ACTUALITÉ ÎLE-DE-FRANCE

En bref en Île-de-France ! (91, 92, 75)

En bref en Île-de-France ! (91, 92, 75)
Publié le 08/05/2021 à 09:31

ESSONNE

Le Tour Paris-Saclay en VTT revient cette année !

 

Annulé l’an dernier à cause de la Covid-19, le Tour Paris-Saclay aura lieu cette année le 6 juin, au départ de l'Université Paris-Saclay, à Bures-sur-Yvette. Les inscriptions sont désormais ouvertes. Cet évènement réunit chaque année des milliers d’adeptes du VTT et de balades en famille. Organisé par l’agglomération en partenariat avec l’association OC Gif VTT, le Tour Paris-Saclay vise à favoriser la pratique sportive tout en permettant la découverte des sites naturels et patrimoniaux du territoire. Les participants retrouveront quatre boucles de 9, 30, 45 et 60 km. Pour ceux qui n’ont pas de vélo, les organisateurs proposent d’en louer sur place. En plus des randonnées, comme le précise le journal en ligne actu.fr, un village sera installé et regroupera des animations pour les enfants et une initiation au trial avec des démonstrations de champions de cette discipline. Les inscriptions se font uniquement en ligne sur le site internet de la communauté d’agglomération Paris-Saclay et seront possibles jusqu’au jour J de l’évènement (prix majoré de 2 euros). Les prix vont de 5 à 7 euros selon le parcours, mais sont gratuits pour les moins de 12 ans.

 

 

HAUTS-DE-SEINE 

Covid 19 : le département s'engage dans le recyclage des masques 

 

À l’heure de la pandémie de Covid-19, le port du masque est devenu systématique. Protection indispensable contre la propagation du virus, son usage quotidien n’est-il pas en train de devenir un danger pour l'environnement ? « Fléau de masse pour la faune et la flore » selon France 3 Provence Alpes Côte-d’Azur, le traitement de ces nouveaux déchets liés à la crise sanitaire demeure une problématique essentielle. Car en effet, composés à partir d’un thermoplastique (le polypropylène), il faudrait plus de 400 ans à un masque pour se dégrader.

Engagé en faveur de l’environnement, le département des Hauts-de-Seine entend apporter des solutions concrètes pour le recyclage des masques jetables (chirurgicaux et FFP2) à ses habitants et à ses agents. En réponse, depuis le 26 avril, des bornes de collecte ont été placées sur 4 sites départementaux :

-          À l’Hôtel du Département (rue des Longues Raies à Nanterre) ;

-          Au bâtiment Le Quartz (avenue Benoît-Frachon à Nanterre) ;

-          À la Cité de l’enfance (avenue du Général-Leclerc au Plessis-Robinson) ;

-          Et à la pouponnière Paul-Manchon (avenue du Général-Leclerc au Plessis-Robinson).

« Le groupe Tri-o Greenwishes, qui accompagne la collectivité sur ce projet, se chargera ensuite de les valoriser, puis de les transformer en granulés de polypropylène pouvant servir à la fabrication de jouets ou de bacs en plastique », décrit le site du Département.

Le groupe relèvera une fois par mois les bornes. Les masques usagés partiront pour un centre de tri et de désinfection situé à Gennevilliers, puis seront transformés en granulés de polypropylène dans le Nord, à Avelin (59), qui serviront alors à la fabrique des jouets, des bacs de rangement ou d’autres accessoires. « Une collecte, un traitement et une revalorisation 100 % made in France », se réjouit le Département.

                         


 

PARIS

La qualité de l’air dans les écoles passée au crible

 

Recueillir pendant un an des informations sur la pollution de l’air aux abords des établissements scolaires et expérimenter de nouveaux outils de mesure : tels étaient les objectifs du projet pilote lancé en 2019 par Paris et l’association Bloomberg Philanthropies, en partenariat avec Airparif, organisme agréé pour la surveillance de la qualité de l'air en région Île-de-France.  

 

Alors que les résultats viennent de paraître, bonne nouvelle, sur 44 crèches, écoles et collèges parisiens ainsi que plusieurs rues adjacentes testés, les outils de mesure ont révélé que les niveaux de dioxyde d'azote, polluant principalement issu du trafic routier, étaient inférieurs aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En cause : l’éloignement des établissements des axes routiers et  « l’effet protecteur des murs séparant la cour du trafic routier », se réjouit Airparif. Ainsi, la différence de concentration de dioxyde d’azote observée entre la rue et la cour est de 36% en moyenne dans les établissements étudiés ; les baisses constatées variant en fonction de l’aménagement des écoles.

Toutefois, Airparis pointe que les recommandations de l'OMS ne sont pas respectées en matière de particule fines. Sur ce point, il n'y a aucune différence de taux dans l'air entre la rue et les cours d'école. L'organisme invite donc à "continuer à agir pour améliorer la qualité de l'air".

Pour rappel, les particules fine sont une catégorie de particules en suspension dans l'air ambiant, dont les sources sont multiples, et qui s’infiltrent en profondeur dans les voies respiratoires, pouvant provoquer à court ou long terme diverses pathologies, des formes bénignes aux formes les plus graves.  ,

En 2019, l’objectif de qualité français (10  µg/m3), valeur recommandée par l’OMS, était dépassé sur un peu plus de la moitié de la région Île-de-France. La seconde recommandation OMS (25  µg/m3 à ne pas dépasser plus de 3 jours par an) était quant à elle dépassée sur la quasi-totalité de la région Île-de-France.
0 commentaire
Poster

Nos derniers articles