Lundi
29 juin, lors d’un webinaire organisé en partenariat entre la CCI de
Nantes-Saint Nazaire et Foliweb, Cathy Van Eersel, de l’agence Kleno,
présentait ce réseau social incontournable et surtout comment s’en servir pour
mettre en valeur son entreprise.
Aujourd’hui, tout entrepreneur avisé ne peut plus faire
l’économie d’une bonne stratégie digitale. Il faut avoir son site web et être
présent sur Facebook, bien sûr, mais, même pour les petites entreprises ou les
indépendants, on ne peut plus non plus négliger le réseau social Instagram.
Lors d’un webinaire organisé en partenariat entre la CCI de Nantes-Saint
Nazaire et les Foliweb, Cathy Van Eersel, de l’agence Kleno, présentait lundi
29 juin comment se servir de cette plateforme afin de gagner des abonnés
et susciter leur intérêt vis-à-vis d’une marque.
3e réseau social en France
Instagram fait partie des applications incontournables pour
gagner en visibilité et agrandir sa communauté de clients, c’est même le
troisième réseau social en France après Facebook et Youtube. En tout,
2 millions d’annonceurs s’y pressent et tentent d’y capter de nouveaux
clients. Or, contrairement à Facebook qui est arrivé à saturation, « il y a encore de la place pour votre
entreprise sur Instagram », s’enthousiasme Cathy Van Eersel. Les
enjeux sont grands puisque chaque jour, 4,8 millions d’utilisateurs se
connectent sur ce réseau.
De plus, contrairement aux a priori, Instagram ne permet pas
de cibler seulement les 15-25 ans. Comme Facebook par le passé, l’âge
moyen des utilisateurs augmente peu à peu. Il s’établit aujourd’hui à
26 ans, mais cela n’empêche pas un grand nombre de trentenaires ou
quarantenaires eux aussi de faire défiler photos et stories (courtes vidéos
disponibles 24h) sur leur téléphone.
S’adresser directement aux particuliers
Fondé en 2010 par l’Américain Kevin Systrom et le Brésilien
Michel Mike Krieger, Instagram est « le
réseau social de l’image », comme le résume Cathy Van Eersel. « On y voit d’abord l’image, c’est ça qui y
est mis en avant, et le texte vient après, à l’inverse de Facebook »,
ajoute-t-elle. Depuis 2012, l’application appartient pourtant au géant Facebook
et donc à son PDG Mark Zuckerberg. Pour les entreprises, Instagram se prête
particulièrement bien à celles qui font du BtoC, c’est-à-dire qui sont
directement en relation avec des particuliers. Les marques sont en contacts
avec les consommateurs et cela leur permet de créer une vraie communauté,
d’instaurer des échanges avec leurs clients.
Cathy Van Eersel liste comme suit les bonnes pratiques à
adopter sur la plateforme pour optimiser son utilisation :
publier
régulièrement mais diversifier les contenus,
publier à des
horaires fixes avec un rythme défini,
choisir des
hashtags (ou mots-dièse : #) pertinents,
en sélectionner 10
mais pas plus,
soigner sa
biographie et ses photos (faire des retouches, harmoniser son profil,
etc.) pour définir une ligne éditoriale,
ne pas avoir plus
d’abonnements que d’abonnés,
répondre aux
commentaires et messages, être soi-même actif (commenter, aimer d’autres
publications).
Lorsqu’on se lance, « il faut trouver sa niche », insiste Cathy Van Eersel. Il est
important de prendre le temps de déterminer son cœur de cible et de comprendre
quels en sont les codes sur le réseau social. Quels sont les mots-dièse
utilisés ? Quelle est la stratégie de ses concurrents ? Quels types
de contenus publient-ils ? À quelle fréquence ? Etc. « De temps en temps, il faut regarder ce
qu’Instagram vous propose comme comptes en suggestion. Cela permet de
s’inspirer, de voir ce qu’ils font », recommande l’experte en
marketing digital. Avant de conclure, elle insiste une dernière fois sur
l’importance des mots-dièse sur la plateforme : « Les publications avec des hashtags ont
70 % plus de likes par rapport à ceux qui n’en n’ont pas. En utilisant les
bons hashtags on a plus de chance d’être vu et cela permet d’augmenter
l’engagement des abonnés. » Après tous ces bons conseils, pour les
entrepreneurs, il ne reste plus qu’à se jeter à l’eau car, après tout, comme le
veut l’adage, c’est en Instagramant qu’on devient Instagrameur.
Maïder Gérard