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En bref en Île-de-France !

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Publié le 23/10/2020 à 15:15

YVELINES

Le nouveau visage de la CRCC de Versailles


À partir du 1er novembre, les CRCC de Versailles, de Bourges et d’Orléans deviendront la CRCC de Versailles et du Centre. La Compagnie sera présidée par Florent Burtin et Philippe Vincent, élus respectivement président et 1er vice-président le 5 octobre dernier.


L’arrêté du 31 janvier 2020 portant regroupement de compagnies régionales de commissaires aux comptes a été publié le 5 février 2020 au Journal officiel. Ainsi, à compter du 1er novembre 2020, les Compagnies Régionales de Versailles, Bourges et Orléans se regroupent et deviennent la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles et du Centre, dont le siège a été fixé à Versailles au 23, boulevard du Roi. La nouvelle Compagnie va couvrir 10 départements, un bassin de près de 50 000 km², 7 millions d’habitants, 144 villes de plus de 10 000 habitants et 2 475 commissaires aux comptes. La Compagnie comptera 22 élus au conseil régional et une équipe de 9 permanentes.

À l’issue des élections organisées du 15 au 30 septembre, un Conseil régional s’est tenu le 5 octobre dernier pour élire les membres du bureau ainsi que le nouveau président et 1er vice-président de la CRCC de Versailles et du Centre. Florent Burtin et Philippe Vincent ont donc été élus respectivement président et vice-président de la Compagnie. Qui sont-ils ?


Florent Burtin : élu vice-président délégué de la CRCC de Versailles le 14 décembre 2016. Membre du Conseil Régional de la CRCC de Versailles depuis 2012, il a exercé un mandat de deux ans au sein du Bureau national de la CNCC. Âgé de 49 ans, il est commissaire aux comptes et expert-comptable, associé et membre du Comité Directeur du Groupe AFIGEC, dont il est co-responsable du département « Audit ». Il a siégé douze ans au Bureau national de l’IFEC. Il est élu président à compter du 1er novembre.


Philippe Vincent : 49 ans est membre du Conseil Régional de la CRCC de Versailles depuis 2014, vice-président depuis 2016. Il a été membre de la Commission Nationale d'Inscription de 2019 à 2020, et membre du Bureau national de l'IFEC de 2014 à 2020. Il a été observateur du DEIP au Conseil National de la CNCC de 2014 à 2020. Commissaire aux comptes et expert-comptable, il est associé chez PwC où il est responsable de la business unit « technologie, télécom, retail, et services » depuis 2016 au sein de l'activité Audit. Il a passé trois ans au bureau PwC de Détroit. Il est élu 1er vice-président à compter du 1er novembre.


Le nouveau Bureau du Conseil régional se compose des personnes suivantes :

Florent Burtin, président ;

Philippe Vincent, 1er vice-président ;

Emmanuel Cordier, 2e vice-président ;

Isabelle Donnou, 3e vice-président ;

Olivier Boucherie, trésorier ;

Alain Chavance, secrétaire ;

Nicolas Catel, membre bureau ;

Denis Thibon, membre bureau ;

Béatrice de Blauwe, membre bureau ;

Yves Le Goff, délégué du président cour appel Bourges ;

Jean-Marc Leconte, délégué du président cour appel Orléans.

Quant au nouveau Conseil régional, il est constitué par les membres du bureau ainsi que Solange Aiache, Erik Alardin, Séverine Cartot, Didier Clement, Pierre-Michel David, David Dupont Noël, Mathilde Girard, Thierry Morel, Valentin Ryngaert, Amal Taour Alves, Anne Veaute.


VAL-D’OISE

Lutte contre les déserts médicaux

Le département du Val d’Oise, a décidé d’apporter un soutien financier aux communes du Val-d’Oise pour lutter contre la désertification médicale, dans le cadre du dispositif départemental d’aide à l’investissement des communes.

Afin de pallier la désertification médicale de certaines de ses communes, le département va apporter sa contribution financière aux projets de construction de maisons de santé pluriprofessionnelles. Outre la construction de nouveaux centres médicaux, les projets de rénovation, de restructuration et d’équipement des centres de santé sont également éligibles à une participation financière départementale. Des dispositifs de téléconsultation pourront aussi être financés, dans le cadre de ses aides aux communes. Est également prévu un soutien à l’acquisition de solution de gestion de la relation usagers (GRU) pour améliorer les services de proximité dans les territoires ruraux. Le Département va porter cette aide aux communes de moins de 5 000 habitants. Ce projet amènera une nouvelle offre de service (télémédecine par exemple) en ligne, simple d’utilisation et à un coût maitrisé. L’apport financier pourra représenter jusqu’à 80% du prix dispositif.

Pour rappel, depuis 2012, le Département a accordé 1467 aides aux communes pour un coût total de près de 132 millions d’investissements


HAUTS-DE-SEINE 

Boulogne-Billancourt rend hommage au célèbre photographe Frank Horvat

Le 21 octobre dernier, le photographe Frank Horvat s’est éteint à l’âge de 92 ans. Connu pour ses photos de mode plus spontanées, son style réaliste lui a permis d’acquérir une renommée internationale dans les années 60. Grand portraitiste et voyageur, ce dernier déclarait : « Je n'ai pas fait des photos de guerre, de misère, de souffrance ou de folie : non pas par indifférence à ces malheurs, mais parce que je ne me sens ni la justification morale, ni le courage physique pour affronter de telles situations en tant que photographe ».

Célèbre dans le monde entier, Frank Horvat vivait et travaillait à Boulogne-Billancourt. La ville lui a notamment rendu hommage en publiant l’ouvrage Le labyrinthe d’Horvat à l’occasion d’une exposition organisée en son honneur de décembre 2006 à février 2007 à l’espace Landowski.


VAL-DE-MARNE

Vie familiale : échanges autour de la parentalité à Créteil

Pour la troisième année consécutive, octobre met la fonction parentale au cœur de toutes les considérations, avec de nombreuses manifestations, des débats, des ateliers, des échanges jusqu’à la fin du mois. Le réseau de parentalité de Créteil se mobilise pour répondre aux questions liées à la famille d’aujourd’hui. Échanges, information, rencontres avec des professionnels, le Mois de la parentalité, met tout en œuvre pour permettre aux parents d’obtenir des réponses aux différentes phases d’éducation liées à la petite enfance, l’enfance et l’adolescence.

Tous les thèmes sont abordés : relations intrafamiliales, relations familles-écoles, l’adolescence, les violences éducatives, conjugales, l’autorité parentale, les droits et devoirs des parents dans leur rôle éducatif… Un programme complet pour écouter, rassurer et accompagner les familles.

Il apparaît que les parents sont en forte demande de communication pour assumer pleinement leur rôle éducatif. Ils se trouvent parfois démunis face à des comportements de leurs enfants qui leur échappent. Ils peinent à repérer le malaise de leurs enfants, à détecter des attitudes agressives, voire violentes. D’autant que nos petits se comportent différemment en famille et en collectivité. Un écolier mal à l’aise en classe ne l’est pas forcément à la maison, et inversement. Les inquiétudes des parents reflètent l’investissement affectif et la place aujourd’hui dévolue à nos jeunes.

Pour tous les rendez-vous programmés, les mesures sanitaires en vigueur liées à la pandémie de la Covid-19 seront mises en place. Afin de respecter les distanciations sociales, des réservations seront obligatoires.

Liste des lieux partenaires du programme :

- MPT/Espace Jean Ferrat – 21, rue Charles Beuvin (01 42 07 41 46) ;

- Médiathèque Nelson Mandela – 3, place de l’Abbaye (01 41 94 65 50) ;

- Collège Laplace / Café des parents – 10, rue Amédée Laplace (01 43 77 54 64) ;

- Centre social Kennedy – 36 boulevard John Fitzgerald Kennedy (01 43 77 52 99) ;

- Maison de la Solidarité – 1, rue Albert Doyen (01 43 77 62 73) ;

- Maison de l’adolescent – 2, rue de la Terrasse (01 41 78 94 10) ;

- Cinémas du Palais – 40, allée Parmentier (01 42 07 60 98) ;

- Collège Schweitzer – 2, avenue de La Habette (01 43 39 39 50).


PARIS

Vers plus de « salles de shoot » ?

La mairie de Paris est bien décidée à doter la capitale de plus de « salles de shoot ». Si une salle de consommation et de repos existe déjà dans l’enceinte de l’hôpital Lariboisière depuis 2016, quatre nouveaux lieux pourraient ainsi ouvrir, révèle Le Parisien. Leur création avait été autorisée en 2019 par la ministre de la santé.

Objectif : mieux accompagner les toxicomanes et notamment les accros au crack, qui compteraient environ 5000 addicts dans l’agglomération parisienne.

Quant aux sites envisagés, le secteur des Halles, celui du jardin d’Eole (XVIIIe) et de la porte de la Chapelle – ancien QG de la « colline du crack », lieu de rassemblement sauvage de toxicomanes, aujourd’hui démantelé - sont privilégiés. 

Pour l’heure, deux réunions sont prévues au mois de novembre en présence du préfet de police, du préfet de région et de l'agence régionale de santé. La mairie de Paris compte en outre lancer une consultation citoyenne à ce sujet.


SEINE-SAINT-DENIS

À l’aéroport Paris-Le Bourget, le premier bâtiment dédié à la conservation d’œuvres d’art

Implanté sur la partie Est de la plateforme aéroportuaire de Paris-Le Bourget - premier aéroport d'affaires européen -, ce nouveau bâtiment, d’une surface totale de 24 913 m², réalisé en moins de 18 mois, est le premier en France construit spécifiquement pour le stockage et la conservation des œuvres d’art. Sa conception et sa construction ont été confiées à GSE par la société André Chenue et le Groupe ADP, co-investisseurs et co-exploitants.

Le site accueille des réserves sur une surface disponible de 19 300 m² répartie sur quatre niveaux, à destination des propriétaires d'œuvres d'art et des professionnels du monde de l’art et de la culture. Les espaces de stockage présentent des hauteurs libres de 3m40 chacun et 5m60 pour les salles en rez-de-chaussée, afin d’accueillir des œuvres de grandes dimensions. Les réserves sont personnalisables et peuvent être équipées à la demande des clients. Elles comportent également des locaux et services adaptés à la restauration des œuvres d’art et à la conservation des collections de mode à haute valeur.

Au pied des pistes du premier aéroport d'affaires européen, le bâtiment est situé à seulement 7 km de Paris et 13 km de l’aéroport Roissy CDG par l’autoroute A1, facilitant l’accès et le transport des œuvres. Il sera également desservi par la future Ligne 17 du Grand Paris Express. « Ce projet participe du rayonnement de la place parisienne dans le monde de l’art et contribue au développement économique et culturel du Grand Paris » se réjouit Serge Grzybowski, directeur immobilier du Groupe ADP.


ESSONNE

Lancement du « Campus Muséum Brunoy »

Le Museum national d’Histoire naturelle, la Région Île-de-France, le Département de l’Essonne, la Communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine et la commune de Brunoy viennent de signer une convention de financement et de partenariat en vue du lancement du futur « Campus Muséum Brunoy » et son pôle d’excellence scientifique « Biodiversité et santé ». Un bâtiment neuf, conforme aux normes environnementales et réunissant tous les chercheurs va bientôt être édifié. Il comprendra des laboratoires mutualisés, des plateformes et équipements de pointe, des espaces de bureaux, des salles de réunion et de travaux pratiques. Il accueillera également des filières de formation du Muséum.

Comme l’indique le département sur son site, l’objectif sera de renforcer l’expertise de ce site de recherche scientifique en matière de biodiversité. Ce pôle développera ainsi ses recherches autour des liens entre la santé humaine, la santé animale et la santé des écosystèmes. Avec la réhabilitation du petit château (création d’espaces de formation, d’accueil d’événements, d’expositions et de séminaires), le futur Campus Muséum Brunoy aura aussi vocation à s’ouvrir au grand public et aux scolaires. En outre, le site établira des partenariats avec les acteurs essonniens et franciliens de la recherche afin de bénéficier de leur savoir-faire et de leur expertise (CEA, Genopole, etc.).

Deux parcelles d’une superficie totale de 6 hectares seront également cédées à la Communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine et à la commune de Brunoy pour la réussite de ce projet. Le coût total prévisionnel de ces aménagements s’élève à 15,3 millions d’euros. Les travaux devraient débuter en 2024 pour une mise en service du pôle d’excellence en 2026.


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