ACTUALITÉ ÎLE-DE-FRANCE

En bref en Île-de-France !

En bref en Île-de-France !
Publié le 13/11/2020 à 14:00

HAUTS-DE-SEINE 

13 communes du département surtaxent les résidences secondaires


Elles sont nombreuses les villes à chercher une solution pour lutter contre les logements inoccupés.  La mairie de Clichy-la-Garenne vient alors de rejoindre les douze autres communes du département qui proposent une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, possible depuis 2015.


Comme le rapporte Les Echos, « À Clichy-la-Garenne, la mairie estime qu'environ 900 logements n'ont pas déclaré d'occupant permanent et pourraient donc être visés par cette taxe ». Parmi eux, des résidences secondaires, bien sûr, mais aussi des locations occasionnelles ou encore des habitations exploitées par marchands de sommeil. Et la recette fiscale n’est pas négligeable : élevant cette majoration à son plus hauts taux, c’est-à-dire à 60 %, la ville espère de cette façon récupérer pas moins de 600 000 euros par an.

 


VAL-DE-MARNE

Virologie : un projet retenu par le DIM1HEALTH (Maison-Alfort)



Un projet de l’unité mixte de recherche en virologie (Inrae-EnvA-Anses) a été sélectionné par le DIM1Health Île-de-France pour obtenir un financement. Son ambition : identifier des antiviraux qui pourraient être efficaces contre de multiples virus : les inhibiteurs de cyclophilines.


Le domaine d’intérêt majeur DIM1Health de la région Île-de-France, dispositif visant à fédérer des réseaux de laboratoires situés en Île-de-France, a sélectionné en septembre 2020, dans le cadre de son appel à projet, un des projets portés par l’unité mixte de virologie (Inrae-EnvA-Anses), le projet NeuroCyclo.


L’objectif général du projet est d’identifier des antiviraux à large spectre efficaces contre de multiples virus qui ciblent le système nerveux central, aussi bien chez l’humain que chez le cheval. Il s'agira d'identifier des « inhibiteurs de cyclophilines ». Les cyclophilines sont des protéines cellulaires que le virus peut utiliser pour certaines étapes de sa réplication. Les inhiber permettrait ainsi de bloquer efficacement sa multiplication.


Ces « inhibiteurs » sont des petites molécules synthétisées par un membre de l'une des trois équipes de chercheurs mobilisées sur ce projet. Ils permettraient de traiter les nombreux patients infectés par des virus connus : virus de l’encéphalite à tique, virus West Nile, virus de l’encéphalite Japonaise, virus des encéphalites équines de l’Est, de l’Ouest et Vénézuelienne… mais elles sont également destinées à fournir de futurs médicaments pour des virus encore inconnus qui pourraient apparaître subitement, comme on a pu le voir avec l’épidémie à virus ZIKA ou celle actuelle du Sars-Cov-2 (Covid-19).


Combien de temps cela pourrait-il prendre ? L'arrivée sur le marché, en dehors d'une crise sanitaire telle que nous la vivons actuellement, est généralement d'une dizaine d'années.


Le projet NeuroCyclo est coordonné par le Dr M. Coulpier. Il est développé en étroite interaction avec les Dr B. Pain (Inrae, Lyon) et A. Ahmed-Belkacem (INSERM, Créteil). Il bénéficie d’un financement du DIM1Health de 100 000 euros permettant le recrutement d’un(e) jeune chercheur(se) post-doctorant(e) pour une durée de deux ans.


Source : EnvA.


ESSONNE

Les P’tits Kipik, lauréat du concours « Action pour la planète »



Le centre de soins pour hérissons, les P’tits Kipik, vient de recevoir le premier prix du concours départemental « Action pour la planète ». L’association a obtenu un chèque de 1 500 euros et une vidéo de présentation. Installé à Orsay et à Vert-le-Petit (91) depuis 2018, ce centre créé par Sara Stahl prend en charge les petits hérissons en mauvaise santé ou trop petits pour survivre dans la nature. C’est après avoir découvert un hérisson affamé et en hypothermie dans son jardin que la jeune femme décide d’aider ces petits mammifères. « Qui aurait pensé que notre rencontre avec un bébé hérisson dans notre jardin en 2010 allait bouleverser autant notre vie [la sienne et celle de son mari. NDLR] et nous entraîner dans cette grande aventure qu’est la création d’un centre de sauvegarde ? » raconte Sara Stahl sur le site de son association.


Après cinq années de formation, et forte d’une expérience acquise au Centre hospitalier universitaire Vétérinaire Faune Sauvage de l'École vétérinaire d'Alfort (ex-Cedaf) et au CA de Faune Alfort, celle-ci finit par ouvrir un centre de soins chez elle à Orsay. Très rapidement, le foyer ne dispose plus de places et un autre centre de soins ouvre ses portes à Vert-le-Petit en août 2019.


« De plus en plus de personnes sont sensibilisées à cette cause. Ils ont maintenant pris l'habitude de nous contacter dès qu'ils en trouvent un blessé ou trop petit pour survivre dans la nature » explique Sara Stahl interrogée par Le Parisien. Sur le site du centre, on trouve d’ailleurs de nombreuses indications, des fiches pratiques et des tutos pour reconnaître un hérisson en détresse et savoir quoi faire dans ce cas. Par exemple, un hérisson est en danger si : il titube et tourne en rond, il respire difficilement, il est exposé au soleil, il n’est pas rond mais efflanqué, etc.


Bilan de santé, nettoyage des plaies, élimination des parasites, remplissages des gamelles… les tâches sont nombreuses pour les responsables et les bénévoles des centres. Une fois guéris, les hérissons sont remis en liberté là où ils ont été trouvés, car cela leur donne plus de chance de survivre.


En plus du premier prix « Action pour la planète », les P’tit Kipik a obtenu la première place des 473 projets plébiscités au Budget de la région Île-de-France. La région va donc soutenir l’association à hauteur de 10 000 euros dans le cadre de son projet participatif écologique et solidaire.


Dernière bonne nouvelle pour l’association, au printemps 2021, le centre de soin à Vert-le-Petit, devenu désormais trop petit, va être transféré et agrandi dans une nouvelle demeure à Ballancourt-sur-Essonne. Son ouverture sera en partie financée par la Région.



VAL-D’OISE

Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO



Le prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO 2020 revient à Marie-Morgane Paumard, doctorante en informatique, pour ses travaux de thèse sur la reconstitution d’objets 3D à partir de fragments. Ses recherches réalisées au sein du laboratoire ETIS (ENSEA, CY Cergy Paris université) reçoivent le soutien de la Fondation des Sciences du Patrimoine.


La thèse de Marie-Morgane Paumard a pour objectif de développer des méthodes sémantiques de réassemblage des collections patrimoniales, où certains blocs sont érodés ou manquants, avec le développement d’algorithmes qui serviront de réassembler virtuellement des fragments de monuments et d’objets anciens. En combinant compréhension visuelle et exploration d’un vaste espace de choix, ses travaux ne se limitent pas qu’à l’archéologie et trouvent leurs applications dans différentes domaines tels que la médecine et la biologie.


Chaque année, les programmes nationaux et régionaux L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science représentent : plus de 9 000 candidatures ; plus de 260 jeunes femmes scientifiques talentueuses recevant des dotations afin de poursuivre des projets de recherche prometteurs ; 54 programmes nationaux et régionaux dans 118 pays ; plus de 500 scientifiques internationaux ayant participé à la sélection des Jeunes Talents nationaux et régionaux.

 

Source : université de Cergy

YVELINES

Rendez-vous, à distance, avec Marie-Antoinette



Malgré le confinement, l’office du tourisme de Versailles continue à promouvoir la ville, son histoire et ses personnalités emblématiques. S’adaptant aux annonces du gouvernement, celui-ci organise désormais des visioconférences thématiques. Le 20 novembre prochain, à 15 heures, l’office du tourisme vous donne rendez-vous avec Marie-Antoinette. Des dorures du Château de Versailles à sa cellule de prison, la plus célèbre des reines de France – et la dernière – est devenue le symbole de la monarchie finissante.


« Entre légende dorée et légende noire », découvrez, pendant 1h30, la vie de cette reine française d’origine autrichienne au destin tragique.

Tarif : 11 euros. Réservation sur le site
www.versailles-tourisme.com



SEINE-SAINT-DENIS

Olivier Klein élu nouveau président de la Société du Grand Paris



Olivier Klein, maire de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a été élu, le 3 novembre dernier, président du Conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, entreprise publique créée par l’État pour piloter le projet du Grand Paris Express. « J’aborde cette présidence dans un esprit de dialogue et de travail avec toutes les collectivités locales, notamment les départements. Nous devons trouver ensemble les voies et les moyens d’être utiles à ce projet attendu par les habitants de nos territoires », a assuré le nouveau président. Le président du directoire de la Société du Grand Paris, Thierry Dallard, n’a pas manqué de son côté de le féliciter, rappelant que dans ce contexte de crise, « toutes les énergies doivent être mobilisées pour réduire l’impact de la crise et faire face aux aléas que nous rencontrons à toutes les étapes de la vie du projet ».


 


PARIS

Le Sacré-Cœur de Montmartre inscrit aux monuments historiques

Après avoir reçu un avis  favorable, à l’unanimité, de la commission régionale du patrimoine et de l’architecture, le ministère de la Culture a fait savoir que la basilique du Sacré-Cœur avait été inscrite aux monuments historiques. Dominant la butte Montmartre (18e arrondissement), le monument, deuxième édifice visité de la capitale, reçoit ce titre un siècle après sa consécration. « C’est un événement ! », reconnaît elle-même la ministre de la culture Roselyne Bachelot Sa procédure de classement, qui devrait accorder une protection encore plus importante au monument, sera lancée dans la foulée et devrait aboutir à l’été 2021.



 


 


 


 


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