Le site des Landes dans le
Maine-et-Loire a finalement été retenu parmi une petite dizaine de projets à
l’étude pour accueillir la future prison, ont confirmé, le 1er
septembre, le ministère de la Justice et l’Agence publique pour l’immobilier de
la justice. La structure devrait accueillir 850?détenus sur 50?000?m2.
Le dossier était sur la table depuis des années.
Finalement, le 1er septembre, le projet de construction du nouveau
centre pénitentiaire d’Angers a connu un rebondissement : c’est le site
des Landes à Brain-sur-l’Authion qui a été choisi pour abriter sa construction.
La démarche s’inscrit dans le cadre du plan immobilier
pénitentiaire initié en 2019, dont l’objectif était de répondre à l’urgence de
la surpopulation carcérale en créant 15?000?nouvelles places. Cela permettra
aussi de remplacer la prison actuelle, insalubre et surpeuplée, construite il y
a 170?ans.
L’initiative est portée par l’Agence publique pour
l’immobilier de la justice (APIJ) pour le compte du ministère de la Justice. Le
choix de l’emplacement du futur bâtiment avait fait l’objet d’une concertation
du 18?janvier au 14?mars 2022. Deux sites envisagés par l’APIJ avaient été
présentés : le site de la Bodinière sur la commune de Trélazé et le site
des Landes. Également consulté, le public avait proposé sept alternatives.
Après expertises, le site des Landes s’est avéré le plus compatible.
La future structure sera érigée sur un terrain de
17?hectares proche du bois de Verrière. Elle devrait pouvoir accueillir
850?détenus sur une surface au sol de 50?000?m2, pour un budget à hauteur de
130?millions d’euros hors taxe. Un appel d’offres en conception/réalisation
sera lancé début 2023. D’après les premières estimations, les travaux
commenceront en 2024, pour une mise en service en 2027.