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En bref en Île-de-France ! (75, 93, 94, 95)

En bref en Île-de-France ! (75, 93, 94, 95)
Publié le 02/05/2021 à 09:30

PARIS

Covid : une tension locative très hétérogène au sein de la capitale

 

Même si le marché locatif continue d'être très tendu à Paris, la demande a été divisée par deux avec la crise du COVID-19. L’agence immobilière en ligne Flatlooker a analysé plus de 38 000 candidatures pour identifier les tendances du marché. Elle observe que par rapport à 2019, la plupart des quartiers ont vu la demande locative chuter en 2020. En 2019, chaque appartement mis en location recevait en moyenne 3,3 dossiers d'aspirants locataires par jour. Un an plus tard, ce chiffre tombe à 2,4 dossiers.

 

Toutefois, la demande locative reste toutefois bonne dans le 10e, le 11e, le 12e et le 13e arrondissement de Paris. En effet, Flatlooker révèle recevoir en moyenne 4,79 dossiers pour chaque appartement en location dans le 11e arrondissement de Paris, 4,48 dossiers dans le 13e arrondissement, 4,25 dossiers dans le 12e arrondissement et 4,01 dossiers dans le 10e arrondissement.

Les quartiers centraux (1er ,2e ,3e ,4e, 5e,6e) sont les plus affectés par la crise. En effet, seuls 1,25 dossiers par appartement ont été reçus pour le 1er arrondissement en 2020 contre 3 l'année d'avant, et 1,30 dossier dans le 2ème arrondissement en 2020 contre 3,5 en 2019. Arrondissement concentrant la plus forte demande locative en 2019 (5 dossiers par jour), le 9e dégringole avec 2,79 demandes. « À Paris intra-muros, un propriétaire bailleur n'est aujourd'hui plus certain de pouvoir trouver rapidement un locataire pour son logement. Nous notons une forte disparité de tension locative entre les arrondissements mais également entre les différents types de logements. Le nombre des logements meublés ayant significativement progressé, ceux-ci s'arrachent moins qu'en 2019 », analyse par ailleurs Nicolas Goyet, co-fondateur de Flatlooker.

L’agence immobilière a également mesuré le nombre d'appels et le nombre de candidatures reçues par appartement jusqu'au mois de mars 2021. En moyenne, elle a reçu entre 15 et 20 appels et candidatures pendant l'été 2020 par logement, contre moins de 10 depuis le mois de novembre.  « La tension locative a été divisée par deux ces six derniers mois à Paris. Cette baisse de tension est liée à l'augmentation de l'offre de logements : il n'y a jamais eu autant de logements disponibles sur le marché qu'au 1er trimestre 2021. Nous observons également cette tendance avec de nombreux locataires qui ont décidé de quitter leur logement entre janvier et mars. Alors que les rotations s'effectuent généralement pendant les mois d'été, le nouveau confinement a précipité les départs de certains locataires. » commente Nicolas Goyet.

 

 

SEINE-SAINT-DENIS (et Haut de Seine, Val-de-Marne et Paris)

Seine-Saint-Denis (93), Haut de Seine (92), Val-de-Marne (94) et Paris (75)

 

Vous avez perdu votre téléphone en sortant du métro ou votre enfant a égaré sa peluche préférée dans le parc ? Tout n’est pas perdu, vous pouvez déposer une demande gratuitement sur le site objetstrouvesprefecturedepolice.fr, avec la description de l'objet, le lieu et la date de la perte. Celle-ci est immédiatement transmise au service des objets trouvés.

Quelques conditions pour cela : l'objet doit avoir été perdu à Paris ou dans les trois départements périphériques : Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne ; dans les lieux suivants : sur la voie publique, sur le réseau RATP, dans les aéroports parisiens, les taxis ou les établissements recevant du public.

Comment cela fonctionne ? Un algorithme met en relation les descriptions faites par les personnes ayant perdu leur objet via le formulaire en ligne, avec les descriptions des objets trouvés effectuées par le service, pour créer des correspondances. Une fois l'objet identifié, le propriétaire est informé automatiquement et, après vérification, il suit les instructions pour récupérer son bien, moyennant une somme forfaitaire de 11 euros correspondant aux frais de gestion. Précision non négligeable : un service d'expédition a été mis en place, afin que les objets puissent être envoyés à l’international, si leurs propriétaires n’étaient qu’en transit en France.

Des correspondances automatiques sont effectuées tous les jours. Et pour ceux qui en douteraient, cela marche, si l’on en croit les retours déposés sur le site d’avis de consommateurs Trustpilot par les chanceux ayant récupéré leur portefeuille, leurs lunettes, ou encore un bijou auquel ils tenaient. Des chanceux qui n’oublient pas de remercier les anonymes qui les ont retrouvés et restitués, à l’instar d’un certain Adji, qui écrit : « Je me rends compte que les bonnes personnes existent encore. Merci à ceux qui prennent leurs temps pour rendre service aux inconnus ! »

 

 

 

VAL-DE-MARNE

Réaménagement de la gare Val-de-Fontenay : consultation

 

Du 23 avril au 26 mai 2021, les usagers, les habitants ainsi que les acteurs du territoire sont invités à prendre part à l’enquête publique sur le réaménagement du pôle-gare de Val de Fontenay. C'est l'occasion de découvrir en détail le projet et donner son avis.

D'ici 2035, de nouvelles lignes de transports desserviront le pôle Val de Fontenay (Métros M1 et M15, tram T1, bus Bords de Marne, prolongement du RER E à l’ouest...), entraînant une augmentation de 115% du nombre de voyageurs attendus dans la gare. Au regard de la fréquentation actuelle et à venir, des dysfonctionnements rencontrés et des perspectives de développement, un projet de réaménagement du pôle-gare de Val de Fontenay est en cours.

Étape réglementaire avant le début des travaux, l’enquête publique permet de présenter au public les caractéristiques du projet et de recueillir l’expression du plus grand nombre afin d’affiner la poursuite des études.

Le dossier d’enquête est consultable à Fontenay-sous-Bois – Maison de l’habitat et du cadre de vie – 6 rue de l’ancienne mairie – Les mardi, mercredi et vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h15 ; sur le registre numérique ; sur le site internet de la préfecture ; sur le site internet du projet ; ou sur le site internet de la Ville de Fontenay-sous-Bois.

Pour rencontrer et échanger avec la commissaire enquêtrice, quatre permanences sont organisées à Fontenay-sous-Bois : Maison de l’habitat et du cadre de vie – 6 rue de l’ancienne mairie :

- mardi 4 mai, de 9h à 12h

- mercredi 12 mai, de 13h30 à 17h

- jeudi 20 mai, de 9h à 12h

- mercredi 26 mai, de 14h à 17h30

Vous pouvez donner votre avis :

- Sur le registre numérique

- Par courriel

- Par courrier : Enquête publique sur le projet de réaménagement du pôle-gare de Val de Fontenay, à l’attention de Madame la commissaire enquêtrice, Maison de l’habitat et du cadre de vie, 6 rue de l’ancienne mairie - 94120 Fontenay-sous-Bois

- Sur le registre papier mis à disposition à la Maison de l’habitat et du cadre de vie

Dans le cadre des études sur le projet, le Département du Val-de-Marne et la Ville de Fontenay-sous-Bois participent à hauteur de 13,7% aux études de schéma de principe et à l’enquête publique. Le coût total du projet de réaménagement de la gare de Val de Fontenay est estimé à 275 millions d’euros.

 

 

 

 

 

VAL-D’OISE

Abandon du projet de suppression d’une voie sur l’A15

 

Suite à la mobilisation des élus du Département, de la Région, des maires et des usagers, le Préfet du Val d’Oise a annoncé samedi 24 avril l’abandon du projet de voie dédiée sur l’A15.

Depuis plusieurs mois, les élus se mobilisent contre la décision de l’Etat de supprimer une voie sur l’autoroute A15 dans le sens Province>Paris pour la mise en place d’une voie réservée au covoiturage et aux véhicules prioritaires. Dès la connaissance du projet, la Présidente du Département, Marie-Christine Cavecchi, s’était inquiétée des conséquences sur le trafic de l’autoroute déjà très fortement perturbé. D'autant que depuis des années, les kilomètres d’embouteillages quotidiens ont déjà un impact négatif sur la circulation dans les communes à proximité de l'A15.

« En pleine crise sanitaire, où les consignes de distanciation physique font la loi, le covoiturage avec d’autres usagers dans un même véhicule est franchement à éviter » avait alerté la Présidente. Le Département avait rejoint l'idée de la Présidente de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse, en proposant que la voie de covoiturage soit plutôt intégrée sur la bande d'arrêt d'urgence pour ne pas pénaliser les usagers, et seulement quand les conditions sanitaires le permettront. « Je suis pour le développement du covoiturage en général, mais il doit être travaillé comme de la dentelle et hors période de crise sanitaire » souligne Marie-Christine Cavecchi.

Le 12 février 2021, les élus du Département ont voté en Assemblée départementale une motion « contre la mise en place, par l’Etat, de voies existantes dédiées au covoiturage sur l’autoroute A15. ». Le Conseil départemental et l’Union des Maires du Val d’Oise avaient également lancé une pétition en ligne pour alerter les Valdoisiens.

À l’annonce du retrait du projet de voie dédiée sur l’A15 par l’Etat, la Présidente du Département déclare : « Les Valdoisiens ne seront pas pénalisés par cette mesure absurde, anti-économique et anti-écologique. »

 

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