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La cérémonie de passation de bâton du barreau de Paris inaugure la Maison des avocats

La cérémonie de passation de bâton du barreau  de Paris inaugure la Maison des avocats
Publié le 08/01/2020 à 10:39

Mi-décembre dernier s’est tenue la cérémonie de passation du bâton du barreau de Paris. Inaugurant la Maison des avocats, cet évènement symbolique marque la fin du mandat du bâtonnier Marie-Aimée Peyron et de son vice-bâtonnier Basile Ader, qui s’est officiellement terminé le 31 décembre 2019 à minuit. Ces derniers ont ainsi, au terme de deux années à la tête du plus grand barreau d’Europe, passé le bâton à leurs successeurs, Olivier Cousi et Nathalie Roret, désormais bâtonnier et vice-bâtonnière du barreau de Paris pour la période 2020-2022.




La Maison des avocats, édifice de verre installé au pied du tribunal de Paris, réalisé par l’architecte du tribunal de Paris Renzo Piano, a été inaugurée le 19 décembre dernier. Le nouveau bâtonnier, Olivier Cousi, et la vice-bâtonnière Nathalie Roret, escortés par de nombreux anciens bâtonniers de Paris, ont rejoint sur la scène Marie-Aimée Peyron et son vice-bâtonnier, à l’occasion de la cérémonie de passation de bâton qui s’est déroulée dans ce nouveau lieu dédié aux avocats.


Basile Ader a débuté son allocution en exprimant la grande fierté qui été la sienne de conduire le barreau aux côtés de Marie-Aimée Peyron. L’homme a parlé d’un travail exigeant : « Le bâtonnier est pendant deux ans l’avocat des avocats », a-t-il rappelé, rendant hommage à la rare détermination du bâtonnier, sa force de travail et son dévouement exceptionnel. « C’est une guerrière », a-t-il souligné. Faisant état de son sentiment de travail accompli, il s’est ensuite adressé à ses successeurs : « Ce bâton, nous vous le transmettons comme un témoin dans une course de relais qui n’aurait pas de fin. Nous avons effectué nos tours de piste avec allégresse », a-t-il avoué. S’inscrivant dans une continuité, il a évoqué ce moment symbolique non sans émotion : « La transmission du bâton, c’est avec lui la transmission de toutes les actions utiles et pérennes initiées par nos prédécesseurs. » Il a ensuite laissé la parole à Nathalie Roret, une « avocate jusqu’au bout des ongles », qui va perpétuer le statut « encore neuf et fragile » de vice-bâtonnier, pour la période 2020-2022.


« Entourée de la bienveillance de tant de visages, de l’affection des miens, du soutien indéfectible de ma famille, de mon si tendre époux et de mes filles chéries, je suis prête à m’élancer ». C’est par ces mots que Nathalie Roret a décrit le sentiment qui l’animait ce jour.


Cette dernière a débuté son discours en remerciant le bâtonnier Jean-René Farthouat, lequel a, selon ses termes, « toujours élevé au rang de vertu cardinale le dévouement à notre profession et la fidélité à notre Ordre », et à qui elle doit son désir d’engagement pour ses confrères.


Elle a ensuite rendu hommage à son prédécesseur, Basile Ader qui, durant deux ans, « a porté haut les couleurs du barreau de Paris » à travers le monde. Cet « inlassable défenseur de l’avocat » a lutté chaque jour contre « nos vieux adversaires »,
a confié la nouvelle vice-bâtonnière, faisant alors siens les mots d’Henri Leclerc : l’arbitraire, l’intolérance, le racisme, l’individualisme. Pour l’avocate, Basile Ader a voulu « réenchanter la promesse républicaine, celle pour qui, dans l’Histoire, tant de robes noires ont œuvré ». « Vous avez agi comme un grand vice-bâtonnier », lui a-t-elle confié. Et au moment de lui succéder, cette dernière a avoué faire preuve d’humilité, mais aussi de combativité. « Les avocats sont les garants des droits de tous, pour tous et partout », a-t-elle martelé. Déclarant son respect et son affection pour le nouveau bâtonnier Olivier Cousi, un « homme de valeurs et de convictions », la nouvelle vice-bâtonnière a ensuite remercié le bâtonnier Peyron pour son mandat et son souci de l’intérêt général.


Appuyant son ambition pour le barreau de Paris, Nathalie Roret défend le savoir-être et le savoir-faire des avocats. Vigilante sur le respect des comportements éthiques, elle entend bien poursuivre le combat contre les discriminations et les actions en faveur de l’égalité. « Pour être respectés, soyons respectables », a-t-elle déclaré. Défendant aussi l’unité de la profession qui n’a cessé de se consolider ces dernières années, elle a promis de continuer le combat contre la réforme du régime des retraites, réformé qu’elle a  jugée « inacceptable ».


L’avocate a également déclaré vouloir lancer, au cours de son mandat, une réflexion sur la modernisation de leurs règles déontologies, la défense du secret professionnel et les conditions de travail des confrères commis d’office, avant de laisser la parole à Marie-Aimée Peyron.






Basile Ader, Marie-Aimée Peyron, Olivier Cousi et Nathalie Roret


« Rien n’est plus beau que le mandat de bâtonnier de Paris »


Le bâtonnier Marie-Aimée Peyron laisse entre les mains d’Olivier Cousi et de Nathalie Roret des dossiers lourds. Elle a ainsi rappelé qu’il allait être de leur devoir de gérer, à partir de mars prochain, le déménagement, des services de l’Ordre au sein de cette nouvelle Maison des avocats, de consolider la relation avocats/magistrats, et de renforcer notamment l’attractivité de Paris et de la France par le droit et l’international, en poursuivant la promotion, dans le monde entier, de la place de Paris, première place d’arbitrage.


Puis, il y aura, au cours de leur mandat, l’organisation de plusieurs événements majeurs : la Convention nationale des avocats, de concert avec le CNB, en octobre prochain ; le Congrès de la Fédération des barreaux d’Europe en mai 2020 présidé par la vice-bâtonnière Dominique Attias ; et le Congrès de l’UIA en 2022, entre autres, réaffirmant encore une fois Paris comme place internationale.


Rappelant les succès du Lab de l’EFB qui « fonctionne remarquablement dans le cadre de la formation initiale », de l’Incubateur du barreau de Paris et de la Nuit des legaltechs, Marie-Aimée Peyron a par ailleurs confié connaître le désir du nouveau bâtonnier de prolonger ce déploiement digital, en organisant notamment une grande journée du numérique.


Le bâtonnier est également revenu sur la tolérance zéro de son mandat, et ce, pour tous les avocats « qui se doivent d’être exemplaires » : « toutes les formes de harcèlement n’ont pas leur place dans notre barreau », a-t-elle ardemment formulé. Dans ce cadre, Marie-Aimée Peyron a assuré qu’elle comptait sur la détermination de ses successeurs afin de poursuivre la réduction des inégalités et la lutte contre les discriminations au sein des cabinets.


Autre sujet lui tenant à cœur : l’unité, « tant voulue par les avocats et qui est une force pour notre profession ».
En effet, avec le Conseil national des barreaux (CNB) et sa présidente Christiane Féral-Schuhl, et la Conférence des bâtonniers, avec à sa tête Jérôme Gavaudan, la profession a su s’exprimer d’une seule voix.


Enfin, Marie-Aimée Peyron ne pouvait conclure ses propos sans rappeler sa ferme opposition à la réforme des retraites et sa défense du régime autonome, autre dossier dont vont devoir s’emparer Olivier Cousi et Nathalie Roret.


S’adressant à son successeur, Madame le bâtonnier s’est dite « particulièrement heureuse » de lui transmettre le bâton : « Vous êtes un marin qui saura mener à bon port notre vaisseau qui, tel un paquebot, nécessite de déployer une énergie considérable pour tenir le cap et le faire voguer vers de nouveaux horizons, en adoptant, si nécessaire, de nouveaux caps ». « Vous êtes un capitaine de navire », a-t-elle ajouté, tout en faisant référence à son sens du devoir et ses valeurs de solidarité, d’entraide et de partage. Le bâtonnier Peyron a aussi dit connaître les qualités et l’engagement total de la nouvelle vice-bâtonnière, Nathalie Roret.


« Rien n’est plus beau que le mandat de bâtonnier de Paris », a prononcé, émue, Marie-Aimée Peyron. « J’ai vécu des moments forts, très forts, mais aussi des moments intenses et gratifiants au service de notre barreau », a-t-elle-confié.


Celle-ci a enfin rendu un hommage appuyé à Basile Ader, remerciant son « incroyable binôme », se disant unis par leur complémentarité et leur complicité : « je n’aurais rien rêvé de mieux », a-t-elle assuré. Elle a ensuite remercié les membres du Conseil de l’Ordre, les anciens bâtonniers et vices-bâtonniers, les secrétaires de la conférence, et les chefs de juridiction pour leur soutien inestimable. « Merci, surtout à tous les avocats de notre barreau que j’aime », a-t-elle lancé. Avant de donner la parole à Olivier Cousi devenant 221e bâtonnier de Paris, ses derniers mots ont été destinés aux membres de son cabinet : « Vous m’avez souvent manqué, eh bien je vous le dis, je reviens. Au même titre que notre barreau, notre métier de la défense est pour moi une passion », a-t-elle conclu.


 


« Construire les avocats de la cité moderne »


« C’est avec une grande fierté et plein d’humilité devant la tâche qui nous attend avec Nathalie Roret, reconnaissant de la confiance que vous m’avez accordée, conscient de ce que nous devons faire, que je me présente aujourd’hui devant vous. »
Par ces mots, Olivier Cousi s’est adressé à son auditoire, en remerciant tout d’abord le bâtonnier Marie-Aimée Peyron pour sa disponibilité, sa passation, son énergie et son volontarisme : « Nul ne peut vous retirer les avancés remarquable de votre mandat », lui a-t-il confié, avant de rendre hommage à son tour à sa vice-bâtonnière, Nathalie Roret, qu’il a qualifiée de « femme remarquable ».


Puis, conscient du contexte actuel et des problématiques qui l’attendent, celui-ci l’a affirmé : « Nous nous trouvons actuellement au milieu d’une crise », a-t-il gravement formulé, évoquant la concurrence à laquelle font actuellement face les avocats, avec des honoraires « tirés vers le bas » et « l’équilibre économique des cabinets affaibli ». En effet, intelligence artificielle et algorithmes sont venus selon lui durcir le marché, imposant « des conditions de travail dures ». Avec la vice-bâtonnière, Olivier Cousi l’a promis : « nous serons force de proposition pour que, dans nos cabinets, s’installe un intérêt équivalent, avec les mêmes valeurs d’action et de dévouement à l’égard des collaborateurs qu’à l’égard des clients ». Ce qu’il a appelé la « symétrie des intentions » passe selon lui « par la transmission, la formation, le mentorat, la participation au bénéfice, l’intéressement au résultat, la rémunération de l’apport d’affaires… tous les moyens de renforcer une cohésion et la solidarité dans le respect d’une collaboration responsable et digne ». Défendant cette protection, le nouveau bâtonnier a présenté certaines mesures, avec notamment la volonté de mettre en place « une garantie de perte de collaboration qui démontrera que la solidarité n’est pas un vain mot au sein de notre barreau ».


Rappelant la jeunesse et la féminisation du barreau de Paris, Olivier Cousi a appelé à un changement et souhaité que « cette majorité prenne toute sa place », avant d’inviter la nouvelle génération à aller de l’avant : « Allez vers votre risque, imposez votre chance est comme le dit le poète : “ils s’habitueront” », a-t-il conseillé.


Jeune, le barreau l’est. Divers aussi, en termes de mixité ou de nationalités (Olivier Cousi a mentionné à cette occasion que Paris comptait plus d’avocats américains que Londres). C’est à cette mixité que le nouveau bâtonnier a rendu hommage dans son discours, se disant « responsable de l’avenir de tous les avocats de ce barreau, le plus ancien et le plus grand du monde ! ».


Olivier Cousi a formulé vouloir redonner toute sa place à l’avocat : « L’avocat est au cœur de la cité. L’avocat est le cœur de la cité », a-t-il déclaré. Avocat, partenaire de justice aussi. À ce titre, ce dernier s’est dit être aux côtés de la ministre de la Justice pour être force de propositions et présent dans les débats. Mais encore faut-il que l’avocat puisse survivre, faisant ainsi notamment référence à sa ferme opposition à la réforme des retraites, dans l’intérêt du justiciable. « Le besoin de droit est immense, la demande de justice est incroyable et les 30 000 avocats du barreau de Paris sont prêts à y répondre, et l’Ordre sera à vos côtés », faisant de ces propos une véritable promesse.


Tourné vers l’avenir, l’avocat a également évoqué le virage digital : « La révolution numérique fait peur, alors qu’elle permettra de faciliter la mission de l’avocat comme gardien de l’accès et de la compréhension du droit et de la justice ». Afin d’accompagner chacun dans cette transition numérique, le nouveau bâtonnier entend créer une Académie du numérique et a annoncé le lancement en 2020 d’un grand plan de mise à niveau du numérique pour les avocats qui le souhaitent. Son souhait : « construire les avocats de la cité moderne », et transformer les cabinets pour répondre aux exigences d’une nouvelle ère. Car les mutations de la société entraînent inévitablement des transformations de pratiques : pour accompagner ces changements, ce dernier a annoncé la création d’un comité stratégique ouvert aux magistrats, aux scientifiques, aux universitaires aux journalistes et aux autres professions du droit.


Défendant l’État de droit et les droits de l’homme, ici, en France, celui-ci prône également l’abolition d’une prison inhumaine. « Pacificateur, créateur de droit, l’avocat est celui qui met l’humain au cœur de la justice », a-t-il formulé. Prônant aussi « la défense de la défense », le barreau de Paris sera « l’ami de chaque avocat, de chaque barreau ». Olivier Cousi défend tant un avocat conseil qu’un avocat de la défense. Visant aussi à accompagner les entreprises, il l’a affirmé « les avocats sont des entrepreneurs au service des entrepreneurs ».


Le barreau de Paris sera enfin aux côtés des avocats de proximité : Olivier Cousi a ainsi affirmé son soutien total aux confrères présents dans les juridictions (aide juridictionnelle ou la défense pénale d’urgence), dans « cette noble tâche de défense ».


« Nous proposons un chemin vers la liberté, la liberté de l’indépendance, de la connaissance et de la volonté. Vous pouvez compter sur nous. Je m’y engage », a-t-il formulé, pour finir, sous les applaudissements de son auditoire, brandissant par la suite le bâton transmis des mains de Marie-Aimée Peyron, tel un phare pour éclairer les 30 000 avocats parisiens durant deux années, et guider le barreau dans la voie d’une justice moderne, humaine, au service du justiciable.


 

Basile Ader, Marie-Aimée Peyron, Olivier Cousi et Nathalie Roret


La nouvelle Maison des avocats, un lieu pour tous les avocats


C’est donc dans la nouvelle maison des avocats que s’est tenue cette passation de bâton, en présence de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, et du Défenseur des droits Jacques Toubon. Situé sur le parvis du Tribunal de Paris, dans le quartier de Batignolles, au nord de la capitale, ce bâtiment de 7 000 m2 et de 28 mètres de haut se veut être au service des avocats et des collaborateurs de l'Ordre. « Nous visons un moment historique » a ainsi déclaré Marie-Aimée Peyron.


Parce que tous les avocats du barreau de Paris l’attendaient, cette dernière avait alors déclaré avoir hâte d’inaugurer cette Maison des avocats. C’est chose faite pour Marie-Aimée Peyron, une belle image marquant la fin de son mandat. « La Maison des avocats, c’est avant tout un rêve qui se réalise, celui de voir notre barreau dans un lieu qui conjugue dans la plus grande harmonie originalité architecturale et confort fonctionnel », a déclaré de son côté la nouvelle vice-bâtonnière dans son discours.


 

La Maison des avocats


Il faut dire qu’elle s’est fait attendre, cette Maison des avocats. Alors qu’elle devait être finalisée en même temps que le tribunal, la livraison a été retardée, notamment à cause du chantier de la RATP. Le projet est le « symbole de la continuité des bâtonniers du barreau de Paris, des vices-bâtonniers et de notre Ordre », comme a pu le souligner Marie-Aimée Peyron. Lancé par le bâtonnier Jean Castelain qui a initié les discussions avec la mairie de Paris et négocié cet emplacement, il est ensuite passé dans les mains de ses successeurs, jusqu’à la pose de la première pierre, le 28 septembre 2017, par le maire du 17e arrondissement Geoffroy Boulard, en présence de la vice-bâtonnière Nathalie Attias, et Marie-Aimée Peyron. Plus de deux ans après, cette dernière l’inaugure enfin, à travers cet événement hautement symbolique. « Cette Maison des avocats a été pensé par plusieurs de mes prédécesseurs, plusieurs conseils de l’Ordre, avec les salariés de l’Ordre ». « Elle est le fruit de ce que doit être notre Ordre et notre barreau : impliqué dans la continuité et dans le futur », a déclaré Marie-Aimée Peyron.


À l’occasion de l’inauguration de ce nouveau lieu dédié aux avocats, Basile Ader est revenu sur les problématiques d’accès et de circulation au sein du nouveau Tribunal de Paris, et a fait le vœu d’un retour à la sérénité, à la courtoisie, à la confiance. « Notre Maison des avocats ouvre enfin, venant s’arrimer au phare de la justice du troisième millénaire » s’est-il réjoui. « Cette maison va contribuer à renforcer la cohésion entre avocats et magistrats » a, à son tour déclaré Marie-Aimée Peyron.


Car ce nouveau site vise à répondre à un besoin existant. En effet, estimant l’espace réservé aux avocats au sein du Tribunal de Paris insuffisant, les avocats de Paris avaient exprimé leur besoin de travailler à côté de ce nouveau tribunal, de recevoir leurs clients, avoir les services de l’Ordre à disposition pour être en mesure de gérer leurs dossiers correctement.


Le Maison se compose donc d’un espace d’accueil, d’un business center, d’un espace de coworking permettant aux avocats inscrits au barreau de Paris de louer gratuitement des salles (service payants pour les avocats des autres barreaux), d’une bibliothèque et d’un auditorium de 100 places. Inscrite dans une justice moderne, la Maison des avocats est aussi une maison connectée, adaptée aux nouveaux modes d’exercice, afin de répondre au mieux aux besoins quotidiens des avocats qui se rendent au tribunal. « Voila désormais notre Ordre pleinement installé dans le 21e siècle », a déclaré la nouvelle vice-bâtonnière. Enfin, il apparaissait primordial pour Marie-Aimée Peyron que ce nouveau lieu de la profession soit aussi un espace de confraternité et de convivialité, faisant notamment référence aux 180 associations que compte le barreau.


Cette Maison accueillera donc, à partir du 2 mars prochain (après l’expiration du délai de réserve), la moitié des salariés de l’Ordre, le service régalien demeurera, faute de place, sur l’Île de la Cité (le service déontologie et disciplinaire, la bibliothèque traditionnelle, le service communication internationale et le cabinet du bâtonnier). Illustrant tout un symbole pour la profession, la ministre de la Justice a évoqué à son tour l’unité de la profession, inscrite dans ce lieu unique : « La communauté judiciaire enfin réunie au bénéfice du droit, au bénéfice de tous », a-t-elle commenté sur Twitter.




Constance Périn


 


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