PARIS
Paris Tribal prépare
sa huitième édition
Créé il y a
huit ans par les marchands de Saint-Germain-des-Prés, le salon-évènement à ciel
ouvert Paris Tribal est devenu le rendez-vous immanquable du monde de l’art
tribal et de l’actualité parisienne.
Cette année,
du 17 au 22 juin 2021, et après plusieurs mois de fermeture, 25 galeristes de
Saint-Germain-des-Prés – d’Alain Bovis à Anthony Meyer en passant
par la galerie Noir d’Ivoire - présenteront chacun un objet signature de leur galerie dans un
catalogue intitulé « Signatures ».
Des
expositions thématiques seront présentées tout au long d’un parcours semé de
nombreuses découvertes : « Himalaya, masques et statuaire »,
« Lames de Bali » ou encore « Signes, Volutes et
Graphismes ». Clients et amateurs d’art tribal pourront en outre
découvrir une sélection d’objets inférieurs à 3000 euros.
Entrée
libre. Ouverture au public jeudi 17 juin de 15h à 21h, vendredi 18 juin de 11h
à 19h, samedi 19 juin de 11h à 19h, dimanche 20 juin de 11h à 18h, lundi 21
juin de 11h à 19h, mardi 22 juin de 11h à 19h. Vernissage le 17 juin à partir
de 15h.
ESSONNE
Movie Cars Central, une
exposition unique de voitures de films et de séries
Tous les
week-ends, depuis le 29 mai 2021, Franck Galiègue expose sa collection unique
de voitures de légende du cinéma et des séries télévisées à Grigny à la
Garçonnière (un lieu de réception).
Ce projet
fou est parti d’un simple rêve d’enfant : Franck Galiègue rêvait depuis
toujours d’avoir la fameuse DeLorean DMC-12 du film Retour vers le futur. En 2007, il l’a donc achetée.
« C’était ma voiture de tous les jours à
l’époque. J’ai toujours été un grand fan de cinéma et de bagnoles, depuis gamin »
explique le collectionneur interviewé par le journal en ligne actu.fr.
Puis ce
dernier a voulu avoir celle de K2000, une Pontiac Firebird Trans Am.
En 2015, le
jeune homme s’est lancé entièrement dans sa passion, « 2015, c’est l’année de mise en scène dans
Retour vers le Futur, il fallait donc que je me lance ».
Puis, peu à
peu, la « famille » s’est agrandie jusqu’à atteindre les 35 voitures, dix ans
après l’achat de sa première voiture de film.
À chaque
nouvelle acquisition, Franck Galiègue enregistre une vidéo où il roule dans son
nouveau bolide, vidéo qu’il diffuse ensuite sur YouTube.
« Jamais je ne pensais que ça allait prendre
une telle ampleur. Avec le recul, je suis plutôt fier d’avoir rassemblé autant
de véhicules », a confié Franck Galliègue.
À noter que
depuis 2019, celui-ci s’est associé avec deux amis pour créer une entreprise
afin d’organiser la location et les expositions des voitures de la collection.
L’exposition
Movie Cars Central devait ouvrir en octobre dernier, mais le confinement et la
fermeture des lieux culturels ont obligé à repousser l’ouverture.
« L’exposition sera accessible ici tous les
week-ends, au moins jusqu’à la fin du mois de juillet, excepté les 19 et 20
juin où nous serons au Grand Prix de France », a précisé Franck Galliègue
La construction d’une collection d’exception
Comment ce
passionné de voiture a-t-il construit sa collection Movie Cars Central ?
Pour
construire la collection, il y a eu plein de cas de figure différents, explique
le collectionneur dans une vidéo publiée sur le site Auto Plus, un magazine franco-allemand consacré à l’automobile.
Certaines
voitures ont été achetées en tant que voitures de base de séries. Elles ont
ensuite été transformées pour les rendre comme dans les films.
D’autres ont
été achetées toutes faites. En effet, « il y a plein d’Américains qui font des répliques, donc quand on en
trouve une déjà faite, cela fait gagner beaucoup de temps » précise
Franck Galiègue.
Ce dernier
achète aussi de vraies voitures qui ont vraiment tourné dans des films. Il n’y
a alors pas de modifications à faire.
Parmi les
autres voitures à voir dans cette collection : la Toyota Supra Mk4 :
Fast & Furious, Ford Gran Torino : Starsky & Hutch, Cadillac
Miller-Meteor Ecto-1 : SOS Fantômes, Jeep Wrangler : Jurassic Park…
Conduire une voiture de film
Sur les 35
voitures, environ une vingtaine est exploitable, c’est-à-dire qu’elles roulent
vraiment. En revanche, il y a en a d’autres qui ne sont pas faites pour ça
comme la Batmobile, ou bien qui sont trop difficiles à conduire.
Celles qui
peuvent être conduites le sont sur piste, « le seul endroit où on peut rouler en toute sécurité sans avoir des gens
sur la route qui nous dévisagent ou qui essaient de nous prendre en photo »,
explique le collectionneur.
Mais parmi
toutes ses voitures, laquelle Franck Galiègue préfère-t-il ?
S’il devait
en garder qu’une dans sa collection, celui-ci n’hésite pas : ce serait la
DoLerean DMC-12, « son premier
amour, la star ».
À son avis,
celle-ci se prête à tout : salon, mariages, etc. « Les gens l’adorent… c’est la voiture de
films la plus célèbre du monde », affirme-t-il.
Une collection qui s’agrandit
Ce dernier
attend à l’heure actuelle de nouvelles arrivées.
Trois
voitures l’attendent en effet aux USA. Des voitures que lui et son équipe ont
déjà achetées, mais que le coronavirus ne permet pas de ramener tout de suite.
Il s’agit notamment de la mustang de John Wick. « On est vraiment fier et j’ai vraiment hâte de la conduire »,
s’exclame le collectionneur.
Ce dernier
doit aussi aller chercher dans les prochains mois une voiture de James Bond,
une deuxième Batmobile et la Chevrolet Chevelle de John Wick.
Enfin,
quelle voiture Franck Galiègue aimerait-il posséder qu’il n’a pas déjà dans sa
collection ?
Sans doute
la DB5 de James Bond. Malheureusement celle-ci est « intouchable » en
termes de prix, regrette-t-il, mais le collectionneur n’exclut pas de faire une
réplique.
Quand la
passion est là, on ne peut plus la freiner !
Renseignements : Movie Cars
Rental : de 10 h à 18 h, les samedis et dimanches à la Garçonnière 1, rue
Olympe de Gouges, 91350 Grigny
Informations
et réservations sur le site Internet de Movie Cars Rental.
Place Adulte
(15 ans et +) : 15 euros
Place Enfant
(6 – 14 ans) : 7,50 euros
Gratuit pour
les moins de 6 ans.
Maria-Angélica
Bailly
HAUTS-DE-SEINE
Un nouveau
cinéma à La Garenne-Colombes espéré pour 2026
Les
habitants de La Garenne-Colombes vont encore devoir faire preuve de patience
avant de pouvoir profiter de leur cinéma.
Le projet
était pourtant bien lancé. En 2019, suite à un appel à projet, l’architecte Yvan Peytavin (à qui l’on
doit déjà le théâtre, inauguré en 2014) avait été retenu par la Ville pour
construire un bâtiment réunissant un cinéma, un conservatoire ainsi qu’un
théâtre. Ce nouveau lieu culturel, placé à proximité de la place de la Liberté,
était évalué à 13,5 millions d’euros, un budget jugé finalement trop coûteux
par la commune. En effet, « lors du
dernier conseil municipal lundi 17 mai 2021, l’édile a annoncé abandonner le
projet initial, questions d’architecture et de finances », assure le
site actu.fr.
Tout repart
donc à zéro. Le complexe culturel laisse finalement place à deux bâtiments
distincts, l’un pour le cinéma, l’autre pour le conservatoire, permettant de
lancer plus facilement chaque projet individuellement. Alors que l’échéance du
bâtiment qui accueillera le conservatoire reste encore à déterminer, le
calendrier du cinéma commence quant à lui à se dessiner. Les travaux devraient
débuter au plus tôt en 2024, pour une ouverture d’un cinéma composé de trois
salles de 180, 70 et 50 places espérée en 2026.