facettes d’un artiste iconoclaste et provocateur qui récuse la pensée unique (…) et permet de découvrir son œuvre dans toute sa complexité et ses contradictions, son ampleur joyeuse et son foisonnement, qui traversent tous les champs de l’art et de la vie », commente la galeriste Eva Vautier.


La première partie de l’exposition, centrée sur la période 1958-1978, dévoile une sélection d’affiches, d’archives photographiques et de vidéos, ainsi qu’une sélection de ses performances – que Ben appelle ses « Gestes ».


La deuxième partie, axée cette fois autour d’installations et d’œuvres plus récentes, invite à se fondre dans l’univers de l’artiste.


Pionnier du mouvement Fluxus en Europe, Ben est l’un des premiers à mettre l’art dans la rue. Eva Vautier le souligne : « Son œuvre, à la fois réflexion philosophique et impertinente sur l’art, intègre notre quotidien dans ce qu’il a de plus particulier. Il témoigne en cela d’un esprit critique qui n’hésite pas à remettre en cause tout le monde – y compris son propre ego ».


Ego, jeu, sexualité… à travers tous ces prismes, partout, Ben voit la liberté, et appelle les spectateurs à s’interroger sur leur société.


 


Exposition « Être libre », jusqu'au 11 octobre au Domaine départemental de Chamarande, Essonne (91).


 


 


PARIS


Immobilier : les prix de vente chutent de 0,4%


 


Comme le révèle Le Parisien, Price Hubble, spécialiste des solutions digitales d'estimation, de conseil et d'analyse immobilière, observe une diminution de 0,4% des prix affichés sur les annonces de ventes dans la capitale sur les sept premiers mois de l’année. Une baisse qui, certes infime, n’était pourtant pas arrivée depuis 2014.


« Cela devra être confirmé dans les prochains mois par le concret des ventes réalisées via les notaires, indique au quotidien Loeiz Bourdic, patron de la start up. Tout dépendra de la marge de négociation : celle-ci suivra-t-elle la baisse ou se réduira-t-elle, ce qui rognerait la baisse des prix affichés ? »


Le coronavirus aura donc réussi à enrayer la formidable ascension continue des prix de l’immobilier parisien. Si le mètre carré médian était monté à 12 000 euros en janvier, il est ainsi descendu à 11 950 euros en juillet, souligne l'étude de Price Hubble. « On avait pu, auparavant, remarquer des baisses de prix dans certains arrondissements de la capitale, mais jamais à l'échelle de Paris de façon généralisée », est-il par ailleurs précisé. « S'il ne croit pas à un effondrement des prix, Loeiz Bourdic voit dans ces évolutions des signaux faibles, avant-coureurs, d'une stagnation des prix », ajoute Le Parisien.


 


 


VAL-DE-MARNE


En visite à Valenton, Jean Castex annonce un plan de reconquête du fret ferroviaire


Arrêtée il y a un an, la ligne Perpignan-Rungis, seule ligne de transport de fret périssable en France, devrait renaitre de ses cendres dans les prochains mois. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Jean Castex le 27 juillet, à l’issue d’un conseil de défense écologique.


En visite à Valenton sur le site de transport combiné, le chef du gouvernement a fait part de sa volonté de promouvoir le fret ferroviaire et annoncé les différents axes que prendra ce plan de reconquête : relancer la liaison Perpignan-Rungis en l’étendant même sur une ligne Barcelone-Anvers, et développer d’autres « autoroutes ferroviaires » : Bayonne-Cherbourg et Sète-Calais.


Afin d’encourager ce mode de transport des marchandises, la gratuité des péages ferroviaires a été promise jusqu’à fin 2020 puis, en 2021, leur montant sera divisé par deux.


« Nous allons lancer un appel à projet d'ici la fin de l'année. S'agissant de la ligne Perpignan-Rungis, j'espère que nous pourrons accélérer toutes les études en cours pour la faire redémarrer dans de bonnes conditions. Il y a aussi une question de tonnage pour la rendre compétitive. Avec, je l'espère, dans les prochains mois, des avancées significatives », a expliqué le Premier ministre, ajoutant : « Ici à Valenton, j’ai vu des choses prometteuses. »


 


 


VAL-D’OISE


Appel aux dons pour les travaux de l’église de Vigny


Pour sauver l’église Saint-Médard de Vigny, dans le Vexin, de gros travaux sont nécessaires. Bien que peu ancienne, bâtie en 1894, l’église néogothique doit être restaurée rapidement pour ne pas voir son état se dégrader davantage, nous apprend Anne Collin dans Le Parisien. Dans le clocher, la flèche risque ainsi de s’effondrer. Une première phase des travaux, qui commenceront en septembre, devrait concerner cette flèche, ainsi que les garde-corps, les gargouilles, le cadran de l’horloge et au moins un des pinacles. « L'objectif est de tous les réinstaller mais aujourd'hui, nous n'avons le budget que pour un seul »précise l’adjoint au maire en charge du patrimoine, Alain Cailliot.


Alors que les travaux représentent pour l’instant un montant de 400 000 euros, un appel aux dons est lancé afin d’aller plus loin dans cette campagne et entreprendre un chantier qui pourrait couter 1,5 million d’euros, avec notamment la toiture de la nef et les vitraux. Une entreprise bien trop lourde pour la commune de 1 200 habitants « d'où la nécessité de trouver des mécènes même si on sait que c'est particulièrement difficile en ce moment, donc tous les dons sont plus que les bienvenus » indique Alain Cailliot, qui explique qu’une convention tripartite a été signée entre la mairie, la Fondation du patrimoine et l'association pour la Sauvegarde et la restauration de l'église de Vigny (ASSAUREV).

 

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