YVELINES
Agriculture urbaine : une future coopérative 2.0 à
Mantes-la-Jolie
Un nouveau
quartier innovant va bientôt voir le jour à Buchelay, au cœur de
l’agglomération mantoise. Appelé Mantes Innovaparc, cette zone d’activité de 58
hectares vise à s’insérer parfaitement dans le tissu urbain. « Le groupement piloté par Pichet aura pour
mission de réaliser un projet original d’activités sur ce macrolot. Ce n’est
pas seulement un projet d’architecture, c’est aussi un projet capable de
s’adapter aux nouveaux et futurs modes de travail, en développant des démarches
innovantes, programmatiques, environnementales et phasées dans le temps »,
déclarait Emmanuel Mercenier, directeur général de l’établissement public
d’aménagement du Mantois Seine Aval (EPAMSA) dans un communiqué.
L’agriculture urbaine de demain
Ce futur
quartier entend également répondre à l’activité de demain autour de
l’agriculture urbaine. Le programme, conçu comme un quartier d’activités
productif, innovant et durable, entend offrir des lieux de productions et de
transformations alimentaires locaux. « On
ne peut plus opposer développement urbain et développement durable »,
expliquait Jérôme Nicot, du groupe Pichet. Pour le groupe en effet, « il y a une tradition maraîchère
ancrée sur ce territoire. Nous avons proposé un quartier d’activités productif
qui renoue avec cette identité ». C’est donc dans ce contexte que
Merci Raymond, jeune pousse qui entend reconnecter les citadins à la nature et
lauréat de l’appel à projet, se propose de créer, exploiter et animer une
coopérative 2.0.
Celle-ci « aura pour vocation de donner aux
producteurs existants de nouveaux outils. Elle accueillera ainsi un espace
extérieur de jardin partagé et jardins familiaux, un restaurant locavore et une
micro-conserverie, et un marché pour la vente directe des productions “Made-In-Mantois” »,
explique la start-up. En lien avec les producteurs du
territoire et les acteurs locaux de l’agriculture, les productions issues de
l'aquaponie (associant l’aquaculture et l’hydroponie), de la permaculture et de
la pisciculture pourront être transformées sur place.
« Des séances de formation seront
également proposées. Elles prendront la forme d’ateliers pédagogiques organisés
dans le jardin partagé pour les habitants, mais aussi de stages d’initiation
aux nouveaux métiers de l’agriculture à destination des élèves des écoles
agricoles et d’un public en reconversion professionnelle dans les espaces de
Véolia », assure-t-elle.
Projet de coopérative agricole, à Mantes-la-Jolie
Des serres sur les toits
Imaginé par
Merci Raymond, en collaboration avec le groupe Pichet, les cabinets
d’architecture Badia Berger et ilimelgo, « l’espace
agricole prendrait la forme de serres productives installées sur les 9 000 m2
de toit de locaux d’entreprises. Une façon innovante de conserver l’essence
productive de ces anciennes terres agricoles », explique la jeune
pousse, et aussi de donner « une
identité architecturale forte au projet », appuie le groupe Pichet. En
complémentarité, les locaux d’activités seront disponibles au rez-de-chaussée
des serres. De l’immobilier tertiaire a été intégré au programme et pourra
évoluer selon le contexte économique. L’ensemble a été pensé pour évoluer dans
le temps, notamment grâce à des bâtiments réversibles.
SEINE-SAINT-DENIS
17es Rencontres Femmes du Monde en Seine-Saint-Denis
Comme
chaque année, les Rencontres Femmes du Monde en Seine-Saint-Denis reviennent pour
une 17e édition. À cette occasion, l’Observatoire départemental des
violences envers les femmes réunira, à MC 93 le 23 novembre prochain, des experts
et professionnels, pour une journée de conférences, témoignages et débats,
autour de question de la protection des mineures face à la prostitution. La
lutte contre les violences faites aux femmes en situation de handicap sera
également un sujet abordé lors de ces rencontres.
Cette
journée intervient deux jours avant la journée internationale pour
l'élimination de la violence à l'égard des femmes, célébrée le 25 novembre.
Renseignement
MC
93 - Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
9
Boulevard Lénine, 93000 Bobigny
Inscriptions :
odvf93@seinesaintdenis.fr
VAL-D’OISE
17es Rencontres Femmes du Monde en Seine-Saint-Denis O' Watt, une coopérative au service des énergies renouvelables
Sur
la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, coopérative et environnement
riment avec citoyenneté ! Né en janvier 2019, le collectif O’ Watt Citoyen a
créé la coopérative éponyme mobilisée dans le regroupement des collectivités
locales, des associations et des citoyens dans le but de s’engager dans la
transition énergétique de la communauté d’agglomération. Pour ce faire,
concrètement, la coopérative installe des panneaux solaires sur des toits
publics ou privés grâce à l’épargne citoyenne et aux aides de la région et des
collectivités. Durable et solidaire, cette initiative invite donc les habitants
à devenir propriétaires de ces panneaux photovoltaïques, la maîtrise d’ouvrage
et l’exploitation des projets étant assurées par la coopérative.
Par cette
action, le collectif entend relocaliser la production d’énergie et sensibiliser
les habitants aux économies d’énergie en encourageant la citoyenneté.
Et
l’idée séduit : la communauté d’agglomération, mais aussi plusieurs
communes du territoire, à savoir Cergy, Courdimanche, Jouy-le-Moutier,
Maurecourt, Pontoise, ou encore Vauréal, sont déjà sociétaires de la
coopérative.
VAL-DE-MARNE
Semaine portes ouvertes pour
l’épicerie Coop’Cot
Du 23 au 28 novembre 2021, venez faire vos courses
dans une épicerie coopérative et participative !
À l’occasion du mois de l’économie sociale et
solidaire, l’épicerie Coop’Cot, située au 1er
étage de la galerie de l’Échat, à Créteil, organise pour la première fois une
semaine portes ouvertes. L’opportunité de « découvrir l'épicerie, ses
produits, ses prix et son fonctionnement ».
Le supermarché, qui a le statut d’association, a
ouvert ses portes en juin 2020. À l’origine de ce projet mûri pendant trois
ans, trois femmes, dont deux professeures des écoles.
Dès 2017, alertées par des reportages édifiants sur
l’agro-industrie, elles se mettent à réfléchir autour de la question des « consomm’acteurs
». « L’idée était de tendre vers le zéro déchets, de remettre l’être humain
au cœur du projet et le reconnecter à ce qu’il mange », témoigne une des
co-fondatrices.
Ces dernières se tournent alors vers La Louve,
premier supermarché coopératif ayant ouvert à Paris, dans le 18e
arrondissement, véritable « source d’inspiration » auprès de
qui elles trouvent conseil ; et participent également à une
« intercoop ».
Aujourd’hui, Coop’Cot compte environ 300 adhérents.
En contrepartie d’une cotisation annuelle à prix libre et d’une participation
au fonctionnement du magasin durant trois heures par mois, chacun d’entre eux
peut venir faire ses courses dans l’épicerie et, grâce à une faible marge sur
tous les produis, bénéficier d’un panier de courses en moyenne 20 à 30% moins
cher qu’un panier traditionnel.
Et si les heures d’ouverture du magasin ne
ressemblent donc pas forcément aux horaires « classiques » d’un magasin
(mardi soir, mercredi toute la journée, vendredi après-midi, samedi toute la
journée et dimanche matin), ses adhérents peuvent y trouver des produits issus
des circuits courts, de la coopérative Bio Ile-de-France, ou encore de Rungis
ainsi que de certains grossistes.
Bref, tout pour plaire aux Cristoliens !