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Salon des entrepreneurs - 25 ans au service des entrepreneurs

Salon des entrepreneurs - 25 ans au service des entrepreneurs
Publié le 05/03/2018 à 09:15

L’entrepreneuriat est-il la nouvelle forme de travail de l’époque moderne ? Selon une étude de l’Insee de janvier 2018, la création d’entreprises en France est à son plus haut niveau depuis 2010, les chiffres atteignant des records chez les jeunes de 18 à 34 ans, qui sont environ 46 % à envisager de créer un jour leur société. Des sondages qui en disent long sur notre civilisation contemporaine fondée sur des valeurs néo-libérales qui érigent la réussite individuelle en idéal à imiter. Ce qui explique aussi pourquoi, en Occident, la figure de l’entrepreneur qui a réussi (Steve Jobs, Bill Gates…) fascine autant, tandis que les grands récits collectifs n’intéressent plus. Ce qui séduit l’homme moderne dans l’acte d’entreprendre, c’est la dimension proprement  rométhéenne qu’il comprend. C’est en tout cas ce qu’a démontré Augustin Paluel-Marmont, un des fondateurs de Michel et Augustin, lors du débat d’ouverture du Salon des entrepreneurs de Paris, via une question rhétorique posée aux entrepreneurs venus en nombre malgré les intempéries : « Qu’est-ce qui nous réunit tous ensemble aujourd’hui ? Nous avons le rêve ancré au plus profond de nous de changer le monde, et d’être entrepreneur de sa vie ».

 

 

 

Selon un sondage mené par OpinionWay, fin janvier 2018, pour l’Union des Auto-Entrepreneurs, la quête d’autonomie est en effet citée à 46 %, en tête des motivations par ceux qui veulent créer leur entreprise. « Il existe un phénomène de rejet d’une situation où on est un simple sujet dans une grande entreprise », a expliqué de son côté Didier Kling, président de la CCI Paris Île-de-France. Cependant, malgré cette volonté d’entreprendre, près d’une start-up sur deux échoue dans les cinq ans suivant sa création. Le Salon des entrepreneurs, conscient de cette problématique, a donc pour son 25e anniversaire mis l’accent sur le développement des entreprises, à l’aide de quatre programmes thématiques forts : l’international, le numérique, l’emploi et le Financement. Présent ce jour-là, le Premier ministre, Édouard Philippe, a également voulu rassurer les entrepreneurs : « La politique que nous avons engagée avec le gouvernement, c’est une politique qui vise d’abord à aider les petites entreprises (…). Nous voulons faire en sorte que ceux qui se lancent puissent réussir. » Une promesse que les créateurs d’entreprise n’oublieront pas de sitôt.

 

Maria-Angélica Bailly

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