ESSONNE
Le Tour
Paris-Saclay en VTT revient cette année !
Annulé l’an
dernier à cause de la Covid-19, le Tour Paris-Saclay aura lieu cette année le 6
juin, au départ de l'Université Paris-Saclay, à Bures-sur-Yvette. Les
inscriptions sont désormais ouvertes. Cet évènement réunit chaque année des
milliers d’adeptes du VTT et de balades en famille. Organisé par
l’agglomération en partenariat avec l’association OC Gif VTT, le Tour
Paris-Saclay vise à favoriser la pratique sportive tout en permettant la
découverte des sites naturels et patrimoniaux du territoire. Les participants
retrouveront quatre boucles de 9, 30, 45 et 60 km. Pour ceux qui n’ont pas de
vélo, les organisateurs proposent d’en louer sur place. En plus des randonnées,
comme le précise le journal en ligne actu.fr, un village sera installé
et regroupera des animations pour les enfants et une initiation au trial avec
des démonstrations de champions de cette discipline. Les inscriptions se font
uniquement en ligne sur le site internet de la communauté d’agglomération
Paris-Saclay et seront possibles jusqu’au jour J de l’évènement (prix majoré de
2 euros). Les prix vont de 5 à 7 euros selon le parcours, mais sont gratuits
pour les moins de 12 ans.
HAUTS-DE-SEINE
Covid 19 : le département s'engage dans le recyclage des
masques
À l’heure de
la pandémie de Covid-19, le port du masque est devenu systématique. Protection
indispensable contre la propagation du virus, son usage quotidien n’est-il pas
en train de devenir un danger pour l'environnement ? « Fléau de masse pour la faune et la flore » selon France 3 Provence Alpes Côte-d’Azur, le
traitement de ces nouveaux déchets liés à la crise sanitaire demeure une
problématique essentielle. Car en effet, composés à partir d’un thermoplastique
(le polypropylène), il faudrait plus de 400 ans à un masque pour se dégrader.
Engagé en
faveur de l’environnement, le département des Hauts-de-Seine entend apporter
des solutions concrètes pour le recyclage des masques jetables (chirurgicaux et
FFP2) à ses habitants et à ses agents. En réponse, depuis le 26 avril, des
bornes de collecte ont été placées sur 4 sites départementaux :
-
À l’Hôtel du Département
(rue des Longues Raies à Nanterre) ;
-
Au bâtiment Le Quartz
(avenue Benoît-Frachon à Nanterre) ;
-
À la Cité de l’enfance
(avenue du Général-Leclerc au Plessis-Robinson) ;
-
Et à la pouponnière
Paul-Manchon (avenue du Général-Leclerc au Plessis-Robinson).
« Le groupe Tri-o Greenwishes, qui
accompagne la collectivité sur ce projet, se chargera ensuite de les valoriser,
puis de les transformer en granulés de polypropylène pouvant servir à la
fabrication de jouets ou de bacs en plastique », décrit le site du
Département.
Le groupe
relèvera une fois par mois les bornes. Les masques usagés partiront pour un
centre de tri et de désinfection situé à Gennevilliers, puis seront transformés
en granulés de polypropylène dans le Nord, à Avelin (59), qui serviront alors à
la fabrique des jouets, des bacs de rangement ou d’autres accessoires. « Une collecte, un traitement et une
revalorisation 100 % made in France », se réjouit le Département.
PARIS
La qualité de l’air dans les écoles passée au
crible
Recueillir pendant un an des informations sur la pollution de l’air aux
abords des établissements scolaires et expérimenter de nouveaux outils de mesure : tels
étaient les objectifs du projet pilote lancé en 2019 par
Paris et l’association Bloomberg
Philanthropies, en partenariat avec Airparif, organisme
agréé pour la surveillance de la qualité de l'air en région Île-de-France.
Alors que
les résultats viennent de paraître, bonne nouvelle, sur 44 crèches, écoles et
collèges parisiens ainsi que plusieurs rues adjacentes testés, les outils de
mesure ont révélé
que les niveaux de dioxyde d'azote, polluant principalement issu du trafic
routier, étaient inférieurs aux recommandations de l'Organisation mondiale de
la santé (OMS). En cause : l’éloignement des établissements des axes
routiers et « l’effet protecteur des murs séparant la cour du
trafic routier », se réjouit Airparif. Ainsi, la différence de
concentration de dioxyde d’azote observée entre la rue et la cour est de 36% en
moyenne dans les établissements étudiés ; les baisses constatées variant
en fonction de l’aménagement des écoles.
Toutefois, Airparis pointe que les recommandations de l'OMS ne sont pas respectées en matière de particule fines. Sur ce point, il n'y a aucune différence de taux dans l'air entre la rue et les cours d'école. L'organisme invite donc à "continuer à agir pour améliorer la qualité de l'air".
Pour rappel, les particules fine sont une catégorie de particules en suspension dans l'air ambiant, dont les sources sont multiples, et qui s’infiltrent en profondeur dans les voies respiratoires, pouvant provoquer à court ou long terme diverses pathologies, des formes bénignes aux formes les plus graves. ,
En 2019,
l’objectif de qualité français (10 µg/m3), valeur recommandée
par l’OMS, était dépassé sur un peu plus de la moitié de la région
Île-de-France. La seconde recommandation OMS (25 µg/m3 à
ne pas dépasser plus de 3 jours par an) était quant à elle dépassée sur la
quasi-totalité de la région Île-de-France.