SEINE-SAINT-DENIS
Le Sausset fait son cinéma
Que les cinéphiles dionysiens en quête d’un peu de fraîcheur
se réjouissent, le cinéma en plein air est bientôt de retour au Sausset !
Le parc accueillera, à partir du 18 août, cinq projections gratuites de
films. Les spectateurs sont invités à apporter chaises ou simples serviettes
pour s’installer confortablement dans l’herbe. Toutefois, Covid oblige, le port
du masque sera requis pendant la projection.
Pour les gourmands, une buvette « fait maison »
(salé et sucré), sera sur place à compter de 20h.
Par ailleurs, le Département a annoncé qu’il offrait 25
places de cinéma par séance. Inscrivez-vous à l’une des séances pour tenter de
gagner votre place !
Au programme, dès 21h30 :
18 août : L’Ascension (comédie)
19 août : Oscar et le monde des chats
(film d’animation)
20 août : Little Miss Sunshine
(comédie dramatique)
21 août : Epic : la bataille du
royaume secret
22 août : Les Saisons (documentaire)
YVELINES
Une boutique inversée de la Croix-Rouge à Parly 2 et Vélizy 2
Cette année encore, les
centres commerciaux Westfield Parly 2 et Vélizy 2 (Yvelines) accueilleront, à
partir du 2 septembre et jusqu’au 31 octobre, la boutique inversée de la
Croix-Rouge, annonce actu.fr.
Le concept ? Inviter
les visiteurs à faire don d’habits qu’ils ne portent plus, et à en acheter
d’autres « pour leur donner une seconde vie ». « Un
tee-shirt équivaut à des couvertures de survie, un pull à un repas, un pantalon
à une maraude, etc. », explique le site.
Ce sont des bénévoles
de la Croix-Rouge et des volontaires du groupe Unibail-Rodamco-Westfield qui
tiendront le magasin pour l’occasion.
« Le vêtement a
une valeur financière [mais] également émotionnelle et sociale puisque chaque
vêtement a une histoire et en vivra une nouvelle avec le futur acheteur. La
boutique inversée incarne un lieu d’histoires, de vie sociale, d’échanges et
surtout d’engagement », assure
Jacques Grimont, administrateur national de la Croix-Rouge française.
Lors de l’édition 2019
de cette grande opération, le centre Westfields Vélizy 2 avait collecté 6,5
tonnes de textile en 10 jours, précise actu.fr.
HAUTS-DE-SEINE
À Fontenay-aux-Roses, un
arrêté interdisant les cirques avec animaux est contesté
La commune n’a pas accueilli de cirque avec animaux depuis
2006 ou 2007, selon Le Parisien, mais
le maire UDI Laurent Vastel a décidé d’aller plus loin en prenant le
13 juillet un arrêté interdisant toute installation de cirque avec animaux
sur son territoire, ceux-ci ne pouvant, pour l’élu, réunir des conditions de
détention adaptées « à leurs
exigences biologiques, à leurs aptitudes et à leurs mœurs ».
Un arrêté qui est aujourd’hui contesté, nous apprend le site actu.fr. Mercredi 5 août,
l’association de défense des cirques de famille a saisi le tribunal
administratif de Cergy-Pontoise, mettant en cause le pouvoir du maire de
prendre une telle mesure et dénonçant un « acte de censure » et une « atteinte à la liberté d’expression » des artistes de cirque.
« Un maire n’a pas le droit
d’interdire purement et simplement une activité économique sur son territoire.
On appelle cela la liberté du commerce et de l’industrie et la jurisprudence
est constante depuis près de 70 ans », proteste le collectif,
évoquant une décision de justice rendue par le tribunal administratif de Toulon
en décembre 2017, et une par celui de Nancy en mai 2018, que l’association
avait également attaquées. Dans ces deux affaires, indique actu.fr, l’association avait obtenu gain de cause et fait annuler
les arrêtés.
ESSONNE
À Chamarande, Ben invite (à)
la liberté
Notamment connu pour ses phrases « choc » en blanc
sur noir, déclinées sous une écriture si caractéristique, l’artiste Ben, de son
vrai nom Benjamin Vautier, s’expose cet été au domaine de Chamarande (Essonne),
dans le cadre de l’exposition « Être libre ».
La rétrospective, qui rassemble près de 400 œuvres, pour la
plupart issues de sa collection personnelle, mais aussi de collections
particulières, « révèle les multiples
facettes d’un artiste iconoclaste et provocateur qui récuse la pensée unique
(…) et permet de découvrir son œuvre dans toute sa complexité et ses
contradictions, son ampleur joyeuse et son foisonnement, qui traversent tous
les champs de l’art et de la vie », commente la galeriste Eva Vautier.
La première partie de
l’exposition, centrée sur la période 1958-1978, dévoile une sélection d’affiches, d’archives photographiques et de vidéos,
ainsi qu’une sélection de ses performances – que Ben appelle ses
« Gestes ».
La deuxième partie,
axée cette fois autour d’installations et d’œuvres plus récentes, invite à se
fondre dans l’univers de l’artiste.
Pionnier du mouvement Fluxus en Europe, Ben est l’un des premiers à mettre l’art dans la rue.
Eva Vautier le souligne : « Son œuvre, à la fois réflexion
philosophique et impertinente sur l’art, intègre notre quotidien dans ce qu’il
a de plus particulier. Il témoigne en cela d’un esprit critique qui n’hésite
pas à remettre en cause tout le monde – y compris son propre ego ».
Ego, jeu, sexualité… à travers tous ces prismes, partout,
Ben voit la liberté, et appelle les spectateurs à s’interroger sur leur
société.
Exposition «
Être libre », jusqu'au 11 octobre au Domaine départemental de Chamarande,
Essonne (91).
PARIS
Immobilier : les prix de
vente chutent de 0,4%
Comme le révèle Le Parisien, Price Hubble, spécialiste
des solutions digitales d'estimation, de conseil
et d'analyse immobilière, observe une diminution de 0,4% des prix
affichés sur les annonces de ventes dans la capitale sur les sept premiers mois
de l’année. Une baisse qui, certes infime, n’était pourtant pas arrivée depuis
2014.
« Cela devra être confirmé dans les prochains mois par le
concret des ventes réalisées via les notaires, indique au quotidien Loeiz
Bourdic, patron de la start up. Tout dépendra de la marge de négociation :
celle-ci suivra-t-elle la baisse ou se réduira-t-elle, ce qui rognerait la
baisse des prix affichés ? »
Le coronavirus aura donc réussi à enrayer la formidable
ascension continue des prix de l’immobilier parisien. Si le mètre carré médian
était monté à 12 000 euros en janvier, il est ainsi descendu à 11 950 euros en
juillet, souligne l'étude de Price Hubble. « On avait pu, auparavant,
remarquer des baisses de prix dans certains arrondissements de la capitale,
mais jamais à l'échelle de Paris de façon généralisée », est-il par
ailleurs précisé. « S'il ne croit pas à un effondrement des prix, Loeiz
Bourdic voit dans ces évolutions des signaux faibles, avant-coureurs, d'une
stagnation des prix », ajoute Le Parisien.
VAL-DE-MARNE
En visite à Valenton, Jean
Castex annonce un plan de reconquête du fret ferroviaire
Arrêtée il y a un an, la ligne Perpignan-Rungis, seule ligne
de transport de fret périssable en France, devrait renaitre de ses cendres dans
les prochains mois. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Jean Castex le
27 juillet, à l’issue d’un conseil de défense écologique.
En visite à Valenton sur le site de transport combiné, le
chef du gouvernement a fait part de sa volonté de promouvoir le fret
ferroviaire et annoncé les différents axes que prendra ce plan de
reconquête : relancer la liaison Perpignan-Rungis en l’étendant même sur
une ligne Barcelone-Anvers, et développer d’autres « autoroutes ferroviaires » : Bayonne-Cherbourg et
Sète-Calais.
Afin d’encourager ce mode de transport des marchandises, la
gratuité des péages ferroviaires a été promise jusqu’à fin 2020 puis, en 2021,
leur montant sera divisé par deux.
« Nous allons lancer un appel à projet d'ici la fin de
l'année. S'agissant de la ligne Perpignan-Rungis, j'espère que nous pourrons
accélérer toutes les études en cours pour la faire redémarrer dans de bonnes
conditions. Il y a aussi une question de tonnage pour la rendre compétitive.
Avec, je l'espère, dans les prochains mois, des avancées significatives », a expliqué le Premier ministre,
ajoutant : « Ici à
Valenton, j’ai vu des choses prometteuses. »
VAL-D’OISE
Appel aux dons pour les
travaux de l’église de Vigny
Pour sauver l’église Saint-Médard de Vigny, dans le Vexin, de
gros travaux sont nécessaires. Bien que peu ancienne, bâtie en 1894, l’église
néogothique doit être restaurée rapidement pour ne pas voir son état se
dégrader davantage, nous apprend Anne Collin dans Le Parisien. Dans le clocher, la flèche risque ainsi de
s’effondrer. Une première phase des travaux, qui commenceront en septembre,
devrait concerner cette flèche, ainsi que les garde-corps, les gargouilles, le
cadran de l’horloge et au moins un des pinacles. « L'objectif est de tous les réinstaller mais aujourd'hui, nous n'avons
le budget que pour un seul »précise l’adjoint au maire en charge du
patrimoine, Alain Cailliot.
Alors que les travaux représentent pour l’instant un montant
de 400 000 euros, un appel aux dons est lancé afin d’aller plus loin
dans cette campagne et entreprendre un chantier qui pourrait couter 1,5 million
d’euros, avec notamment la toiture de la nef et les vitraux. Une entreprise
bien trop lourde pour la commune de 1 200 habitants « d'où la nécessité de trouver des mécènes
même si on sait que c'est particulièrement difficile en ce moment, donc tous
les dons sont plus que les bienvenus » indique Alain Cailliot, qui
explique qu’une convention tripartite a été signée entre la mairie, la
Fondation du patrimoine et l'association pour la Sauvegarde et la restauration
de l'église de Vigny (ASSAUREV).