HAUTS-DE-SEINE
13 communes du département surtaxent les résidences secondaires
Elles sont nombreuses les villes à chercher une solution pour lutter
contre les logements inoccupés. La
mairie de Clichy-la-Garenne vient alors de rejoindre les douze autres communes du
département qui proposent une majoration de la taxe d’habitation sur les
résidences secondaires, possible depuis 2015.
Comme le rapporte Les Echos,
« À Clichy-la-Garenne, la mairie
estime qu'environ 900 logements n'ont pas déclaré d'occupant permanent et
pourraient donc être visés par cette taxe ». Parmi eux, des résidences
secondaires, bien sûr, mais aussi des locations occasionnelles ou encore des
habitations exploitées par marchands de sommeil. Et la recette fiscale n’est
pas négligeable : élevant cette majoration à son plus hauts taux,
c’est-à-dire à 60 %, la ville espère de cette façon récupérer pas moins de 600
000 euros par an.
VAL-DE-MARNE
Virologie : un projet retenu par
le DIM1HEALTH (Maison-Alfort)
Un projet de
l’unité mixte de recherche en virologie (Inrae-EnvA-Anses) a été sélectionné
par le DIM1Health Île-de-France pour obtenir un financement. Son ambition :
identifier des antiviraux qui pourraient être efficaces contre de multiples
virus : les inhibiteurs de cyclophilines.
Le domaine
d’intérêt majeur DIM1Health de la région Île-de-France, dispositif visant
à fédérer des réseaux de laboratoires situés en Île-de-France, a sélectionné en
septembre 2020, dans le cadre de son appel à projet, un des projets portés
par l’unité mixte de virologie (Inrae-EnvA-Anses), le projet NeuroCyclo.
L’objectif
général du projet est d’identifier des antiviraux à large spectre efficaces
contre de multiples virus qui ciblent le système nerveux central, aussi bien
chez l’humain que chez le cheval. Il s'agira d'identifier des « inhibiteurs
de cyclophilines ». Les cyclophilines sont des protéines cellulaires que
le virus peut utiliser pour certaines étapes de sa réplication. Les inhiber
permettrait ainsi de bloquer efficacement sa multiplication.
Ces « inhibiteurs »
sont des petites molécules synthétisées par un membre de l'une des trois
équipes de chercheurs mobilisées sur ce projet. Ils permettraient de
traiter les nombreux patients infectés par des virus connus : virus de
l’encéphalite à tique, virus West Nile, virus de l’encéphalite Japonaise, virus
des encéphalites équines de l’Est, de l’Ouest et Vénézuelienne… mais elles sont
également destinées à fournir de futurs médicaments pour des virus encore
inconnus qui pourraient apparaître subitement, comme on a pu le voir avec
l’épidémie à virus ZIKA ou celle actuelle du Sars-Cov-2 (Covid-19).
Combien de
temps cela pourrait-il prendre ? L'arrivée sur le marché, en dehors d'une
crise sanitaire telle que nous la vivons actuellement, est généralement d'une
dizaine d'années.
Le projet
NeuroCyclo est coordonné par le Dr M. Coulpier. Il est développé en
étroite interaction avec les Dr B. Pain (Inrae, Lyon) et A. Ahmed-Belkacem
(INSERM, Créteil). Il bénéficie d’un financement du DIM1Health de 100 000 euros
permettant le recrutement d’un(e) jeune chercheur(se) post-doctorant(e) pour
une durée de deux ans.
Source :
EnvA.
ESSONNE
Les
P’tits Kipik, lauréat du concours « Action
pour la planète »
Le centre de soins pour hérissons, les P’tits Kipik,
vient de recevoir le premier prix du concours départemental « Action pour la planète ». L’association
a obtenu un chèque de 1 500 euros et une vidéo de présentation. Installé
à Orsay et à Vert-le-Petit (91) depuis 2018, ce centre créé par Sara Stahl
prend en charge les petits hérissons en mauvaise santé ou
trop petits pour survivre dans la nature. C’est après avoir découvert un hérisson
affamé et en hypothermie dans son jardin que la jeune femme décide d’aider ces
petits mammifères. « Qui aurait
pensé que notre rencontre avec un bébé hérisson dans notre jardin en 2010
allait bouleverser autant notre vie [la sienne et celle de son mari. NDLR] et nous entraîner dans cette grande
aventure qu’est la création d’un centre de sauvegarde ? » raconte Sara
Stahl sur le site de son association.
Après
cinq années de formation, et forte d’une expérience acquise au Centre
hospitalier universitaire Vétérinaire Faune Sauvage de l'École vétérinaire
d'Alfort (ex-Cedaf) et au CA de Faune Alfort, celle-ci finit par ouvrir un
centre de soins chez elle à Orsay. Très rapidement, le foyer ne dispose plus de
places et un autre centre de soins ouvre ses portes à Vert-le-Petit en août
2019.
«
De plus en plus de personnes sont
sensibilisées à cette cause. Ils ont maintenant pris l'habitude de nous
contacter dès qu'ils en trouvent un blessé ou trop petit pour survivre dans la
nature » explique Sara Stahl interrogée par Le Parisien. Sur le site du centre, on trouve d’ailleurs de
nombreuses indications, des fiches pratiques et des tutos pour reconnaître un
hérisson en détresse et savoir quoi faire dans ce cas. Par exemple, un hérisson
est en danger si : il titube et tourne en rond, il respire difficilement,
il est exposé au soleil, il n’est pas rond mais efflanqué, etc.
Bilan
de santé, nettoyage des plaies, élimination des parasites, remplissages des
gamelles… les tâches sont nombreuses pour les responsables et les bénévoles des
centres. Une fois guéris, les hérissons sont remis en liberté là où ils ont été
trouvés, car cela leur donne plus de chance de survivre.
En
plus du premier prix « Action pour la planète », les P’tit Kipik a
obtenu la première place des 473 projets plébiscités au Budget de la
région Île-de-France. La région va donc soutenir l’association à hauteur de 10 000 euros
dans le cadre de son projet participatif écologique et solidaire.
Dernière
bonne nouvelle pour l’association, au printemps 2021, le centre de soin à
Vert-le-Petit, devenu désormais trop petit, va être transféré et agrandi dans
une nouvelle demeure à Ballancourt-sur-Essonne. Son ouverture sera en partie
financée par la Région.
VAL-D’OISE
Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO
Le prix
Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO 2020 revient à Marie-Morgane Paumard, doctorante
en informatique, pour ses travaux de thèse sur la reconstitution d’objets 3D à
partir de fragments. Ses recherches réalisées au sein du laboratoire ETIS
(ENSEA, CY Cergy Paris université) reçoivent le soutien de la Fondation des
Sciences du Patrimoine.
La thèse de
Marie-Morgane Paumard a pour objectif de développer des méthodes sémantiques de
réassemblage des collections patrimoniales, où certains blocs sont érodés ou
manquants, avec le développement d’algorithmes qui serviront de réassembler
virtuellement des fragments de monuments et d’objets anciens. En combinant
compréhension visuelle et exploration d’un vaste espace de choix, ses travaux
ne se limitent pas qu’à l’archéologie et trouvent leurs applications dans
différentes domaines tels que la médecine et la biologie.
Chaque
année, les programmes nationaux et régionaux L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et
la Science représentent : plus de 9 000 candidatures ; plus de
260 jeunes femmes scientifiques talentueuses recevant des dotations afin
de poursuivre des projets de recherche prometteurs ; 54 programmes
nationaux et régionaux dans 118 pays ; plus de 500 scientifiques
internationaux ayant participé à la sélection des Jeunes Talents nationaux et
régionaux.
Source : université de Cergy
YVELINES
Rendez-vous,
à distance, avec Marie-Antoinette
Malgré le confinement, l’office du tourisme de Versailles
continue à promouvoir la ville, son histoire et ses personnalités
emblématiques. S’adaptant aux annonces du gouvernement, celui-ci organise
désormais des visioconférences thématiques. Le 20 novembre
prochain, à 15 heures, l’office du tourisme vous donne rendez-vous avec
Marie-Antoinette. Des dorures du Château de Versailles à sa cellule de prison,
la plus célèbre des reines de France – et la dernière – est devenue le symbole
de la monarchie finissante.
« Entre légende dorée et
légende noire », découvrez, pendant 1h30, la vie
de cette reine française d’origine autrichienne au destin tragique.
Tarif :
11 euros. Réservation sur le site
www.versailles-tourisme.com
SEINE-SAINT-DENIS
Olivier Klein élu nouveau président de la Société du
Grand Paris
Olivier
Klein, maire de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a été élu, le 3 novembre dernier, président du Conseil de
surveillance de la Société du Grand Paris, entreprise publique créée par l’État
pour piloter le projet du Grand Paris Express. « J’aborde cette présidence dans un esprit de dialogue et de
travail avec toutes les collectivités locales, notamment les départements. Nous
devons trouver ensemble les voies et les moyens d’être utiles à ce projet
attendu par les habitants de nos territoires », a assuré le nouveau
président. Le président du directoire de la Société du Grand Paris, Thierry
Dallard, n’a pas manqué de son côté de le féliciter, rappelant que dans ce
contexte de crise, « toutes les
énergies doivent être mobilisées pour réduire l’impact de la crise et faire
face aux aléas que nous rencontrons à toutes les étapes de la vie du
projet ».
PARIS
Le Sacré-Cœur de Montmartre inscrit aux monuments
historiques
Après
avoir reçu un avis favorable, à
l’unanimité, de la commission régionale du patrimoine et de l’architecture, le ministère
de la Culture a fait savoir que la basilique du Sacré-Cœur avait été inscrite aux monuments
historiques. Dominant la butte Montmartre (18e arrondissement), le monument, deuxième
édifice visité de la capitale, reçoit ce titre un siècle après sa consécration.
« C’est un événement ! », reconnaît
elle-même la ministre de la culture Roselyne Bachelot Sa procédure de
classement, qui devrait accorder une protection encore plus importante au
monument, sera lancée dans la foulée et devrait aboutir à l’été 2021.