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Journal Spécial des Sociétés n° 65 - Brexit : suppositions liminaires

Journal Spécial des Sociétés n° 65 - Brexit : suppositions liminaires
Publié le 24/08/2016 à 14:19

Le 23 juin 2016, la population anglaise a voté pour sa sortie de la communauté européenne. Antérieurement, le gouvernement de la reine Elisabeth II avait déjà souvent signifié son indépendance insulaire en refusant d’adhérer à certains traités. Comme beaucoup de grandes nations, le Royaume-Uni n’apprécie pas la perte d’autonomie ni de souveraineté.

 

Actuellement, l’Europe des 28 intervient pour l’union économique, financière, budgétaire, politique et souhaite fonder un socle européen de droits sociaux. Les états membres peuvent se satisfaire d’y vivre en paix dans un confort moyen. Notre relative stabilité et notre attractivité économique attiraient plutôt les demandes d’adhésion jusqu’à présent. En effet, depuis sa fondation en 1957 entre la République Fédérale d’Allemagne, la France, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas, la communauté économique européenne (CEE) a vécu sept vagues d’élargissement. Les Britanniques nous ont rejoints en 1973. Actuellement six pays postulent pour intégrer la CEE. On s’amuse quelquefois de constater que les Anglais « font les choses à l’envers ».

 

Cette fois-ci, leur décision à l’opposé du mouvement général inquiète plutôt. Elle nous entraine vers un horizon nouveau. Le processus de sortie n’est pas immédiat parce qu’il touche de nombreux secteurs appartenant à un système tentaculaire qui se construit depuis bientôt soixante ans. Que ce soit pour les expatriés, les accords commerciaux ou encore la compétence des institutions, l’organisation des relations actuelles changera. Les négociations n’ont pas commencé et il nous semble utile dans cette édition d’aborder quelques-unes des hypothèses envisageables à moyen terme.

 

À l’opposé du comportement des Anglais, les Allemands de la Sarre multiplient les initiatives pour le développement de l’Union européenne. Leur ministre-présidente, Annegret Kramp-Karrenbauer anime une politique qui entend favoriser les échanges voire le mélange entre la France et l’Allemagne. L’ensemble des marques de sympathie et l’attitude volontaire des Sarrois à notre encontre nous invitent à leur témoigner en retour amitié et participation active à leur projet.

 

C2M

Retrouvez ce dossier dans le Journal Spécial des Sociétés n° 65 du 24 août 2016

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