YVELINES
Un
robot tueur de Covid-19 expérimenté à Orgeval
Le 18 septembre dernier, à la
Maison des Associations de la ville d’Orgeval, le Robot Lightstrike, tueur de
coronavirus, a fait grande impression. Le maire de la commune, Hervé
Charnallet, a en effet invité l’entreprise UV Flash Services à venir présenter
ce robot conçu par l’entreprise américaine Xenex (le robot a été validé contre
le virus SARS-CoV-2 vivant au Texas Biomedical Research Institute dans le
laboratoire de confinement de niveau de biosécurité 4 qui est utilisé pour
étudier les agents pathogènes mortels pour lesquels il n'existe aucun
traitement ou vaccin connu) qui permet de tuer en moins de deux minutes l’agent
pathogène du SRAS-CoV-2 (ou plus communément Covid-19).
Comme l’ont expliqué Philippe
Mongreville, PDG de UV Flash Services, et Alexandre Laborot, la machine est
« capable de tuer ce virus qui nous
pourrit la vie » en envoyant des rayons UV à spectre germicide complet
de haute intensité impulsés par des rayons xénon dans toute la pièce à
désinfecter. Résultat : l’ADN des micro-organismes du virus est dégradé,
ce qui détruit à terme le virus. Installé dans une pièce vide, le robot flashe
l’espace 67 fois par seconde grâce à une lampe à xénon ultra puissante
(200 à 280 nanomètres). « Quand
on l'a passée dans une pièce et qu'ensuite on respecte les mesures sanitaires
de distanciation, il est certain que le virus ne revient pas », a
précisé Philippe Mongreville. Des propos repris dans Le Parisien. Lors de la démonstration, le robot a ainsi désinfecté
la salle Croisée de la Maison des Associations en moins de 5 minutes.
Par rapport à une équipe de
nettoyage humaine, Lightstrike présente de nombreux avantages : il est
écologique, car il n’utilise pas de produits chimiques, il ne dégrade pas les
supports, il est capable de désinfecter à 100 % 3 000 m² par
jour, et il est en outre facilement transposable et
est en mesure de détecter tout mouvement dans
une pièce, bloquant automatiquement et instantanément le fonctionnement de son
propre système robotique. Le seul inconvénient de ce robot est
son prix. Celui-ci est en effet fixé à 150 000 euros HT à l’achat. À
cela, il faut ajouter le changement de la lampe flash tous les deux trois mois
(si celle-ci est allumée 7 heures par jour) pour un prix estimé à
3 000 euros.
Le robot tueur de covid-19 peut
également être loué à partir de 250 euros HT la demi-heure ou
1 500 euros par jour. C’est d’ailleurs ce qu’a commencé à faire le
département de l’Eure qui a fait appel aux services du robot de manière
ponctuelle : « Nous avons
décidé de prendre la prestation pendant deux mois en désinfectant nos
50 collèges, chaque week-end » a ainsi expliqué Stéphanie Auger,
vice-présidente LR du conseil départemental de l'Eure, invitée à la
démonstration.
À l’heure actuelle également,
deux établissements hospitaliers sont en train de tester les services du
robot : l’hôpital Saint-Antoine et l’hôpital Georges-Pompidou.
À noter que le robot
Lightstrike peut également détruire les micro-organismes présents dans les différentes
mycoses, le virus de la grippe, et les infections nosocomiales.
ESSONNE
À
Longjumeau, Emmanuel Macron confirme le doublement du congé paternité
Le 23 septembre, après le Conseil des ministres, le
président de la République s’est rendu au centre de protection maternelle et
infantile (PMI) de Longjumeau. Une visite qui intervient au lendemain de
l’annonce de l’Élysée du passage du congé paternité actuellement de
14 jours à 28 jours dès juillet 2021. « Beaucoup d’entre vous
le demandaient : le congé paternité va être rallongé ! 28 jours
pour accompagner les premiers instants de nos enfants » a ainsi twitté
Emmanuel Macron le 22 septembre. Lors de son passage au Centre de
Longjumeau, le président a rencontré des enfants, des parents et des
professionnels de la petite enfance pour confirmer cette décision. Actuellement
fixé à 14 jours – trois jours de congé de naissance à la charge de
l’employeur et onze financés par la branche famille de la Sécurité sociale –,
le congé passera donc à vingt-huit jours, avec une prise en charge
inchangée pour l’employeur. « Lorsqu’un enfant arrive au monde, il n’y
a aucune raison que ce soit juste la maman qui s’en occupe. Avec cet
allongement du congé paternité, une plus grande égalité dans le partage des
tâches peut se faire dès les premiers jours », a argumenté le
président de la République à cette occasion.
HAUTS-DE-SEINE
Ouverture du nouveau musée de Sceaux
Le 21 septembre, le
musée du Domaine départemental de Sceaux a présenté son nouveau parcours
permanent centré sur les propriétaires successifs du château, en présence de
Nathalie Léandri, vice-présidente du Conseil départemental, Dominique Brême,
directeur du Domaine, et Georges Siffredi, président du Département. Le site
propose désormais une visite chronologique sur le thème du « goût
français de Louis XIV à Napoléon III » et la scénographie, entièrement repensée, met
en avant la qualité des matériaux, pour une évocation optimale de l'art de
vivre en Île-de-France durant cette période.
Les visiteurs disposent aussi de moyens de
médiation numériques didactiques et ludiques (tablettes tactiles) pour les
guider dans leur visite, précise le site du Conseil départemental.
Pour
rappel, le Château de Sceaux a rouvert au public samedi 19 septembre après
plus d’un an de travaux à
l’occasion des Journées européennes du patrimoine. Des visites théâtralisées
ont d’ailleurs été organisées à cette occasion dans le château par la compagnie
La Petite Main. « C’est
une date symboliquement très forte, avait alors estimé Georges Siffredi,
président du conseil départemental. Avec
ce château rénové après d’importants travaux, le Département donne ainsi une
nouvelle impulsion au Domaine. »
PARIS
Covid-19 : les bars fermeront bien à 22h dès lundi
C’est confirmé ! Les bars de la capitale devront bel
et bien baisser leur rideau à 22h à partir de lundi 28 septembre, au grand dam
des Parisiens et des commerçants. Toutefois, les restaurants qui ne servent « pas
d'alcool sans nourriture » ne seront pas concernés, a précisé la préfecture
de police aux maires d’arrondissement.
Cette mesure fait suite à la concertation engagée
entre le préfet de police de Paris et les élus depuis l'annonce, mercredi 23
septembre, d'un durcissement des mesures face au regain de l'épidémie. Paris et
sa petite couronne font partie des onze grandes villes françaises placées en « zone
d'alerte renforcée » où « les bars ne pourront pas rester ouverts
au-delà de 22 heures », avait indiqué le ministre de la Santé Olivier
Véran.
SEINE-SAINT-DENIS
Une
prime de 10 000 euros pour les fonctionnaires à partir du 1er octobre
Afin de récompenser les
fonctionnaires restés au moins cinq ans en Seine-Saint-Denis, la prime de
fidélisation promise en 2019 par Edouard Philippe sera versée à partir du 1er
octobre, a annoncé Matignon, jeudi 24 septembre. En effet, le département, qui
affiche un taux de pauvreté de 28,6 %, le double de la moyenne nationale,
souligne l’AFP, « n’arrive pas à pérenniser ses fonctionnaires ».
L’enveloppe, à hauteur
de 15 millions d’euros par an, est destinée aux personnels de la fonction
publique d’Etat. Ainsi, un agent entré dans une administration de
Seine-Saint-Denis le 1er janvier 2021 pourra toucher 10 000 euros au
1er janvier 2026. Un agent ayant par exemple déjà passé quatre ans
dans le département au 1er janvier 2021 pourra quant à lui prétendre
à une prime de 2 000 euros au 1er janvier 2022.
VAL-D’OISE
Les agriculteurs
protestent contre les dépôts sauvages dans le Vexin
Dans la matinée du 25 septembre, une quarantaine d’agriculteurs,
venus du Vexin, ont déversé des tonnes de déchets sur le rond-point de
Génicourt dans le 95. Une action soutenue par une vingtaine d’élus, qui a pour
objectif de sensibiliser les populations sur les nombreux dépôts sauvages que
ces derniers découvrent parfois dans leurs champs et les chemins de randonnée.
« Les dépôts sauvages sont de plus en plus nombreux, ce qui est
dû à la recrudescence de mini-entreprises qui font payer des frais de
déchetterie à leurs clients, mais qui jettent ensuite les déchets dans la nature
pour gagner plus d’argent (…). Ce phénomène s’est accentué pendant le
confinement, car les déchetteries étaient fermées. » a déploré Paul Dubray, responsable de la Fédération départementale des
syndicats d’exploitants agricoles (Fdsea) dans le Vexin, à l’occasion de ce
mouvement. Pour lui, pour contrer ce fléau, la loi n’est malheureusement pas
assez répressive.
Il préconise ainsi la mise en place d’une amende de
3 000 à 3 500 euros en cas de dépôt sauvage, ou un système de taxe pour les
vendeurs de placoplâtre ou de parpaings qui permettrait de payer l’évacuation
des déchets. Quant à Jean-Louis Thériot, député dans le département de
Seine-et-Marne (94), qui était également présent, il a rappelé avoir déposé, il
y a deux ans, un projet de loi sur le bureau de l’Assemblée nationale, pour
augmenter les amendes et les peines. Pour l’instant son initiative n’a pas été
suivie d’effets…