S’inscrivant dans le cadre d’une
convention tripartite, les travaux auront pour objectif « d’appréhender
les phénomènes de criminalité organisée à partir des décisions judiciaires
depuis 2004 ».
Le partenariat entre le monde
judiciaire et celui de la recherche pour lutter contre la criminalité en France
est officiellement scellé.
Ce mercredi 13 mars,
Marie-Suzanne Le Quéau, procureure générale près la cour d’appel de Paris,
Stéphane Braconnier, président de l’université Paris-Panthéon-Assas, et Nicolas
Prisse, président de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues
et les conduites addictives (MILDECA), ont officiellement lancé les travaux de
recherche sur l’analyse de la lutte contre la criminalité organisée en France,
dans le cadre d’une convention tripartite.
Selon la cour d’appel de
Paris, cette convention « vise à appréhender les phénomènes de
criminalité organisée à partir de l’examen des décisions judiciaires depuis
2004 », détaille-t-elle sur son site internet. Étant partie prenante,
cela permettra ainsi au parquet général de « dégager des axes de
travail dans le champ opérationnel ».
Les travaux, « financés
grâce aux crédits du programme interministériel de recherches appliquées à la
lutte antidrogues (PIRALAD) » précise la MILDECA, seront donc menés de
concert avec le parquet de Paris, l’institut de criminologie de l’université Paris-Panthéon-Assas
et le programme PIRALAD qui apportera notamment « des connaissances
scientifiques inédites sur le marché illicite des drogues ».
Aucune date d’un premier
rendu des travaux n’a pour l’heure été communiquée.
Allison
Vaslin