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Facture électronique, obligation programmée

Facture électronique, obligation programmée
Publié le 06/09/2021 à 15:42


 

Après la retenue à la source, le gouvernement s’attaque à un autre chantier majeur, celui de la facturation électronique obligatoire. Le sujet, assez discret, ne mobilise pas uniquement la France, mais aussi beaucoup d’autres pays. Le même type de projet est en effet en cours en Espagne, et il est déjà en place en Italie depuis deux ans. Ce mouvement remonte du Sud de l’Europe vers le Nord en fonction du taux de recouvrement de la TVA par les États.

 


A l’échelle nationale, la mise en application du dispositif de facturation électronique vise quatre grands objectifs. Le premier est la lutte contre la fraude à la TVA, estimée en France entre 10 et 20 milliards d’euros par an. Pour cela, le gouvernement veut s’assurer qu’il collecte toute la TVA, que la TVA déductible correspond à la TVA collectée, et détecter les comportements frauduleux, les escroqueries type carrousel. Le deuxième objectif est le renforcement de la compétitivité des entreprises, d’abord par la baisse des coûts de traitement (potentiellement de plusieurs euros par facture), qui dépend bien sûr de l’organisation en place dans chaque société ainsi que de sa taille. Il convient d’y adjoindre la diminution des retards de paiement affectant les trésoreries. Ces derniers entraînent un manque de liquidités qui se chiffre à environ 19 milliards d’euros pour les PME et 7 milliards pour les ETI. Le troisième objectif est l’amélioration du service à l’usager assujetti à la TVA par le pré-remplissage à moyen ou long terme des déclarations de TVA. Le quatrième et dernier objectif, statistique, tient à la connaissance au fil de l’eau, par l’administration française, de l’activité de nos entreprises.


Aujourd’hui, les principaux modes d’échanges commerciaux adressent des factures aux formats pdf simple, fichier structuré et mixte (pdf simple + fichier structuré). C’est le cas, par exemple, du standard franco-allemand nommé facture X. À la suite à la loi de finances 2020, nous allons basculer, après l’obligation de facture électronique faite au secteur public, vers une obligation de facture électronique faite au secteur privé. La mutation doit se passer entre le 1er janvier 2023 et le 1er janvier 2025. Elle commence par le devoir de recevoir des factures électroniques avant celle de les émettre. Les factures électroniques doivent contenir des informations sous forme structurée compréhensible à la fois par les utilisateurs, mais aussi par l’administration fiscale. Parallèlement, un système va voir le jour pour que les factures soient contrôlées par des plateformes et qu’en soient extraites les données intéressant l’administration fiscale. Les mentions obligatoires d’une facture devront être transmises en temps réel ou en temps quasi réel avant l’envoi du document conforme approuvé vers le client. Il s’agit là de l’obligation de recevoir en 2023 ; suit celle d’émettre. Toute entreprise assujettie est concernée. Chacune devra émettre des factures électroniques comportant les données demandées. Autrement dit, la facture pdf de base et la facture papier sont amenées à disparaître à l’horizon 2025.

 

 

Calendrier


Les sociétés vont émettre ces factures électroniques à travers un système de plateforme : l’une nationale, cousine de la plateforme Chorus Pro consacrée aux marché publics, et d’autres, partenaires certifiées qui auront la capacité à s’échanger les factures électroniques et à effectuer les contrôles attendus par l’administration. Il faudra passer soit par le site public, soit par un site privé pour émettre et recevoir des factures. C’est un changement conséquent auquel s’ajoute une astreinte d’e-reporting. La réforme est prise dans le cadre des textes sur la TVA. Tous les pays qui mettent en place un projet de cet acabit ont pour objectif que les comptabilités ne récupèrent la TVA que lorsque la facture est effectivement payée et quand le destinataire du règlement a bien versé la taxe. Au-delà des factures, un des enjeux de l’administration fiscale est la lutte contre la fraude, notamment sur la collecte de TVA. Or, cette collecte ne se borne pas aux factures B2B, mais touche aussi le B2C ou les ventes internationales et intracommunautaires. Le détail de tous ces négoces-là devra être fourni rapidement aux instances administratives. La cadence attendue réclame un rythme hebdomadaire pour la majorité des entreprises. Pour celles sous le régime simplifié (déclaration annuelle de TVA), ce sera tous les mois. Cela signifie une accélération de toutes les périodicités de déclaration et une précision sur la TVA à l’échelle de la facture. Auparavant, le système considérait des masses pour le calcul de la TVA. à l’avenir, il réalisera un suivi précis pour chaque transaction. En résumé, globalement, le planning 2023/2025 destiné aux entités françaises se décline ainsi dans l’ordre chronologique : première exigence, comme dit plus haut, recevoir, puis émettre et enfin e-reporter.


Pour une TPE de moins de 10 salariés, sans ERP, dans 80 % des cas, la facturation s’établit avec un logiciel de bureautique. Dans ce cadre-là, l’expert-comptable sera amené à former les employés de la TPE, à les accompagner. Comme pour la télé-procédure, il va souvent faire pour eux, parce qu’ils ne connaissent pas toujours les bons formats pour leurs propres clients et pour l’administration fiscale. Il existe dans cette transition un enjeu de modernisation de la gestion à faire assimiler. Les TPE brassent souvent de tout petits volumes, en moyenne 100 factures clients par an. 100 en émission, 200 en réception, les quantités ne justifient donc pas que les dirigeants s’équipent de logiciels spécialisés. Pour leurs experts-comptables, se dresse ainsi à l’horizon une intense période de pédagogie. Une TPE n’est pas obligée de passer par un expert-comptable, bien entendu. Elle pourra utiliser la plateforme publique en ligne et ressaisir les informations ou transmettre les factures  directement si elle dispose des outils nécessaires. Pour éviter la ressaisie, il lui faudra néanmoins se munir d’un logiciel adéquat ou passer par une plateforme partenaire payante. Cette dernière transmettra les factures aux clients et les informations obligatoires à l’administration.


Au niveau de l’avancement de la réforme, la DGFIP est pour l’heure en train d’échafauder les modalités d’application qui seront mises en œuvre dans un peu plus d’un an. Des entreprises faisaient antérieurement de la facture électronique. Le système a été pensé pour faire en sorte que ces flux soient pérennes, moyennant un minimum d’adaptation. Contrairement à d’autres systèmes européens où la même évolution s’opère, les doubles flux (opérationnels et réglementaires) sont évités autant que possible dans le système prévu en France. La DGFIP devrait en formaliser l’ensemble à l’automne dans une ordonnance. Les textes d’application paraîtront probablement au premier semestre 2022. En fonction de ces instructions, la plateforme nationale, celles de dématérialisation et celles des entreprises pourront imaginer développements et services. à la base, recevoir des factures électroniques s’accompagne de l’obligation d’en fournir une version lisible. Cette première phase peut donc continuer à fonctionner un peu comme avant. Par contre, pour les sociétés qui émettent des factures électroniques, elles doivent apprendre à le faire avec des données spécifiques et aussi à identifier leurs clients avec leur numéro de SIREN. Point capital, le numéro de SIREN, voire de SIRET, permettra de router les factures dans tous leurs parcours. En conséquence, aujourd’hui, dans les enregistrements d’informations, il faut être capable d’identifier ses clients par leur nom mais aussi par leur numéro de SIREN/SIRET pour les communications comptables électroniques prochaines et exclusives. C’est un élément fondamental. Les entreprises vont aussi devoir apprendre à faire du e-reporting. Il leur faudra envoyer de l’information sur le statut de traitement d’une facture : « je l’ai reçue, je l’approuve ou je la rejette, je l’ai payée, et j’ai été payée » (dans les cas de TVA exigible au paiement). En somme, la pré-déclaration de TVA s’achemine vers un modèle type déclaration sociale nominative (DSN). L’assujetti confirmera ou infirmera ce qui aura été collecté.

 

 

Questions juridiques et techniques


A priori, les outils électroniques imposés accélèrent les règlements. Le délai moyen de règlement des factures devraient diminuer grâce à la visibilité accrue des retards. Rappelons que 25 % des entreprises qui s’éteignent disparaissent par manque de liquidités. Du point de vue du droit, l’impact des délais de paiement semble clair. La procédure par facture électronique va enclencher une date certaine à son émission et à sa réception. Cet indicateur sert pour le recouvrement et pour les analyses sur délais de paiement contenus dans les rapports annuels d’assemblée. Le site Chorus Pro, développé pour les marchés publics, a amené un mieux avec les institutions publiques dont le délai de règlement moyen est passé de 36 jours en 2011 à 14 en 2019. Le cycle d’encaissement du secteur privé devrait donc réduire également. Le nouveau contexte facilitera l’obtention d’éléments probatoires dans les cas de dépassement de délai de paiement soumis à des pénalités de retard. Autre aspect, la complexité induite touche non seulement la relation B2B mais également le recouvrement ultérieur dans le cadre de procédures de recouvrement forcé. Une TPE peut se situer au fond d’une vallée en zone blanche sans couverture Internet. Son dirigeant ne maîtrise pas forcément l’informatique ou le dispositif à suivre. Malgré les obligations pédagogiques des conseils à l’égard de leurs clients, subsistent des inquiétudes quant au suivi et à la mise en place des procédures ad hoc de recouvrement. Par ailleurs, le mécanisme imaginé transforme les relations qui deviennent triangulaires au lieu d’être B2B. Le fichier partira de B to plateforme to expert-comptable vers un autre professionnel assujetti. Se posent alors des questions de responsabilité, de traçabilité, de RGPD et de multiples sujets juridiques qu’il faut anticiper avant fin 2025. Le RGPD est normalement intégré dans le projet. Précisons aussi que, selon les textes, ne s’inscrivent pas d’informations nominatives hormis le nom du destinataire dans les factures. S’agissant du e-reporting fait sur un particulier, les données à caractère personnel sont exclues. L’identification se fera plutôt au moyen d’un numéro de client. Certains décrets encadrant des professions demandent de remettre au client une facture définitive qui comporte le détail des prestations. Or, par précaution, nul fournisseur ne souhaite révéler, via ses factures, d’informations susceptibles d’intéresser ses concurrents à un expert-comptable, ou à une plateforme. En conséquence, des adaptations de réglementations sur la facturation disséminées dans divers corpus de métier devront être pensées. Une facture doit malgré tout contenir des éléments dans ses lignes. Aussi, pour préserver le secret du produit ou service fourni, rien n’empêche d’en coder la description. Dans le secteur des services, aujourd’hui, un fournisseur qui facture le travail de ses employés ne doit pas indiquer leur nom. Les plateformes seront tenues de satisfaire à des obligations de sécurité et de confidentialité. La plateforme nationale, pour sa part, regroupera des informations en masse sur qui commerce avec qui et à quel prix. Elle devra se protéger des hackers en conséquence.


Concernant le fonctionnement, c’est lors de la transmission de factures que les informations vont être automatiquement transmises à la DGFIP. L’utilisateur n’a rien de spécial à faire pour cela, simplement savoir émettre une facture avec des informations de TVA correspondant aux attentes de l’administration fiscale. De plus, si la facture n’est pas conforme, il en sera tout de suite informé, puisqu’elle sera bloquée par la plateforme la vérifiant. On peut avancer sans risque que les contrôles a posteriori ne révèleront pas grand-chose sur la conformité des factures. Aujourd’hui il y a des données obligatoires dans une facture. à l’avenir, l’évolution prévue en demande quatre supplémentaires, le SIRET du client, l’option pour la TVA sur les débits, l’adresse de livraison des biens ou d’exécution des services, et la nature de l’opération (la facture concerne-t-elle des produits, des services ou les deux ?). Jusqu’à présent, ce type d’informations existe mais n’est pas forcément enregistrée de façon structurée dans un registre. Si le gouvernement demande à ce qu’elles soient restituées, l’auteur doit être capable de les trouver. Il ne pourra pas y avoir d’émission de facture B2B d’une entreprise à une autre sans passer par une plateforme certifiée. Il y aura nécessairement soit utilisation de la plateforme publique centralisatrice, un équivalent au système mis en place pour les factures de marchés publics, soit de plateformes privées certifiées. Toute facture émise sera soumise à un contrôle de présence des données obligatoires réalisé par la plateforme réceptrice. En cas de manquement, la facture ne pourra pas être adressée. Aujourd’hui, une facture incomplète part de toute façon vers la contrepartie. Demain, elle ne sera plus transmise, elle sera immobilisée. Le fournisseur ne sera donc pas payé puisque la facture n’existera pas pour le client. Par ailleurs, l’administration souhaite recevoir des données issues de ces factures. Tout n’est pas encore validé, mais ces informations devront être fournies dans un format défini. En conséquence, finalement, l’envoi d’un pdf simple ne suffira pas. à partir du moment où des données sous forme structurée sont envoyées à l’administration, il semble logique de les faire parvenir à ses contreparties également, qui pourraient profiter ainsi d’une opportunité d’amélioration de leurs process. Pour faciliter les échanges, la plateforme publique va mettre en place un annuaire des sociétés qui répertoriera leurs adresses électroniques. Les entreprises auront le choix de passer par une plateforme privée payante ou publique gratuite.

 

 

Conséquences pour la comptabilité


Quand la loi de finances 2020 a été publiée, sont apparues l’obligation de facturation électronique des entreprises pour le marché domestique et la volonté de l’administration de récupérer elle-même des données concernant ces factures. Durant l’année 2020, menée par la DGFIP, a eu lieu une étude des conditions de mise en œuvre. En a résulté le constat qu’en récupérant les seules données des factures liées au marché domestique, l’état ne pourrait pas lutter efficacement contre la fraude concernant le recouvrement de la TVA. Pour cette raison, y ont été ajoutées les demandes d’information sur les données qui touchent toute vente des entreprises à l’export, aux particuliers, mais également des données de paiement concernant les factures. Car l’exigibilité de la TVA, quand il s’agit de service, se concrétise au moment du paiement de la facture. Sont donc à mettre en place, d’un côté l’obligation de factures électroniques pour le B2B domestiques, et de l’autre côté la transmission de données complémentaires que l’administration fiscale veut avoir sur les ventes export, les ventes aux particuliers, et les données de paiement des factures.


Pour se conformer aux nouvelles exigences d’information du fisc, une entreprise va devoir adapter ses process internes afin de collecter les éléments réclamés et de les intégrer aux factures dématérialisées. Elle va de plus devoir modifier les flux de ses échanges pour travailler avec les plateformes auparavant inconnues. Ces changements majeurs, en fonction de la taille de l’entreprise, de son organisation et de son secteur d’activité s’avèrent plus ou moins compliqués. Pour l’e-reporting, les attentes du gouvernement dépendent des entreprises et de leurs outils. Une entreprise utilisant un logiciel de facturation devra en extraire ses données et donc transmettre des informations au niveau facture domestique. Un des objectifs du gouvernement étant de disposer d’un indicateur pour suivre l’activité des entreprises, plus l’information arrivera au fil de l’eau et plus l’image de l’activité économique obtenue approchera une représentation en temps réel. Pour une entreprise utilisant un logiciel de caisse, les listes récapitulatives journalières pourraient être transmises. Pour une société sans logiciel de facturation ou de caisse, les données viendront de la comptabilité. Une fois extraites, elles seront exportées par client. Le calendrier est le même que pour la facture électronique. Dès le 1er janvier 2023, toutes les grandes entreprises sont censées faire leur e-reporting. Munie de cette base de données, l’administration sera en mesure de croiser les déclarations des clients (facture reçue, règlement envoyé) avec celles des fournisseurs (facture émise, règlement reçu) et de déclencher des contrôles automatiques en cas d’incohérence. Les modalités concrètes de l’ensemble du dispositif seront précisées par une ordonnance attendue courant septembre 2021.


Pour les entreprises, la dématérialisation des process achats et ventes constitue un enjeu majeur des directions financières ces prochaines années. Avec la première obligation, la capacité à recevoir des factures électroniques, l’entreprise aura à sa disposition soit des plateformes privées, soit des éditeurs de logiciels, ou encore la plateforme publique. Une TPE demandera conseil à son expert-comptable ou préfèrera se tourner directement vers la plate-forme publique. Celle-ci préviendra la TPE qu’elle a des factures à récupérer sur un portail. Étape impossible à mener à bien sans aide pour quelqu’un qui ne sait pas utiliser l’informatique. Tous les autres retrouveront leurs factures avec des données complémentaires. La visibilité de la facture permettra de la traiter. En 2025, il faudra éditer des factures électroniques conformes. Quand on fait une facture aujourd’hui dans un Word ou un Excel, on saisit des données dans un outil informatique. Les saisir avec un autre outil ne constitue pas un obstacle plus difficile. Beaucoup d’acteurs du service, de l’édition et du numérique se positionnent sur ce marché et imaginent les futures applications. Se préparer impose de réviser ses processus achats avant 2023, c’est-à-dire catégoriser les fournisseurs, revoir les modes d’échange, mesurer les impacts, se documenter sur les solutions proposées par le marché et concevoir un cheminement électronique (où trouver les informations, comment les traiter, les gérer, les stocker ?). La facture électronique va affecter directement l’automatisation des enregistrements comptables sans doute jusqu’à se substituer aux solutions de digitalisation actuelles. Progressivement, toute facture va arriver sous forme de fichier dans un format standard. Ce dernier sera pris en charge par des robots gérés par les plateformes avec une pincée d’intelligence artificielle. L’entreprise pourra programmer ses écritures comptables et les recevoir sans délai dans son système. L’obligation de facturation électronique pour tous donne l’opportunité d’une automatisation totale des enregistrements comptables quelles que soient les contreparties. En ressortent, pour les entreprises, une productivité accrue, une remontée fiable et rapide de la comptabilité.
La fonction de l’expertise-comptable va probablement se transformer pour aller vers plus d’analyse et moins de saisie. La plateforme publique, gratuite, représente une première solution. Vraisemblablement similaire à la plateforme Chorus Pro dédiée aux marchés publics, elle fournira les standards exigés, des outils immédiats pour qu’une société soit en capacité d’émettre ou de recevoir des factures électroniques. Les plateformes certifiées seront payantes et proposeront une palette de prestations plus ou moins sur-mesure.


Fin 2025 normalement, tout le monde « y sera passé ». En 2026, les factures seront fatalement électroniques. Toute autre ne sera pas considérée comme facture et ne donnera théoriquement pas droit à TVA récupérable. Le risque est donc que l’administration collecte la TVA de toute façon et que l’acheteur ne puisse pas la déduire faute de facture conforme. L’administration craint beaucoup les mécanismes de double flux (facture électronique et facture papier) parce qu’elle se méfie d’une double déduction de TVA. Le calendrier laisse quand même trois années pour se préparer. La facture carbonée rédigée à la main par un artisan va disparaître probablement au profit d’une tablette qui aura la même fonctionnalité. Les Français ont connu des angoisses du même ordre avec la télé-procédure fiscale. Finalement, elle est bien obligatoire à 100 % depuis 2015. Les experts-comptables vont faire comprendre à leurs clients les opportunités d’améliorations de gestion, les facilitations d’application du règlement, la trésorerie optimisée. Mais à côté des formations et de tout ce qui peut se programmer, un signal un peu fort sera peut-être utile pour stimuler le respect général de l’échéance.


C2M



 

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