Prévu pour 2028,
l’établissement devrait s’implanter à proximité des habitations et du lycée, ce
qui inquiète les habitants et le maire de la commune.
La Chancellerie a fait son
choix. Un courrier écrit par le préfet de la région Île-de-France Marc
Guillaume du lundi 26 février adressé à Valérie Pécresse confirme qu’un centre
pénitentiaire s’implantera bien d’ici 2028 sur la commune de Magnanville.
En plus de cette
confirmation, le choix de l’emplacement a été annoncé. Deux sites étaient
étudiés, mais c’est celui le plus proche des habitations et d’un lycée qui a
finalement été choisi, car, entre autres, jugé moins coûteux pour le
raccordement à l’eau et l’électricité. Les premiers murs de la prison de 700
places se situeraient ainsi à 300 mètres des habitations, selon le maire de la
ville interrogé par BFM Paris Île-de-France.
Dans le cadre d’une enquête
publique en cours pour réviser le schéma directeur de la région Île-de-France
(SDRIF-E) et qui se terminera le 16 mars, le conseil communautaire de la
communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise s’est opposé au projet à une
grande majorité (113 pour, 10 contre).
L’association « Tous
mobilisés contre la prison à Magnanville » appelle à apporter sa contribution
sur la plateforme dédiée à l’enquête publique. « Il paraît inconcevable
de poursuivre ce projet, sur cette localisation qui ne respecte en rien les
engagements de l'État ainsi que le respect de l'humain », a-t-elle
dénoncé dans un post Facebook.
Des avocats ont été mandatés
par l’association et la municipalité pour déplacer le projet sur des friches
industrielles. Sauf coup de théâtre la construction de la prison devrait
débuter en fin d’année 2026, pour une livraison deux ans plus tard.
Alexis
Duvauchelle